Les Mésopotamiens, les Grecs anciens, les Romains et les sociétés médiévales appliquaient la peine de mort. Sanction universellement reconnue et appliquée, elle est remise en cause à partir du XIX e siècle, puis abolie dans la majorité des pays du monde.
Pour la peine de mort
une idée de justice, de réparation pour les victimes ; la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
Crimes passibles de la peine de mort
Bien d'autres crimes peuvent entraîner des condamnations à mort : le viol, l'enlèvement, l'atteinte à la sûreté de l'État, le terrorisme, l'espionnage, le trafic de drogues, l'incendie volontaire, l'homosexualité, l'adultère.
D'après les recherches, non. Il n'existe aucune preuve crédible que la peine de mort soit plus dissuasive qu'une peine d'emprisonnement. En fait, dans les pays qui ont interdit la peine de mort, les chiffres relatifs à la criminalité n'ont pas augmenté. Dans certains cas, ils ont même baissé.
En 2022, on dénombre dans le monde : 110 États ayant aboli la peine de mort en toutes circonstances. 7 États ne conservant la peine de mort que pour des crimes commis en temps de guerre et des crimes contre l'humanité
En moyenne, le total des frais de justice et d'incarcération d'un meurtrier condamné à la réclusion criminelle à perpétuité s'élève à 1,1 million de dollars. Si l'accusation requiert la peine capitale, il faut ajouter 670.000 dollars, en grande partie parce que le procès est plus long et plus complexe.
La plupart des exécutions recensées ont eu lieu, par ordre décroissant, en Chine, en Iran, en Égypte, en Arabie saoudite et en Syrie. La Chine demeure le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions.
Le crime est l'infraction pénale la plus grave.
Le meurtre, l'assassinat, la tentative d'homicide, le braquage ou le viol constituent des exemples de crimes. De manière générale, il est possible de classer les crimes en trois catégories : Les crimes contre des personnes physiques : meurtre, viol, torture, génocide…
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
(1958-1961). Le 11 mars 1963 , l'exécution du lieutenant-colonel Bastien-Thiry, responsable de l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, fera de lui le dernier condamné à mort à être fusillé. Il s'agit également de la dernière exécution politique.
1° De sanctionner l'auteur de l'infraction ; 2° De favoriser son amendement, son insertion ou sa réinsertion. » La peine poursuit trois objectifs : la protection de la société, la prévention de la commission de nouvelles infractions et la restauration de l'équilibre social tout en respectant les intérêts de la victime.
1 – La Chine : des milliers d'exécutions
Une fois de plus, la Chine demeure le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions. Toutefois, il s'avère impossible d'obtenir des chiffres précis sur l'application de la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d'État.
N°1 : Lyon département du RHÔNE. Avec un nombre total de 42 625 crimes et délits en 2021 pour une population de 522 969 habitants, Lyon présente un risque d'être victime d'un crime ou d'un délit de 81.51 pour 1000 habitants, soit 8.2 %.
Samuel Little a avoué avoir assassiné 93 personnes, en grande majorité des femmes. Condamné en 2014, il est mort en prison à 80 ans.
4. La peine de mort n'a-t-elle pas d'effet dissuasif sur la criminalité ? D'après les recherches, non. Il n'existe aucune preuve crédible que la peine de mort soit plus dissuasive qu'une peine d'emprisonnement.
François Mitterrand est élu Président de la République le 10 mai 1981. Après un gouvernement de transition et la victoire de la majorité présidentielle aux législatives de juin, Robert Badinter est nommé ministre de la Justice, Garde des Sceaux, au sein du second gouvernement dirigé par Pierre Mauroy 23 juin 1981.
Son rôle originel est essentiellement la dissuasion et la mise hors d'état de nuire, ce à une époque où le système carcéral n'est pas développé. La peine de mort est une sanction pénale. L'accusé est condamné en raison du non-respect d'une règle de droit dont il a été convaincu.
La peine de mort est une sanction pénale très ancienne qui est présente dans des textes comme le Code de Hammurabi qui date de 1750 avant J-C. Les Grecs, les Romains et les Mésopotamiens, entre autres, mettaient déjà en application la peine de mort.
Seuls les États-Unis maintiennent, comme méthode d'exécution alternative à l'injection létale, la chaise électrique. Le condamné est sanglé sur une chaise en bois. Des électrodes sont placées sur son crâne rasé et à ses chevilles.
ELLE EST IRRÉVERSIBLE : DES INNOCENTS SONT EXÉCUTÉS. La justice humaine est toujours faillible. C'EST UN CHÂTIMENT CRUEL ET INHUMAIN. L'attente de l'exécution ou la souffrance de la mise à mort sont de véritables supplices que subit le condamné.
L'avocat général prend ses réquisitions, il propose une peine pour l'accusé ou demande son acquittement. L'avocat de l'accusé plaide pour sa défense.