Les indemnités journalières sont versées toutes les deux semaines en moyenne. Reste à savoir quelle sera la durée maximale de versement des IJ. Celle-ci sera d'un an ou de 3 ans en cas d'Affection de longue durée (ALD). Au delà de ces 3 années, le salarié pourra être déclaré en invalidité.
La durée d'indemnisation est déterminée en fonction de l'ancienneté du salarié dans l'entreprise et augmente de 10 jours par période de 5 ans d'ancienneté. Elle démarre à 30 jours pour 1 an d'ancienneté et ne peut excéder 90 jours après 30 ans d'ancienneté.
L'assurance prévoyance salaire est destinée à compenser la perte de revenus résultant d'un arrêt de travail dû à une maladie ou à un accident. Elle complète les revenus versés par la sécurité sociale qui sont plafonnés à 50 % du salaire brut.
Ces indemnités sont versées sans application du délai de carence lorsque l'arrêt de travail est dû à un accident du travail ou à une maladie professionnelle (plus d'informations sur le site de l'Assurance maladie).
Cette aide financière est versée au salarié invalide par la CPAM (Caisse Primaire d'Assurance Maladie). Si l'employeur du salarié a souscrit un contrat de prévoyance collective incluant la garantie invalidité, des indemnités complémentaires lui seront versées.
Le montant minimum est fixé à 297,20 € pour 2022, tandis que le maximum ne dépasse pas 1 714 € (+ 1 126,41 € de majoration pour tierce personne au 1er avril 2021).
Pour la somme versée par la Sécurité sociale, il existe un ordre préétabli pour les bénéficiaires. Les bénéficiaires du capital décès sont donc par ordre d'importance : le conjoint survivant ou, le/la partenaire survivant d'un PACS, ou les enfants ou en dernier lieu les ascendants (s'il n'y a ni conjoint, ni enfants).
L'indemnisation par l'employeur débute à compter du 8e jour d'arrêt pour maladie (art. D1226-3 du Code du travail) sauf disposition conventionnelle plus favorable (voir encadré). Rappelons que l'indemnisation par l'assurance maladie démarre à partir du 4e jour d'arrêt.
L'indemnité journalière que vous recevrez pendant votre arrêt de travail est égale à 50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant votre arrêt de travail (12 mois en cas d'activité saisonnière).
Mode de calcul
Exemple : Si vous avez perçu un salaire brut de 2 000 € par mois au cours des 3 mois précédant votre arrêt de travail, vous pourrez obtenir des IJ selon le calcul suivant : Salaire brut des 3 derniers mois = 6 000 (2 000 x 3) Salaire journalier de base = 65,75 € (6 000 / 91,25)
L'octroi de ces avantages cesse dans les cas suivants : Reprise partielle ou totale de l'activité professionnelle. Interruption du versement des indemnités de la Sécurité sociale. La fin de la durée du contrat.
Le plus simple est de regarder votre bulletin de salaire. Si vous cotisez à une prévoyance, une ligne sera identifiée comme telle avec vos autres cotisations. De plus, si vous avez une prévoyance, à votre embauche ou depuis, vous avez du recevoir une notice.
Pour calculer l'IJ prévoyance, l'assureur vous demandera de déclarer les douze derniers bruts de votre salarié (reconstitués en cas d'absence). Avec ces éléments il déterminera l'IJ journalière en divisant cette moyenne par 30.42 (comme pour l'IJSS) et en y appliquant le pourcentage correspondant au contrat.
La prévoyance d'entreprise offre aux salariés une protection en cas d'incapacité de travail ou d'invalidité. Ils bénéficient ainsi d'un maintien de leur salaire. Contrairement à la complémentaire santé collective, la prévoyance d'entreprise n'est pas obligatoire pour tous les salariés.
Lorsque vous êtes en arrêt maladie, vous ne percevez pas intégralement votre salaire. Un délai de carence de 3 jours ne vous donne droit à aucune rémunération (sauf convention collective plus favorable). Votre caisse de sécurité sociale vous verse une indemnité égale à 50 % de votre salaire journalier de base.
Qui paye la cotisation de prévoyance obligatoire ? La cotisation de prévoyance collective est en général partagée entre l'employeur et le salarié. Certaines entreprises vont toutefois plus loin et prennent intégralement en charge le coût de la couverture pour le compte de leurs employés.
Est-ce que la mutuelle complète les indemnités journalières ? Tout à fait. L'indemnité journalière versé par exemple par le contrat COMPLÉVIE vient compenser dès le premier jour d'arrêt de travail la perte de salaire, en complément des IJSS (Indemnités Journalières de Sécurité Sociale).
90 % de sa rémunération brute pendant les trente premiers jours d'absence ; 2/3 de sa rémunération brute pendant les trente jours suivants.
En vertu de l'article L1226-1 du Code du travail , plusieurs conditions doivent être réunies pour pouvoir bénéficier du maintien de salaire par l'employeur : la constatation d'une incapacité temporaire de travailler. la transmission sous 48 h d'un certificat médical à la Caisse primaire d'Assurance Maladie (CPAM)
La caisse d'assurance se charge de verser un complément de salaire. En effet, le salaire de l'employé victime d'un accident de travail peut diminuer durant un arrêt maladie. Sachez qu'il est possible de choisir entre une assurance prévoyance collective et une assurance individuelle.
Si vous êtes mensualisé*, celui-ci est égal au total de vos 3 derniers salaires mensuels bruts (dans la limite de 1,8 fois le Smic mensuel en vigueur), divisés par 91,25. Les IJ s'élèvent à 50 % de ce salaire journalier. Exemple : Vous avez été rémunéré 2 000 € par mois les 3 mois précédant votre arrêt de travail.
Un contrat de prévoyance couvre les risques liés à la maladie, aux accidents et aux décès.
Bon à savoir :
Quoi qu'il en soit, le fait de prendre sa retraite n'annulera certainement pas la rente, puisque celle-ci est versée à vie.