Après la plantation, si le sol est bien paillé, le poireau n'aura pas besoin de gros arrosages. Trop d'humidité attire les insectes ravageurs. En revanche, en cas de sécheresse, arrosez le soir au pied sans noyer la plante. Si vous avez planté vos poireaux dans une terre riche et bien drainée, pas besoin d'engrais.
L'astuce est donc de couper une partie des feuilles vertes que vous déposerez simplement aux pieds de vos poireaux. Cela aura pour avantage de faire grossir le fût et de permettre à vos poireaux de « fabriquer” de nouvelles feuilles.
Nulle obligation à cela, mais la coupe des feuilles, au repiquage, facilite la reprise. Au cours de l'été, une deuxième coupe va éliminer les parasites et renforcer l'enracinement des poireaux. Enfin une troisième coupe peut être pratiquée à l'automne, toujours pour les mêmes raisons.
Arrosez copieusement en période de sécheresse. Vous aurez intérêt à butter régulièrement vos poireaux (surtout avant l'hiver) pour avoir des fûts bien blancs. Les poireaux sont gourmands : faites des apports de compost lors de la plantation puis au moment où vous commencerez à les biner.
Pour éviter le ver blanc du poireau : Avant le repiquage et après l'habillage, faire tremper les plants de poireau 1/4 d'heure dans une solution d'eau de javel (1 demi verre pour 2l d'eau).
En tant que légume-feuille, le poireau a également besoin d'une bonne quantité d'azote, que vous pourrez lui apporter grâce à un engrais organique azoté type corne broyée au moment de la plantation, à raison de 100 g par m2 que vous intégrerez légèrement en griffant le sol.
Le buttage s'effectue après avoir repiquage des plants de poireaux, une fois qu'ils ont atteint une bonne taille.
Après la plantation, si le sol est bien paillé, le poireau n'aura pas besoin de gros arrosages. Trop d'humidité attire les insectes ravageurs. En revanche, en cas de sécheresse, arrosez le soir au pied sans noyer la plante. Si vous avez planté vos poireaux dans une terre riche et bien drainée, pas besoin d'engrais.
Pour bien pousser, les poireaux ont besoin d'eau, sans excès toutefois. En période de canicule, il faut s'assurer qu'ils sont assez irrigués, sinon ils ne grossissent pas. Il est conseillé de faire deux apports d'un engrais naturel riche en phosphore au cours de la belle saison.
Des pulvérisations de purin d'ortie. Au lieu de planter vos poireaux en lignes comme d'habitude, installez-les par petits groupes parmi des cultures qui éloignent la teigne : carottes, tomates, céleri. Avant de repiquer ou de planter vos touts jeunes poireaux, faites les sécher sur du papier journal 3 à 4 jours.
A privilégier les légumes qui demandent beaucoup d'azote comme les épinards, les salades, les poireaux mais aussi les tomates ou les aubergines. Attention à bien doser ! Il est recommandé de ne pas dépasser 2 à 3 litres d'urine par mètre carré.
Le purin de prêle est très efficace en prévention, surtout lorsque le plant est jeune. Il peut être pulvérisé sur les poireaux ou bien en arrosage au pied dilué à 5%, 2 fois par mois à partir du printemps. En curation, il s'utilise au début de la maladie. Plus tard, il faudra préférer la décoction de prêle.
Tracez des sillons tous les 25-30 cm. Pour chaque plant, faites un trou au plantoir, enfoncez un plant de poireau à 6 cm de profondeur (hors racines) en prenant garde que les racines soient bien dirigées vers le bas, et recommencez l'opération 12 ou 15 cm plus loin. Bouchez le trou.
Les plantes à éloigner de la tomate
Les plantes également de la famille des Solanacées, comme la pomme de terre, l'aubergine (Solanum melongena), le poivron, ne font pas bon compagnonnage avec la tomate. Leur ennemi commun est le mildiou, notamment lorsque les étés sont humides.
Poireau : asperge, carotte, céleri, épinard, fraisier, laitue, tomate. Petit pois : carotte, céleri, chou, concombre/cornichon, navet, pomme de terre, radis. Radis : carotte, épinard, laitue, haricot, pois, tomate.
Commencez par « habiller » les poireaux : taillez les racines 2 à 3 cm en dessous du bulbe et les feuilles quelques centimètres au-dessus du blanc (le « fût »). Éventuellement, laissez-les sécher 2 jours sur la terre, à l'ombre.
L'idéal est de placer le filet anti-insecte pendant les périodes de ponte, de mars à avril, puis de septembre à octobre.
Au fur et à mesure de la croissance des poireaux, vous reboucherez petit à petit ce sillon avec de la terre, ce qui vous assurera d'avoir une grande partie du poireau qui va blanchir sous la terre. Les poireaux se plantent à 6 cm de profondeur et à 10 cm d'intervalle sur le rang.
Butter permet encore de limiter les apports d'eau en cas de fin d'été sèche. Faites-le de préférence avec un buttoir : sa pointe pénètre dans le sol en remuant la terre que ses versoirs lisses évacuent de part et d'autre, donnant ainsi une forme de butte.
Butter le poireau permet de le blanchir à sa base, la partie du poireau qui ne recevra pas de lumière restera blanche, et le poireau plus tendre sur une plus grande partie. Une fois buttées, les racines du poireau seront moins exposées à la chaleur du soleil, pendant l'été et notamment pendant les périodes sèches.
Besoins du poireau
Il ne supporte pas la fumure fraîche. Comme beaucoup de légumes-feuilles, il a des besoins élevés en azote. La fertilisation azotée ne doit toutefois pas être apportée en excès : cela peut favoriser l'apparition de la rouille, une maladie cryptogamique.