Pour des plongées loisirs ne dépassant pas les 12 mètres un palier de sécurité suffit. C'est un palier de 3 minutes à 3 mètres que tous les plongeurs doivent effectués en fin de plongée. Pour des plongées loisirs plus profondes il faut faire des paliers de décompression.
Un palier de sécurité est une procédure standard en plongée sous-marine pour toutes les plongées de plus de 10 mètres. Cette pause brève de 3 à 5 minutes à une profondeur de 5-6 mètres permet au corps du plongeur de se décompresser après un temps passé en profondeur.
réduisent, dans le cadre d'une respiration en surface (palier de surface) le temps d'intervalle surface avant d'effectuer une plongée successive. diminuent la fatigue après une plongée.
Parce que les apnéistes ne respirent pas : pas de gaz dissous dans le sang, donc pas de paliers à respecter.
La forme la moins grave (ou forme musculosquelettique) de l'accident de décompression, souvent appelée « bends », provoque généralement une douleur. Cette douleur se situe en général au niveau des articulations des bras et des jambes, du dos ou des muscles. Parfois la localisation de la douleur est difficile.
L'étape dangereuse de la plongée est la remontée.
Une plongée avec remontée lente se caractérise par un retour depuis le fond jusqu'au premier palier éventuel à une vitesse inférieure à 15 mètres par minute. La procédure de décompression consiste à inclure la durée de la remontée jusqu'au premier palier dans la durée de plongée.
Pour faire la manœuvre de Valsalva, vous devez inspirer légèrement, vous boucher le nez et souffler doucement pour faire monter la pression jusqu'à ce que les trompes d'Eustache s'ouvrent et que les tympans se rééquilibrent. Un petit claquement se produit alors dans les oreilles.
Retenir sa ventilation sous l'eau demande des efforts et une grande maîtrise de soi. Un entraînement efficace et une certaine force mentale sont nécessaires pour tenir en apnée sur la durée. La méditation peut être utile en vous fournissant l'apaisement et la concentration nécessaire sur les ressentis de votre corps.
C'est la règle de base : en plongée, il est indispensable de remonter lentement afin de laisser le temps à l'organisme d'éliminer l'azote, sans quoi on risque un accident de décompression. On estime qu'une remontée idéale n'excède pas 10 à 15 mètres par minute.
Les accidents de décompression sont surtout connus comme accidents de plongée frappant les plongeurs sous-marins qui respirent un gaz qui est à une pression supérieure à la pression de surface. La pression de l'eau environnante augmente à mesure que le plongeur descend et diminue lorsqu'il remonte.
Les symptômes de l'atteinte pulmonaire provoqués par les bulles de gaz qui atteignent les poumons par les veines, provoquent une toux, une douleur thoracique, ainsi qu'une gêne respiratoire qui s'aggrave progressivement (suffocation). Dans les cas graves, qui sont rares, un état de choc et le décès peuvent survenir.
Des accidents de décompression
En cas de stress, par exemple, l'équilibre peut soudain être rompu, le rythme cardiaque augmente de manière autonome, le sang est envoyé dans les mauvaises régions des poumons, et l'azote absorbé peut créer un accident à la remontée.
Il n'existe pas de paliers de décompression pour les apnéistes, ils peuvent descendre ou remonter au rythme qu'ils le souhaitent et rester en « bonne santé ».
- Si vous avez effectué une plongée de moins de 2h, sans paliers de décompression, un délai de 12h est à prévoir avant de prendre l'avion. - Dans le cas d'une plongée profonde, donc supérieure à 15 mètres, prévoyez un délai de 24h car votre organisme a plus d'azote à éliminer.
La narcose à l'azote, aussi nommée ivresse des profondeurs, est due à l'excès d'azote et agit sur le système nerveux en entraînant des troubles du comportement. Cet effet a été découvert en 1930 par Hill et Mac Leod. D'autres gaz ont également un effet narcotique : le xénon, le krypton et l'argon.
Pour les plus jeunes, il est possible de débuter l'apnée à partir de 8 ans à la condition de savoir nager et de présenter un certificat médical.
En compétition, la plongée libre fait partie des sports extrêmes en raison des risques inhérents à la recherche de la performance. Le record officiel de durée (apnée statique) sans inhalation de dioxygène pur est détenu par le Français Stéphane Mifsud et s'établit à 11 minutes et 35 secondes.
La « dynamique » : on progresse sous l'eau, à l'horizontale. Avec ou sans palmes. Mais pas besoin de viser le record du monde, qui est de 11 minutes 36 secondes en « statique » et de 316 mètres de longueur en « dynamique monopalme », pour goûter à l'ivresse de ce sport.
Il s'agit de souffler lentement par le nez au cours de la descente, tout en le pinçant, pour ouvrir les trompes d'Eustache et augmenter la pression de l'air dans l'oreille moyenne. Cette manœuvre ne doit être pratiquée qu'à la descente et non lors de la remontée, sous peine d'entrainer une perforation du tympan.
Il est donc déconseillé de plonger avec le nez bouché.
Différentes méthodes permettent l'équilibrage des pression. La manœuvre de Valsalva consiste à se pincer le nez et à souffler progressivement de l'air dans ses oreilles. Cette méthode n'est pas physiologique mais c'est la plus facile.
La méthode de Valsalva ou « d'équilibrage des pressions »
L'objectif est d'envoyer lentement et progressivement de l'air vers les trompes d'Eustache. En pratique, Il faut se pincer le nez et souffler doucement en continu, bouche fermée (comme si vous vouliez vous moucher).
Considérons un plongeur qui remonte de 20 m de profondeur en bloquant sa respiration. Les poumons du plongeur contiennent en moyenne 5 L d'air. Cette augmentation peut engendrer la rupture des tissus.
Prévenir et éviter l'ivresse des profondeurs
Pour éviter au mieux une narcose, privilégiez une plongée limitée à 30 mètres de profondeur. En effet, il est important de savoir que plus la plongée sera profonde, plus le risque de narcose sera élevé, alors soyez vigilants !
Pour éviter l'accident de décompression, il faut que le plongeur ait expulsé tout l'azote avant d'avoir remonté en surface. Cet accident survient à des personnes qui, après une plongée profonde ou prolongée, remontent trop vite ou sans respecter les paliers de décompression.