Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Ce chiffre devrait atteindre 50-65 % en 2025. D'ici à 2050, près de la moitié de la population mondiale vivra dans des zones où l'eau sera une denrée rare ; 90 % de la croissance démographique aura lieu dans ces zones.
La pénurie d'eau touche actuellement près de 700 millions de personnes dans 43 pays. En 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou régions touchés par une pénurie d'eau complète et les deux tiers de la population mondiale pourrait vivre dans des conditions de stress hydrique.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
Pour la directrice générale, cette pénurie d'eau est due à des années de sécheresse, mais également à un manque d'actions sur le territoire. Elle rappelle, que la principale ressource d'eau sont les nappes souterraines puisqu'un peu plus de 60% de notre eau potable provient d'une eau souterraine.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
La Terre ne manquera jamais d'eau.
Mais la question d'Antoine est très bonne car, avec le changement climatique, on nous annonce des sécheresses qui seront plus sévères dans certains régions du monde - ce qu'on oublie de nous dire, c'est que les précipitations doivent forcément augmenter à d'autres endroits du monde.
Le Brésil. Ce pays possède le plus grand volume de ressources renouvelables en eau douce, totalisant environ 8 647 Km3 par an. L'eau douce du Brésil représente environ 12 % des ressources mondiales en eau douce. La région amazonienne du Brésil contient plus de 70% de l'eau douce totale de ce grand pays.
L'état des réserves en eau en France est très rassurant : le pays dispose d'une ressource en eau disponible de 193 milliards de m3 par an alors que les besoins en eau du pays s'élèvent à 32 milliards de m3 an.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
© Atlasocio.com | Mis à jour le 05/03/2019
Les pays ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Ouganda, l'Éthiopie, et la Somalie.
Ceux-ci sont le Qatar, Israël, le Liban, l'Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l'Arabie saoudite, l'Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint-Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.
Autre problème : la pollution. Pesticides, bactéries, engrais et déchets industriels peuvent contaminer durablement les nappes . C'est le cas des nitrates utilisés en agriculture, qui s'infiltrent dans le sol et polluent les eaux phréatiques.
L'eau est une ressource limitée et renouvelable jusqu'à un certain point. Le cycle de l'eau est un cycle fermé, sans apports ni pertes à l'extérieur de la planète.
L'ONU, dans son dernier rapport, pointe un déficit en eau de 40% pour la planète d'ici à 2030.
Ainsi, il faut éviter de consommer l'eau du robinet de la Lituanie, des Îles Féroé, de la Turquie, de l'Albanie, de Chypre, du Monténégro, de la Bulgarie, de la Géorgie, de la Serbie, de la Roumanie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Macédoine du Nord, de la Moldavie et du Kosovo.
Un impact environnemental conséquent
De plus, les usines de dessalement produisent de la saumure (une eau très chargée en sel) qui a tendance à détruire la faune et la flore, pourraient avoir des conséquences sur le réchauffement des océans. Une solution peu viable sur le long terme.
La ressource en eau se raréfie en raison d'une consommation croissante et de la dégradation de l'environnement (rejets industriels, pollution chimique, eaux usées). L'agriculture doit encore faire sa révolution environnementale et considérablement freiner les rejets de nitrates et de pesticides.
L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : l'eau change d'état au cours de son cycle, passant de l'état gazeux à l'état liquide ou à l'état solide.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Le manque d'eau se répercute sur les sols et altère le développement de la végétation : les racines des plantes ne sont plus capables d'extraire le peu d'eau qu'il reste dans le sol. Le déficit pluviométrique peut aussi se répercuter sur le niveau d'eau dans les milieux : c'est la sécheresse hydrologique.
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).
La masse d'eau totale de l'hydrosphère n'évolue pas au cours des années, elle reste toujours constante : l'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines.
En effet, la principale cause est l'explosion démographique qu'a connue le monde et qui continue à s'accélérer. La population mondiale est passée de 6,5 milliards en 2005 à 7,3 milliards en 2015 et parallèlement, la demande en eau ne cesse d'augmenter.