En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
Quand le cœur arrête de battre, la circulation du sang vers les organes, comme le cerveau, est également interrompue.
Causes. L'arrêt cardiaque est causé par un problème électrique au niveau du cœur. Il survient lorsque le cœur se met brutalement à battre trop vite au point de "trembler" au lieu d'alimenter en sang le corps et le cerveau.
Essoufflement. Pâleur, sueur et faiblesse générale. Nausées, vomissements et parfois indigestion. Peur et anxiété.
Dans des cas similaires, les séquelles sont essentiellement neurologiques car le cerveau est un organe fragile. Il peut s'agir d'un coma prolongé, de troubles locomoteurs ou de troubles au niveau du langage et de la vision.
D'après une recherche américaine, les personnes souffrant d'apnée du sommeil présentent un risque beaucoup plus élevé que la normale de mourir d'une crise cardiaque au cours de la nuit.
Le bouche à bouche est une technique du secourisme pour insuffler de l'oxygène à une personne qui est en arrêt cardio-respiratoire. On parle également de ventilation artificielle.
Une crise cardiaque est un problème circulatoire (blocage d'un vaisseau qui alimente le cœur en sang) qui peut causer des lésions cardiaques irréversibles. L'arrêt cardiaque a pour origine un problème électro-physiologique (dysfonctionnement électrique du rythme cardiaque).
La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Mais l'infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque cardiovasculaire sont cumulés.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
L'arrêt cardiorespiratoire (ACR) est l'arrêt de la circulation du sang et de la respiration chez un individu.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
La mort subite cardiaque se définit comme une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l'heure qui suit le début des symptômes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue. Le moment et le mode de survenue sont inattendus.
À l'inverse, si le cerveau est détruit en premier – à cause d'un accident vasculaire, par exemple – la respiration s'arrête, faute de signal nerveux. Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne.
Lors d'un arrêt cardiaque, le sang n'arrive plus au cer- veau. C'est un choc pour le cerveau. Si un arrêt cardiaque dure plus de 5-6 minutes sans aucune réanimation, les cel- lules du cerveau peuvent s'abîmer. C'est ainsi que des lésions cérébrales appa- raissent avec des séquelles temporaires ou durables.
Il est situé entre les poumons, presque au centre de votre poitrine. C'est le muscle central du corps, et le tout premier organe à se former après la conception. Le cœur est situé dans la poitrine, entre les deux poumons.
La réponse de l'expert
D'autre part, il est très rare de faire un infarctus quand on est très jeune, à moins de fumer énormément et d'avoir des facteurs de risque.
Crise cardiaque chez les jeunes
Contrairement à une idée répandue, la survenue d'une crise cardiaque avant l'âge de 45 ans survient pour la moitié des cas chez des personnes ayant des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants et/ou consommateurs de drogues récréatives.
"Typiquement la douleur est thoracique gauche, avec une sensation d'étai et de serrement, favorisée par l'effort. Elle peut irradier dans la gorge, la mâchoire ou le bras gauche, il s'agit parfois d'ailleurs le seul signe, notamment chez les femmes", détaille le médecin.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
Le massage cardiaque est uniquement préconisé si la victime ne respire pas, ou de manière anormale. Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations.
-Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques (2 compressions par seconde). Pour cela, comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm. Vos bras doivent être bien tendus. Après chaque pression, laissez la poitrine reprendre sa position initiale pour permettre au sang de revenir vers le cœur.
si la personne ne respire toujours pas, placez votre bouche exactement sur la sienne, pincez son nez (pour que l'air ne s'échappe pas) et donnez-lui deux respirations artificielles. Chacune des respirations artificielles doit durer environ une seconde.