Un INR trop élevé traduit un surdosage, avec un risque hémorragique. Un INR trop bas traduit un effet anticoagulant insuffisant, avec un risque de thrombose.
Si l'INR est trop élevé, le sang est trop fluide et le patient peut être sujet à des bleus et des saignements, voire à des hémorragies. Il va donc falloir diminuer son dosage d'AVK. Si l'INR est trop bas, le patient peut souffrir notamment d'essoufflement, de pâleur inhabituelle, de malaise inexpliqué.
Dans ces situations, l'administration orale d'une petite dose de vitamine K permet une correction de l'INR (International normalized ratio) en 24 heures.
L'alcool étant toxique pour le foie, une consommation abusive peut le sidérer pendant quelques heures. Le foie n'est alors plus en mesure de synthétiser les facteurs de coagulation et, en cas de blessure, le risque est de saigner plus longtemps. Cela va avoir une répercussion sur l'INR qui sera augmenté.
Une fois mesuré le taux de prothrombine, l'INR permet de comparer le résultat à une norme. Le résultat normal de l'INR est de 1 (patient qui n'est pas anticoagulé). Les patients sous anticoagulants doivent se situer idéalement entre 2 et 3. Au-dessus de 4, il y a un risque important de saignement.
À titre informatif, voici quelques exemples de produits naturels qui pourraient influencer votre INR plus que le fait de manger des légumes verts: Ceux qui font augmenter l'INR: Boldo et fenugrec. Capsule d'ail.
Certains signes faisant suspecter un risque hémorragique doivent être rapidement signalés au médecin : présence de sang dans les selles ou les urines, saignements des gencives, bleus survenant spontanément, fatigue inhabituelle, pâleur importante.
Les anticoagulants injectables (type héparine, calciparine) ne nécessitent pas de restriction alimentaire spécifique. Bien qu'il soit raisonnable de limiter voire suspendre sa consommation de caféine, d'alcool, de nicotine ou des drogues illicites, car ces substances interagissent avec de très nombreux médicaments.
Une fois équilibré, l'INR doit être dosé au moins 1 fois par mois, et plus souvent si nécessaire. En cas de changement de posologie, un 1er contrôle doit être fait 2 à 4 jours après la modification de dose. Les contrôles doivent être répétés jusqu'à stabilisation, tous les 4 à 8 jours.
Trois options sont possibles : ◗ héparine non fractionnée (HNF) à la seringue électrique ◗ HNF sous-cutanée (2 ou 3 injections/j) ◗ héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sous-cutanée (2 injections/jour). être pris pour adapter les modalités du relais.
L'INR doit être fait au moins une fois par mois (plus souvent en début de traitement), le matin parce que l'AVK est généralement pris le soir (il n'est pas nécessaire d'être à jeun).
Les aliments riches en acides gras saturés, tels que la viande rouge et les produits laitiers entiers, peuvent contribuer à augmenter l'inflammation dans le corps et à épaissir le sang. Il est donc recommandé de limiter leur consommation pour maintenir une bonne fluidité sanguine.
Privilégier les aliments riches en oméga-3
Les aliments riches en oméga-3, comme les poissons gras, les noix, les graines et les huiles végétales, peuvent favoriser l'anticoagulation.
Principaux aliments contenant de la vitamine K
Certains aliments contiennent de la vitamine K en grande quantité et peuvent donc modifier votre INR en s'opposant à l'action des AVK. Ce sont principalement les légumes de couleur vert foncé comme le brocoli, les choux et les épinards.
Il est préférable que la prise ait lieu le soir, afin de pouvoir modifier la posologie dès que possible après les résultats de l'INR. Le traitement doit être débuté par une dose plus faible. En effet, la dose moyenne d'équilibre est plus faible chez le sujet âgé que chez le sujet jeune, habituellement ½ à ¾ de la dose.
Progressivement sa fréquence peut diminuer, mais il sera fait au moins une fois par mois. Il est préférable de toujours faire effectuer cet examen par le même laboratoire et de noter le résultat dans le carnet de suivi du traitement. En dehors de tout traitement par AVK, l'INR d'un sujet normal est ≤ 1,2.
La surveillance de l'INR permet de juger de la nécessité ou non d'augmenter ou de baisser les doses d'anticoagulants selon le chiffre obtenu et la valeur cible souhaitée. > Les personnes saines ou sans traitement anticoagulant ont un INR compris entre 0,8 et 1,2.
Par ailleurs, le paracétamol étant anticoagulant, il ne faut pas combiner la prise de Doliprane® avec un traitement anticoagulant sans avis médical.
Soyez attentif à prendre le médicament toujours à la même heure (une ou deux heures d'écart sont acceptables). Il est préférable de prendre l'anticoagulant le soir, cela permet d'ajuster votre traitement en fonction des résultats biologiques réalisés le matin.
le traitement anticoagulant empêche l'embolie pulmonaire de s'aggraver. l'organisme va aussi sécréter des substances qui font fondre le caillot. le caillot met souvent des semaines ou des mois à se dissoudre, et ce, plus ou moins complètement.
La caféine, du thé et du café, peut également s'ajouter aux effets anticoagulants des médicaments. Il est donc recommandé de consommer trois tasses maximum de thé ou de café par jour.
Le kiwi (16 µg/100 g) : dans cette liste il y a peu de fruits. Sachez toutefois que le kiwi contient de la vitamine K, tout comme le raisin (14 microgrammes) et les myrtilles (19 microgrammes).
Prévenir les secours en cas de surdosage et d'intoxication
Appelez immédiatement les secours (15) et placez la personne en position latérale de sécurité en attendant leur arrivée.
Une irrégularité des apports alimentaires en vitamine K sont causes d'instabilité de l'INR, le test de coagulation qui permet de surveiller et d'ajuster l'effet anticoagulant des antivitamine K.
Le principal risque associé à la prise d'un médicament anticoagulant est le risque hémorragique. Un accident hémorragique peut survenir avec tous les anticoagulants et à tout moment, mais il est plus fréquent et plus grave en cas de surdosage médicamenteux.