La négociation commerciale est un processus basé sur la communication. Elle intervient en fin de phase de vente et consiste à conclure un accord commercial entre plusieurs parties, celle qui vend le produit ou service et celle qui l'achète. On parle aussi d'entretien commercial.
En prenant pour acquis que les parties négocient de bonne foi, la négociation leur permettra de préparer un accord qui tient compte de leurs intérêts. Les négociations peuvent permettre de préserver et, dans certains cas, d'améliorer les rapports entre les parties lorsqu'une entente a été conclue entre elles.
La négociation commerciale est une démarche de communication ayant pour but de parvenir à un accord commercial. Ce processus passe par la confrontation des attentes, intérêts, positions et points de vue des négociateurs.
La négociation est destinée à trouver un terrain d'entente pour les différentes positions, intérêts, points de vue, objectifs… des deux parties. L'importance de la négociation réside dans les objectifs qu'elles visent à atteindre : Elle permet à l'entrepreneur d'avoir une marge dans la trésorerie de son entreprise.
Une bonne négociation sera celle qui réussira à instaurer un dialogue «ouvert» où chacun connaît son intérêt mais reste attentif aux arguments et contraintes de l'autre. Acceptez que l'on discute vos propositions et prenez en compte toutes les remarques.
Étape 1 : la préparation de la négociation. Étape 2 : la planification et l'organisation de la rencontre de négociation. Étape 3 : la négociation. Étape 4 : la rédaction de l'entente.
La négociation commerciale n'a qu'un seul objectif, qui est de parvenir à un accord. Les protagonistes ont donc intérêt à s'entendre. Une zone d'entente va être recherchée par le vendeur et l'acheteur car celui-ci veut combler son besoin et celui-là veut commercialiser son produit.
Le Larousse de 1923 en deux volumes établit clairement la différence : est négociant celui qui fait le commerce alors que le négociateur est « celui qui négocie une affaire considérable auprès d'un Prince ou d'un État, et, par extension, celui qui négocie une affaire quelconque ».
Les méthodes OSIRIS (outil 1) et ATROCE (outil 2). L'angle alpha (outil 3) pour visualiser l'angle des objectifs maximum et minimum. Les plages de négociation (outil 4) pour comparer les priorités de ses objectifs avec celles des interlocuteurs.
Un accord est acceptable dès lors que son coût est inférieur à celui de la MESORE. Dans le cas contraire, si le coût de l'accord sur la table est supérieur à la MESORE, le négociateur à tout intérêt à faire échouer sa négociation. C'est en ce sens que nous pourrons alors dire qu'il l'a réussi.
Si les enjeux de la négociation sont, au départ, différents entre les acteurs, la recherche d'une solution acceptable pour tous, mais sans abandon des valeurs fortes de chacun, constitue bien le fond d'une pratique de négociation réussie.
La négociation gagnant/gagnant vise à maximiser le but commun en maximisant les intérêts de chacun. Elle repose sur une exploration approfondie des besoins qui sous-tendent les demandes, et la recherche commune de solutions créatives susceptibles de répondre au mieux à ces besoins.
La négociation est un art et se fait au long d'une discussion, donc soyez audacieux. Affichez d'emblée une exigence élevée, qui n'est pas le prix que vous visez réellement. Ainsi, si une veste est vendue à 30 euros et que vous voulez l'obtenir à 20 euros, proposez 15 euros voire en-dessous.
Tenter d'obtenir en discutant. Synonyme : composer, débattre, discuter, s'entendre, monnayer, parlementer, traiter, transiger.
Privilégiez un terrain « neutre » et adapté à votre stratégie. Mieux vaut organiser une réunion de négociation sur un terrain neutre, mais en définitive, sur celui de votre choix! Le lieu dans lequel vous allez vous rencontrer et échanger jusqu'à trouver un accord joue un rôle capital, trop souvent négligé.
Face à de nouvelles confrontations, il décode le comportement de son interlocuteur, élabore de nouvelles stratégies et va même jusqu'à évaluer sa propre performance. Puis il prend du recul et, sans complaisance, il conclut que la négociation est un art nourri d'expérience, de psychologie et d'intuition.