Description. ITER est le plus grand projet scientifique mondial des années 2010. Il contiendra le plus grand réacteur à fusion nucléaire du monde lors de son achèvement en 2025.
Dautray (ex patron du CEA). Voici les raisons principales du refus d'ITER. Tout à fait officiellement, l'objectif d'ITER est d'essayer de maintenir une réaction de fusion nucléaire pendant… 400 secondes (voir le site officiel : www.itercad.org/intro_fr.html).
Deuxième « segment » de la chambre à vide finalisé La deuxième « section » de 40 degrés de la chambre à vide ITER sera finalisé au mois d'avril 2022. Construit autour du secteur n°1(7) fourni par la Corée, ce « sous-assemblage » a été finalisé plus vite que le premier grâce aux enseignements tirés.
D'après la roadmap de l'Union européenne, ITER sera suivi par « DEMO », un démonstrateur de la faisabilité économique de la fusion. Des projets concurrents sont en cours de développement, aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en Chine. En cas de réussite, la fusion pourrait changer le cours de la civilisation.
Selon le calendrier officiel d'ITER, les premiers essais interviendront vers 2025 et seront suivis, s'ils s'avèrent concluants, de nouveaux essais dans les décennies qui suivent. En somme, pas de projets de fusion nucléaire avant 2050, dans le meilleur des cas.
Aucun risque de fusion du cœur : Un accident nucléaire de type Fukushima ne peut pas se produire dans un réacteur de fusion. Les conditions propices aux réactions de fusion sont difficiles à atteindre ; en cas de perturbation, le plasma se refroidit en l'espace de quelques secondes et les réactions cessent.
Cette réaction nécessite une température très élevée, comme celle que l'on trouve au cœur des étoiles. On peut y parvenir en bombardant les isotopes d'hydrogène par un faisceau laser très intense. L'inconvénient de cette méthode est qu'elle est très liée aux applications militaires.
Il atteindrait sa pleine puissance au mieux en 2035, mais sans la certitude de devenir énergétiquement viable. Pour ce qui est des premiers réacteurs prévus pour une utilisation industrielle plus rentable que la fission, certains experts s'accordent à dire qu'il faudra attendre au moins 2040-2050.
La difficulté réside dans l'énergie cinétique très élevée de ces neutrons : 14,1 MeV soit environ 7 fois plus que celle des neutrons « rapides » produits par les réactions de fission.
La fusion nucléaire n'utilise pas de matières fissiles comme l'uranium et le plutonium (le tritium radioactif n'est pas un matériau fissile ni fissionnable). De plus, un réacteur de fusion ne contient pas d'éléments susceptibles d'être utilisés pour fabriquer des armes nucléaires. Pas de fusion du cœur possible.
Le 15 septembre 2022, le Conseil ITER a nommé Pietro Barabaschi le quatrième* directeur général d'ITER Organization. Le nouveau directeur général prendra ses fonctions au mois d'octobre.
Le 30 décembre 2021, les chercheurs et ingénieurs de l'Institut de Physique des Plasmas de l'Académie des Sciences à Hefei en Chine, ont réussi à maintenir un plasma de fusion à une température de 70 millions de degrés pendant plus de 17 minutes (1056 secondes) dans le tokamak EAST.
Le but d'ITER est de démontrer la faisabilité technique et scientifique d'utiliser l'énergie de fusion comme une future source de production d'énergie sur terre.
La fusion nucléaire permet à partir de deux atomes très légers (par exemple le deutérium et le tritium) de créer des atomes plus lourds. La réaction ne pourra jamais s'emballer car ce n'est pas une réaction en chaîne. La moindre poussière dans le tokamak stoppera la réaction.
L'Europe assume la plus grande partie du coût de construction de l'installation (45,6 %); la part restante est assumée de manière égale par la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les États-Unis (9,1 % chacun).
[1/3] Le futur réacteur de fusion nucléaire Iter, dans les Bouches-du-Rhône, consommera autant d'énergie qu'il en produira. Ce projet immense est aussi bien plus coûteux que prévu : 44 milliards d'euros.
Le Comité Industriel ITER (C2I) œuvre pour optimiser les retombées économiques sur la région en développant les relations entre ITER et le tissu industriel local, particulièrement lors des phases de construction et d'assemblage.
L'installation ITER est actuellement en cours de construction en France, dans le département des Bouches-du-Rhône.
La chaleur produite par ces réactions de fission va servir à produire de la vapeur, laquelle va faire tourner une turbine électrique. Ce point est commun à toutes les centrales. Pour arrêter le réacteur, c'est-à-dire pour stopper la réaction en chaîne, il faut agir sur la production des neutrons, ou les capturer.
C'est pourquoi les recherches en fusion se concentrent majoritairement sur la réaction entre deux isotopes de l'hydrogène : le deutérium et le tritium, étant la plus « facile » à réaliser bien qu'elle nécessite tout de même d'atteindre une température d'environ 150 millions de degrés.
Dans un réacteur à fusion, la température du plasma devra atteindre 150 millions de degrés Celsius.
De gros risques financiers
Aussi, une fusion-acquisition coûte généralement cher. Le prix de la cible peut être surévalué, sans compter les coûts cachés. Une telle opération demande donc une excellente santé financière. "Il faut avoir les reins solides financièrement.
Sur Terre, pour récupérer de l'énergie, les scientifiques tentent d'utiliser la fusion de deutérium et de tritium, deux isotopes de l'hydrogène (noyaux contenant un proton et un ou deux neutrons). Cette réaction donne elle aussi naissance à un noyau d'hélium très chaud, et libère un neutron de grande énergie.
Les dangers du nucléaire
Ceux du nucléaire sont bien connus : risques d'accident grave, irradiation diffuse, risques liés à la gestion des déchets, risques de prolifération.
Aucun danger, buvez à volonté, rassurent les autorités. On peut boire au robinet sans modération: les autorités ont écarté toute inquiétude sur la qualité de l'eau potable, suite à un communiqué alarmiste d'une association dénonçant une "contamination" radioactive au tritium suivi de rumeurs en région parisienne.