Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Buvez seulement quand vous sentez bien. Ne buvez pas d'alcool au moins deux jours par semaine ou ne buvez pas 5 jours sur 7, seulement le week-end et lors de fêtes: cela fonctionne pour beaucoup de personnes car c'est clairement déterminé. Retirez l'alcool de votre rythme quotidien.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
Le Nalméfène est un traitement ponctuel. Il doit être pris chaque fois que le patient envisage de consommer de l'alcool et il est fait pour réguler l'envie de boire. Le Baclofène est un traitement fait pour diminuer le plaisir lié à la consommation d'alcool.
Le test DETA : il s'agit d'un questionnaire très court de 4 questions, qui permet d'aller à l'essentiel et de détecter de manière simple et efficace un comportement alcoolique. Le test AUDIT : c'est un questionnaire en 10 points, qui analyse votre consommation d'alcool sur les 12 derniers mois.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
La potomanie est une pathologie principalement psychiatrique qui se caractérise par un besoin irrépressible de boire de l'eau. Cette consommation excessive d'eau, jusqu'à 10 litres ou plus par jour, peut devenir mortelle, car l'organisme ne peut pas tout assimiler.
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
L'alcoolodépendance est une addiction à l'alcool sous forme de boissons plus ou moins « fortes ». La consommation répétée de boissons alcoolisées peut prendre différentes formes selon le rythme de consommation et la quantité d'alcool ingérée.
Si lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n'êtes plus, au moins sur le moment, maître de votre consommation. Repérer les augmentations de consommation, ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont des signes qui peuvent vous alerter.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Des services d'écoute téléphonique. Si vous avez un problème avec l'alcool, il faut oser en parler. Vous pouvez le faire, de manière anonyme, en appelant des services d'écoute. Fil Santé Jeunes : 0800 235 236 (tous les jours de 9h à 23h).
Si le patient se sent prêt à réduire ou cesser sa consommation d'alcool, le médecin lui conseille en général de consulter un spécialiste en alcoologie, soit dans un service hospitalier spécialisé, soit dans un Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA).
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Les causes
La soif est accentuée par plusieurs facteurs : la consommation d'aliments très salés ou très sucrés, la baisse de la tension artérielle, mais aussi la fièvre, la prise de certains médicaments, le stress, l'exercice physique, etc.