Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Buvez seulement quand vous sentez bien. Ne buvez pas d'alcool au moins deux jours par semaine ou ne buvez pas 5 jours sur 7, seulement le week-end et lors de fêtes: cela fonctionne pour beaucoup de personnes car c'est clairement déterminé. Retirez l'alcool de votre rythme quotidien.
A quoi sont-elles dues ? Les études montrent que l'alcool perturbe fortement l'hippocampe, cette zone cérébrale qui joue un rôle de premier plan dans les processus de mémorisation. Le sujet vit des informations que son cerveau ne peut plus encoder pour les stocker sous forme de souvenirs à long terme.
Selon une étude publiée dans Clinical Psychology Science et relayée par nos confères du New York Post, l'état d'ébriété d'un individu révèle sa réalité et sa vraie personnalité. Un test a été effectué sur un groupe de 156 participants volontaires.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
Le test DETA : il s'agit d'un questionnaire très court de 4 questions, qui permet d'aller à l'essentiel et de détecter de manière simple et efficace un comportement alcoolique. Le test AUDIT : c'est un questionnaire en 10 points, qui analyse votre consommation d'alcool sur les 12 derniers mois.
Enfin quelques "trucs" : buvez des boissons non alcoolisées aussi, n'imitez pas les autres mais centrez-vous sur votre ressenti (tout le monde ne réagit pas de la même manière à l'alcool), gardez votre verre plein le plus longtemps possible pour éviter qu'on ne vous resserve trop souvent.
Transpiration excessive, tremblements, perte d'équilibre sont les principaux symptômes. L'irritation, des actes violents ou encore, les delirium tremens sont les manifestations psychiques qui peuvent conduire au déclic".
Si lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n'êtes plus, au moins sur le moment, maître de votre consommation. Repérer les augmentations de consommation, ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont des signes qui peuvent vous alerter.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
La pauvreté, l'isolation sociale, une éducation déficiente et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool.
Des services d'écoute téléphonique. Si vous avez un problème avec l'alcool, il faut oser en parler. Vous pouvez le faire, de manière anonyme, en appelant des services d'écoute. Fil Santé Jeunes : 0800 235 236 (tous les jours de 9h à 23h).
Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement. L'alcool favorise les relations interpersonnelles.
Le phénomène est rarissime apparemment, mais il existe bel et bien : on appelle ça le syndrome de l'autobrasserie ou de l'auto fermentation. avec : Amine Benyamina (psychiatre addictologue).
Altérations au niveau du cerveau
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau.
Lorsqu'on demande à des experts et à des intervenants en toxicomanie s'il est possible pour un « ancien alcoolique » de boire à nouveau, de façon raisonnable, après avoir effectué une cure de désintoxication, la réponse est pratiquement toujours la même: tout dépend de la gravité et des niveaux de risque de la maladie ...
Il est scientifiquement prouvé qu'arrêter l'alcool permet de perdre du poids. En une seule semaine vous pouvez éliminer de 0.5 kg à 2 kgs. Au bout de quatre semaines, la perte de graisse est plus marquée et on commence à percevoir un vrai changement.