"Quand on s'endort, il y a une perte progressive du tonus musculaire. Seulement, si ce relâchement est trop rapide par rapport au cerveau, ce dernier le perçoit comme une chute et tente de reprendre le contrôle en contractant les muscles", explique la scientifique.
L'hypotension orthostatique
Pendant le sommeil, il arrive que l'on change de position : tourner la tête, se lever brusquement. On parle ainsi de vertige violent au réveil. C'est l'hypotension orthostatique. Elle survient au moment où l'individu passe de la position allongée à la position debout.
Les sursauts de sommeil soudains et totalement involontaires sont provoqués par les myoclonies (contraction des muscles). Dans certains cas, ils peuvent être accompagnés d'hallucinations hypagogiques qui entraînent une sensation de chute dans les premiers moments de sommeil.
La paralysie du sommeil s'explique par l'intrusion imprévue de cette atonie musculaire lors d'une transition entre veille et sommeil et, très probablement, par le fait que le sujet devenu éveillé et conscient perçoive cette absence de tonus musculaire.
Le fait de lire a un effet immédiat sur le cerveau. Le corps et l'esprit se détendent au bout de quelques minutes grâce au travail répétitif (et fatigant) des yeux. Lire est bon pour le moral et permet en effet de placer son corps et son esprit dans un état capable d'accueillir le sommeil rapidement.
Un décalage entre les muscles et le cerveau
"Quand on s'endort, il y a une perte progressive du tonus musculaire. Seulement, si ce relâchement est trop rapide par rapport au cerveau, ce dernier le perçoit comme une chute et tente de reprendre le contrôle en contractant les muscles", explique la scientifique.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
La paralysie du sommeil est un phénomène encore assez mal connu bien que relativement répandu. Ceux qui en sont les victimes se réveillent en pleine nuit incapables de bouger et avec une sensation d'étouffement parfois accompagnée d'hallucinations visuelles ou auditives.
Fait n°1 : Elle se manifeste par des expériences impressionnantes mais pas dangereuses. Alors même que l'ensemble des symptômes liés à ce trouble, comme les hallucinations qui l'accompagnent, sont fréquemment rapportées comme étant angoissantes, la paralysie du sommeil est sans gravité.
Au cours d'une expérience de paralysie du sommeil, la personne se réveille sans pouvoir bouger, ni parler. Les seuls muscles actifs sont les muscles oculaires et les muscles respiratoires. La sensation est similaire à celle d'un rêve éveillé. Les crises sont le plus souvent courtes et n'excèdent pas quelques minutes.
La somniloquie est un trouble du sommeil qui se caractérise par le fait de parler pendant son sommeil. Rires, pleurs, chuchotements, cris, phrases complètes...
Ronflements, sommeil agité, troubles de la respiration nocturne, somnolence dans la journée, fatigue, sont des symptômes évocateurs d'apnée du sommeil. Le diagnostic est confirmé par un enregistrement du sommeil qui précise également le degré de sévérité du syndrome d'apnée du sommeil.
Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) est un trouble fréquent provoquant de courts épisodes de vertige (fausse sensation de mouvements ou de tournis) en réponse à des changements de position de la tête qui stimulent le canal semi-circulaire postérieur de l'oreille interne.
Les vertiges neurologiques
Les manifestations sont en général plutôt une instabilité à la marche, que des vrais vertiges rotatoires, mais tout est possible. Il existe en général d'autres symptômes : céphalées, troubles visuels, troubles de la marche, troubles de l'élocution …
Manque de Magnésium : Les vertiges peuvent parfois être la conséquence d'une carence en magnésium.
La cataplexie est la perte soudaine du tonus musculaire sans que la personne perde connaissance. Les personnes narcoleptiques ressentent également parfois des hallucinations ou des paralysies du sommeil de quelques secondes, au réveil ou en s'endormant.
À l'instar de l'insomnie ou de l'apnée du sommeil, la paralysie du sommeil est considérée comme un trouble du sommeil, mais pas comme une maladie. Elle est toutefois retrouvée chez les personnes narcoleptiques (des personnes qui ne contrôlent par leur sommeil et peuvent s'endormir à n'importe quel moment).
La paralysie faciale de Bell (un type de paralysie du nerf facial) est une faiblesse ou paralysie soudaine des muscles d'un côté du visage due à un trouble du 7e nerf crânien (nerf facial).
Notre cerveau fait un énorme travail, en dehors du fait de simplement regarder et constater ce qui se passe à première vue. Lorsque l'on marche dans la rue et qu'on a la sensation d'être regardé, c'est qu'il reçoit différents signaux qui ne proviennent pas forcément directement de notre champ de vision.
La scopesthésie ou effet de regard psychique est un phénomène supposé dans lequel les humains détectent par des moyens extrasensoriels qu'ils sont observés. L'idée est explorée pour la première fois en 1898 par le psychologue Edward B.
On peut estimer que le fait de parler en dormant survient lorsque l'on est confronté à un épisode de stress ou un changement important dans son quotidien. Il s'agit peut-être aussi d'un comportement lié au rêve du dormeur. Aucune hypothèse n'a pour l'heure été avérée par la science.
Pour la plupart d'entre nous, la durée idéale de la sieste est de 10 à 20 minutes, de préférence entre 12 h et 15 h. Si possible, buvez une boisson contenant de la caféine tout de suite avant. Faire la sieste peut s'avérer un complément sain à une saine hygiène du sommeil.
L'émotion bloqué Si un réveil inopiné entre 4 h et 6 h du matin peut correspondre à un problème de digestion, il peut également avoir un lien avec le psychique.
Si vous rencontrez des difficultés pour dormir, l'explication à votre état est toute trouvée. En revanche, il faut s'inquiéter quand la fatigue devient chronique sans que vos nuits soient écourtées. Si vous êtes gagné par un sentiment de lassitude et exténué en permanence, il est préférable de consulter.