Ce trouble fait partie de ce que l'on appelle les troubles du contrôle des impulsions. Selon les recherches, 80 % des personnes atteintes de ce trouble présentent souvent un autre problème de santé mentale, les plus courants étant l'anxiété, l'autisme ou le trouble bipolaire.
La perte de contrôle, la pulsion face à une émotion négative arrive lorsqu'on n'arrive pas à mettre en mots ce qui se passe. En définitive mon conseil serait que vous vous offriez quelques séances avec un psychologue pour essayer d'en parler et d'explorer ce que cela recouvre.
Il se peut que vous avez appris à éviter l'expression de colère comme mécanisme de défense parce que vous avez vécu des expériences néfastes avec la colère. Difficultés sociales ou en lien avec la timidité. Montrer ce type d'émotions lorsque l'on présente certaines difficultés sociales n'est pas évident.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
Peut-être faites-vous face à une situation financière stressante causée par les fluctuations du marché ou à un patron exigeant et sournois qui semble vouloir vous rendre la vie difficile. Peut-être que votre angoisse est tout simplement causée par la lenteur de la circulation pendant votre trajet du matin.
Un manque de confiance et une estime de soi qui repose totalement sur le regard de l'autre. Les symptômes de la dépendance affective procurent à la personne concernée un sentiment d'insécurité affective. Elle se trouve incapable, incompétente et a l'impression de ne pas être aimée…
Pratiquez la respiration profonde : Les techniques de respiration peuvent vous aider à faire face aux comportements impulsifs. En fait, cela peut vous aider à gérer le stress, à réguler votre humeur et à réduire ce type de comportement.
Impulsif/Impulsive : Ce terme désigne une personne qui réagit rapidement et sans réflexion à des situations, ce qui peut inclure des cris et des éclats de colère.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Colère. Les personnes atteintes de trouble de la personnalité borderline ont des difficultés à contrôler leur colère, elles s'irritent souvent de façon injustifiée et excessive. Elles peuvent exprimer leur colère par des sarcasmes cinglants, de l'amertume ou des diatribes virulentes.
La rage survient lorsque l'ocytocine, la vasopressine, et la corticolibérine sont rapidement libérées de l'hypothalamus. Cela résulte d'une hypophyse produisant et libérant une large quantité d'hormones corticotropes, ce qui oblige le cortex surrénalien à libérer des corticostéroïdes.
Selon la neuropsychologie, l'agressivité serait due à un réflexe pré-programmé au niveau neurologique, en lien avec le vécu personnel et le contexte socio-culturel. L'agressivité peut aussi être associée à certaines pathologies, telles que la psychose, la névrose ou l'épilepsie.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile… Il est généralement plus simple de détecter l'impulsivité chez l'autre, tandis qu'on a du mal à la reconnaître chez soi-même.
Le psychiatre se charge de ce diagnostic.
Alors, quand faut-il agir ? Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Pour éviter que la situation ne s'envenime, un seul mot d'ordre : ne pas rester seul. Plusieurs structures peuvent vous aider à sortir de cette mauvaise période. Bouleversements physiques et hormonaux, choix d'orientation, quête d'indépendance, nouveaux rapports à l'autre, découvertes des injustices du monde …
Peut-on changer quand on est trop impulsif ? Oui, en commençant par arrêter de dire « Je suis comme ça, un point c'est tout ! » L'impulsivité est un comportement qu'on s'autorise et qui devient une habitude. Le remède à cette « explosion » vers l'extérieur est de revenir vers soi.
Même si l'impulsivité n'est pas une maladie comme telle, elle est clairement liée au TDAH, à la toxicomanie, à la dépression et même au suicide.