C'est la décomposition de la sueur provenant des glandes apocrines par les bactéries vivant à la surface de la peau qui est la principale cause de l'odeur de transpiration.
En fait, l'odeur corporelle est due aux bactéries qui décomposent les protéines et les huiles. Notre corps abrite des millions de bactéries inoffensives qui participent à la défense naturelle de la peau. Elles vivent et prolifèrent dans des environnements humides et riches en nutriments, comme nos aisselles.
Portez un pyjama léger, fabriqué à partir de matières naturelles. Buvez de l'eau pour éviter une déshydratation. Evitez de consommer des boissons excitantes (café, alcool) ou un repas lourd ou trop épicé, avant de dormir. Attendez plusieurs heures après le repas avant de vous coucher (2 à 3h idéalement)
Des scientifiques ont découvert que des dizaines de maladies dégageaient une odeur particulière. Le diabète peut donner à l'urine une odeur de pomme avariée et la fièvre typhoïde donne au corps une odeur de pain cuit. Pis encore, la fièvre jaune donnerait apparemment à la peau la même odeur que celle d'une boucherie.
Pourquoi je dégage une mauvaise odeur ? Une mauvaise odeur corporelle est généralement liée à la transpiration des aisselles. Elle peut être aggravée par le port de matières synthétiques, peu respirantes, qui emprisonnent les odeurs.
Des affections telles que l'hyperhidrose, l'infection bactérienne de la peau, les problèmes thyroïdiens ou les maladies rénales peuvent entraîner une augmentation de la production de sueur et de son odeur.
Certaines personnes se plaignent de ressentir une mauvaise odeur sur elles ou autour d'elles : c'est ce qu'on appelle la cacosmie. Méconnu du grand public, ce trouble de l'odorat assez rare doit être pris au sérieux. Il impose une consultation chez un ORL pour en identifier la cause et trouver le traitement adapté.
Une alimentation trop riche en protéines animale, en ail, en oignons, en café, peut être la cause d'odeurs plus fortes que habituellement.
Les huiles essentielles, telles que l'huile de lavande et l'huile de tea tree, sont connues pour leurs propriétés antibactériennes et antifongiques. En les appliquant diluées sur la peau, elles peuvent aider à réduire les odeurs et à prévenir la croissance des bactéries responsables de la mauvaise odeur des aisselles.
Souffler dans sa main ne suffit pas. Il vaut mieux lécher la peau située à l'intérieur de votre poignet, attendre 10 secondes que la salive sèche, et sentir votre poignet. Si une odeur désagréable se dégage, vous souffrez d'halitose.
Talc et huile essentielle
Si l'on est encore chez soi mais que l'on a terminé le déodorant, il est possible d'appliquer du talc ou du bicarbonate de soude afin de prévenir la sudation mais aussi absorber l'humidité. Il est également possible de pallier aux odeurs avec quelques gouttes d'huiles essentielles diluées.
Privilégiez donc les zones sensibles et chaudes telles que les poignets, l'intérieur des coudes, le creux derrière les oreilles, la nuque… En bref, toutes les zones de pulsation sanguine dites « zones pulsatiles ». Pourquoi ces zones en particulier ? Car la chaleur permet une meilleure diffusion des odeurs !
Attention : certaines solutions peuvent être agressives si vous avez la peau sensible, ou si vous venez de vous épiler. Ça risque de piquer ! Le citron : grâce à son acidité naturelle et à ses propriétés anti-bactériennes, c'est un véritable destroyer de bactéries. Et en plus, il sent bon !
L'odeur peut par ailleurs être contrôlée par le rasage des aisselles. Les vêtements doivent également être lavés fréquemment. Les personnes peuvent aussi rapidement retirer et laver les vêtements dans lesquels elles ont transpiré et utiliser des déodorants ou des antitranspirants.
Il est crucial de se laver régulièrement les aisselles avec un savon antibactérien doux pour éliminer les bactéries responsables de l'odeur. En plus de la douche régulière, il est recommandé de changer de vêtements tous les jours, en privilégiant ceux en fibres naturelles qui permettent à la peau de respirer.
QU'EST-CE QUI EXPLIQUE L'ODEUR VINAIGRÉE? Les bactéries provenant des glandes sébacées du corps décomposent la transpiration en acide propionique, qui vient de la même famille que le vinaigre.
Éviter les vêtements serrés : les vêtements serrés peuvent retenir la chaleur et l'humidité, créant un environnement propice à la prolifération bactérienne. Évitez de croiser les jambes : on respire encore moins de l'entre-jambe les jambes croisées ! Ne restez pas assis trop longtemps. Levez-vous souvent pour « aérer !
C'est le cas de l'ail, de l'oignon, du curry, des aliments riches en protéines animales (viande rouge, œuf…) ou encore de l'alcool. Certaines matières ne laissent pas respirer la peau, ce qui favorise la macération de la transpiration et a fortiori la prolifération des bactéries qui se trouvent à la surface de la peau.
La chaleur ouvre les pores et permet à la peau de mieux s'imprégner de l'odeur. Veillez aussi à bien vous hydrater avant de vous parfumer. Se tartiner de crème hydratante permet de révéler toutes les notes du parfum et de le faire tenir (merci les corps gras <3).
Choisissez un soin lavant intime adapté à la zone intime. Evitez les toilettes intimes excessives et les douches vaginales : une hygiène intime trop fréquente déséquilibre la flore vaginale et peut entrainer l'apparition d'infections vaginales dont les symptômes peuvent être des pertes vaginales malodorantes.
Appliquer le lait corporel associé à son parfum permet de maximiser la tenue de celui-ci. En effet, le parfum tient davantage sur une peau hydratée que sur une peau sèche. Lorsque le parfumage a lieu après l'application du lait corporel, le parfum est alors « verrouillé ».
Pour résumer, évitez les parfums ou les produits irritants ; pratiquez votre toilette intime 2 fois par jour maximum, en utilisant si possible, de l'eau tiède ou un savon au ph neutre. Un savon dédié à l'hygiène intime ou doux. Et ne frottez pas trop fort sous peine d'irritations !
Les phrases les plus simples seront les plus efficaces : « Tes odeurs corporelles sont fortes, je suis gêné ! ». Il est aussi possible demander une action de la part de son interlocuteur : « Peux-tu y remédier ? ».