La combustion incomplète a lieu quand la quantité de comburant est insuffisante pour permettre la réaction complète du combustible ou lorsque le temps de contact, à une température rendant la combustion possible, est trop faible.
Lors d'une combustion incomplète, la flamme prend une couleur jaune. Lorsque la quantité de carbone produite par une combustion incomplète est importante, il se forme une fumée noire.
La combustion du carbone est l'oxydation du carbone C par le dioxygène O2. Deux réactions sont possibles, selon la disponibilité du dioxygène : C + 12 O2 → CO (combustion incomplète) ; C + O2 → CO2 (combustion complète).
Quand il y a assez de dioxygène (réactif en excès), la combustion d'une matière première est complète. Elle produit du dioxyde de carbone et de l'eau (avec les hydrocarbures). Quand il n'y a pas assez de dioxygène, la combustion est dite incomplète.
Un indice, c'est la couleur de la flamme : bleue, pratiquement tout le combustible est transformé en vapeur d'eau et en CO2 (combustion complète), orange, une partie seulement est transformée en vapeur d'eau et en CO2 (combustion incomplète).
On dit que la combustion est incomplète : Il se forme du carbone et aussi un gaz, incolore et inodore, le monoxyde de carbone (gaz toxique, voire mortel). Lorsque la flamme est bleue, cela signifie que la combustion est complète, et il ne se forme que du dioxyde de carbone et de l'eau.
Une vitre est encrassée, du noir sur les parois, des morceaux de bois non consumés, sont les signes d'une mauvaise combustion, de perte d'efficacité et aussi de pollution.
Une combustion peut être complète ou incomplète. Alors qu'une combustion complète produira du CO 2, de l'eau (H 2O) et de la chaleur, une combustion incomplète produira des gaz toxiques (monoxyde de carbone) et présentera des risques d'incendie et d'explosion.
Il existe essentiellement deux types de flammes ou combustion : ce sont la déflagration et la détonation ; mais il est possible, avec certaines réserves, d'en considérer un troisième, l'explosion.
L'incendie est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l'espace. Pour qu'un incendie survienne, 3 conditions doivent être réunies : la présence d'un combustible, celle d'un comburant (en général, l'oxygène de l'air) et celle d'une source d'inflammation (étincelle, flamme, chaleur…).
III Combustion incomplète du butane
Au cours de cette combustion, il se forme également divers gaz : vapeur d'eau, dioxyde de carbone et monoxyde de carbone (mortel).
II) La combustion du carbone :
On remarque que lors de la combustion, la carbone brûle vivement. Il se dégage beaucoup de chaleur et de lumière. A la fin, une partie du carbone a disparu. De plus Page 2 si la combustion s'arrête c'est parce qu'il n'y a plus de dioxygène.
Le butane brûle en présence d'oxygène, la combustion complète du butane entraîne donc la formation de vapeur d'eau et de dioxyde de carbone. Lorsque la combustion du butane est incomplète en raison d'une présence insuffisante d'oxygène, cela créé également du carbone ou du monoxyde de carbone.
En augmentant le débit de gaz, la combustion du butane produit des particules de carbone en plus du dioxyde de carbone et de l'eau, On dit que la combustion est incomplète car ces particules de carbone peuvent encore brûler. Ce sont ces particules portées à incandescence qui donnent à la flamme sa couleur jaune.
Un comburant, soit une substance qui entretient la combustion, principalement le dioxygène (O2) . Une température suffisamment élevée permettant d'atteindre le point d'ignition: c'est la température qui permet de fournir suffisamment d'énergie pour amorcer la combustion.
Autrement dit, afin d'obtenir une combustion totale, il faut faire passer plus d'air (ayant environ 21 p. 100 d'oxygène par volume) par le brûleur qu'il n'est nécessaire du point de vue chimique. Cet excès d'air accélère le mélange air-combustible.
La combustion est une réaction d'oxydoréduction, en l'occurrence l'oxydation d'un combustible par un comburant : le combustible est le corps qui est oxydé durant la combustion ; c'est un réducteur, il perd des électrons ; le comburant est le corps qui est réduit ; c'est un oxydant, il gagne des électrons.
L'extincteur à dioxyde de carbone éteint les flammes par étouffement, en repoussant l'oxygène. La neige pulvérisée est froide, mais n'a qu'un pouvoir de refroidissement limité. Le froid ne contribue donc pas à la lutte anti feu.
Comburant, combustible et énergie d'activation, les trois socles d'une combustion. Une combustion nécessite la présence des trois éléments suivants : un combustible (gaz, bois, fioul), un comburant (oxygène en général) et une énergie d'activation (étincelle, flamme etc.).
Lorsque du méthane brûle, deux corps sont consommés : le méthane (combustible) et le dioxygène (comburant). Deux corps nouveaux se forment : le dioxyde de carbone, mis en évidence grâce à l'eau de chaux, et de l'eau mise en évidence avec du sulfate de cuivre anhydre. Il s'agit donc d'une transformation chimique.
Ne pas boucher les aérations, ramoner les cheminées, vérifier les appareils de chauffage avant l'hiver, ….. La combustion incomplète du butane produit du carbone Mais elle peut aussi produire un gaz incolore, inodore mais très toxique : le monoxyde de carbone.
On s'expose alors à deux risques : La quantité de dioxygène dans l'air étant trop faible, les poumons ne peuvent oxygéner suffisamment le sang et donc le cerveau. Ceci peut entraîner une perte de connaissance, voire la mort.
Le CO est un gaz incolore et inodore à température et pression normale, avec une densité voisine de celle de l'air. Il est le résultat d'une combustion incomplète, quel que soit le combustible utilisé (bois, butane, charbon, essence, gaz naturel...), alors que le CO2 résulte d'une combustion complète.
Le dioxyde de carbone peut principalement être trouvé dans l'air, mais aussi dans l'eau en tant que partie du cycle du carbone. Vous pouvez consultez la page sur le cycle du carbone.
Il existe trois types de dangers lors de la combustion des matières organiques : l'incendie, si la combustion est mal contrôlée ; l'asphyxie, si la combustion est réalisée en local fermé non ventilé ; l'intoxication, si l'expérimentateur n'est pas informé de la possible émanation de polluants.