La dépression peut connaître une évolution chronique et ses complications peuvent être sérieuses. En effet, le risque de rechute après un épisode dépressif est possible. Dans 50% à 80% des cas, il peut survenir dans les cinq années après un premier épisode.
Les personnes qui ont vécu des épreuves (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles que les autres de souffrir de dépression. La dépression peut, à son tour, entraîner davantage de stress et de dysfonctionnements, ce qui aggraver la situation de la personne touchée et son état dépressif.
La dépression sévère se manifeste par des troubles de l'humeur (humeur morose et irritabilité), une profonde tristesse, une perte d'intérêt pour les activités habituellement agréables, une profonde fatigue, des troubles du sommeil, des troubles de l'appétit, une diminution de l'estime de soi et de la confiance en soi, ...
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire.
Lors d'un épisode dépressif, la personne se plaint d'au moins 5 des symptômes suivants : une tristesse constante, une humeur dépressive qui dure presque toute la journée et qui se répète pratiquement tous les jours depuis au moins deux semaines. Elle peut s'accompagner de pleurs.
On note dans ces maladies, la fatigue chronique, les troubles musculo-squelettiques, articulaires, gastro-intestinaux, certaines douleurs diverses et certains troubles sexuels. Dans environ deux tiers des cas de maladies psychosomatiques, il est repéré un trouble mental connexe.
Plusieurs facteurs pourraient la favoriser : l'existence d'une maladie somatique ou d'une comorbidité psychiatrique (trouble anxieux, trouble obsessionnel-compulsif, abus de substances…), l'exposition répétée à des stress, l'existence d'une vulnérabilité génétique, la persistance de symptômes résiduels ou la durée et ...
La dysthymie
La dysthymie est caractérisée par des symptômes plus légers et moins caractéristiques que ceux d'un épisode dépressif ou d'une dépression récurrente. Cependant il s'agit d'un trouble persistant avec des symptômes qui durent au moins 2 ans, parfois même des décennies.
Parmi les causes de dépression liées au milieu professionnel, le surmenage, le harcèlement ou le burn-out sont courants. Quoi qu'il en soit, un arrêt maladie longue durée pour dépression peut atteindre 6 mois.
La dysthymie est un trouble dépressif de l'humeur prolongé. Les symptômes sont plus faibles, mais l'humeur dépressive persiste pendant des mois ou des années. Le quotidien et la vie professionnelle sont très stressants pour les personnes touchées.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
La dépression hivernale
Un pic est constaté en décembre et en janvier, ce dernier étant considéré comme le mois le plus déprimant de l'année. Les personnes victimes de dépression saisonnière hivernale ont : Plus fréquemment tendance à l'hypersomnie (trop dormir) et l'augmentation de l'appétit.
Les conséquences d'un manque de sérotonine
des troubles du sommeil (insomnie, réveils nocturnes) des troubles de la concentration. des troubles alimentaires (boulimie) des troubles sexuels comme l'éjaculation précoce, une baisse de la libido.
une humeur dépressive très marquée. un désinvestissement total et global. le sentiment de culpabilité de ses propres ressentis. le ressenti d'un profond désespoir.
La maison de repos pour dépression est une maison de repos et de soins, tout comme la maison de convalescence, la maison d'accueil spécialisée, le centre de rééducation ou encore la maison de repos pour personnes âgées.
La question est de savoir s'il est possible de travailler sous antidépresseur. La réponse est oui, même en cas de dépression majeure et à condition d'avoir le bon traitement et d'être patient.
Les conséquences de la dépression au travail
Souffrir de troubles mentaux diminue les chances de garder son travail. En effet, 14 % des femmes et 18 % des hommes porteurs de ces troubles n'ont pas pu conserver leur activité professionnelle en 2010.
Le médecin peut vous prescrire un arrêt de travail s'il estime que votre dépression est d'origine professionnelle, qu'elle a un impact négatif sur vos relations avec votre entourage ou que le fait pour vous de continuer à travailler pourrait aggraver votre état dépressif. Il vous produit un certificat médical initial.
La dépression est l'une des maladies mentales les plus répandues - et parmi celles qui se traitent le mieux. Au Canada, à un moment ou l'autre de sa vie, une personne sur quatre souffrira d'une dépression assez grave pour devoir se faire soigner.
Une perte d'appétit
La dépression s'accompagne souvent de signes physiques. On notera principalement la perte d'appétit. Ainsi, la préparation des repas devient une corvée, leurs horaires se font irréguliers, leur composition déséquilibrée.
Comme pour toutes les maladies chroniques, il faut du temps pour sortir de la dépression. Un traitement adapté et bien suivi va vous aider. Dans certains cas, la dépression chronique permet de toucher l'AAH (allocation pour adulte handicapé). On peut alors élaborer un parcours personnel et professionnel adapté.
Schématiquement, une incapacité temporaire totale (100 % d'incapacité) pour état dépressif peut être accordée pour 1 à 2 ans. Ensuite est décidée une consolidation (état non guéri considéré comme définitivement fixé en l'état) avec un taux d'invalidité de 20 à 40 %.
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine ou noradrénaline (IRSN) Telle que la venlafaxine (Effexor®), Duloxétine (Cymbalta®), Milnacipran chlorhydrate (Ixel®). Ils sont parmi les plus efficaces des antidépresseurs, car ils agissent sur deux types de neurotransmetteurs à la fois.