Aujourd'hui, les pays développés, principaux responsables du réchauffement climatique, ont promis d'atteindre la neutralité carbone à des échéances très diverses. Elles sont pour la plupart fixées à l'horizon 2050, même si quelques-uns sont plus ambitieux, comme la Finlande (2035), ou l'Allemagne et la Suède (2045).
Pour notre Terre, le point de non-retour pourrait se situer quelque part entre +1 et +2 °C par rapport aux moyennes des températures préindustrielles. Une situation qui pourrait survenir, dans un scénario de business as usual, au plus tard, d'ici fin 2045. Mais au plus tôt, dès les derniers jours de 2027 !
Dans combien de temps les Humains (et les autres mammifères) ne pourront-ils plus vivre sur Terre ? Dans 250 millions d'années, a répondu ce mardi 26 septembre 2023 une étude publiée dans la revue Nature Geoscience et repérée notamment par Le Temps .
Le réchauffement climatique en 2050, un consensus scientifique. Le bilan de la COP26 est clair et prévoit une hausse des températures moyennes estimée à 2,7 °C d'ici 2100, alors même que l'objectif était de 1,5°C d'augmentation.
La probabilité d'avoir un été plus chaud que la moyenne est estimée de 70 à 100% au sud de la France et en Suisse et 60 à 70% entre le nord de la France et la Belgique . L'anomalie thermique pourrait par ailleurs atteindre 1 à 2 degrés, notamment vers la Méditerranée.
Le mois d'avril 2024 devraient se dérouler sous des températures plutôt douces dans l'ensemble. Toutefois, les derniers scénarios maintiennent une tendance dépressionnaire avec de fréquentes précipitations, particulièrement dans l'ouest de la France.
2024 s'annonce aussi très chaud. Les spécialistes mettent déjà en garde. L'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) a calculé les probabilités que l'année 2024 fasse partie des années les plus chaudes que l'on ait connu.
Selon l'outil ClimatHD de Météo France, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur devrait par exemple connaître "peu d'évolution des précipitations annuelles d'ici la fin du 21 e siècle". En cela, ce territoire peut être privilégié par les Français souhaitant accéder à la propriété d'ici 2030.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews.
Si l'Humanité ne fait rien pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, le climat sur Terre à l'horizon 2100-2150 va se rapprocher de celui de l'Éocène. Il y a environ 50 millions d'années, la Terre possédait alors des forêts humides et marécageuses semblables à celles de la Floride, jusqu'en Arctique !
En 2070, ces régions ainsi qu'une grande partie du continent africain et de la péninsule Arabique seraient pour ainsi dire inhabitables. Dans certains pays, toute la population serait exposée à une chaleur extrême.
Les changements climatiques vont continuer à s'aggraver, mais même si les plus récents rapports scientifiques, dont celui dévoilé lundi par l'ONU, n'ont rien de particulièrement réjouissants, les chercheurs sont unanimes à dire qu'il n'est pas trop tard pour sauver la planète ou l'humanité.
« Il n'est jamais trop tard pour faire moins pire que ce qui était prévu », ajoute Gonéri Le Cozannet, chercheur au BRCGM d'Orléans. « Il faut agir aujourd'hui, à la fois pour réduire les émissions et pour s'adapter au changement climatique », estime Benoît Leguet, directeur de l'Institut de l'économie pour le climat.
Réalité incontestable du changement climatique
Il établit la responsabilité incontestable du facteur humain dans le réchauffement observé pour cette décennie par rapport à la période préindustrielle. Les effets du réchauffement climatique concernant les composantes lentes du système climatique sont irréversibles.
Privilégier le centre-ville
Quand on a étendu les villes en créant des zones pavillonnaires, on a créé des zones de risque. Les extensions des communes sont aujourd'hui les plus exposées aux impacts croissants du réchauffement climatique : vent, inondations sécheresses, canicules et même incendies.
D'ici 2070, l'est de la Chine et une partie du Brésil pourraient aussi dépasser les 35°C. Tout comme plusieurs états américains : l'Arkansas, le Missouri et l'Iowa. comme cette publicité !
Moins de huit ans depuis la conférence de Paris sur le climat, le texte publié par le gouvernement le 22 mai sur le réchauffement climatique indique que la France doit s'adapter à une température moyenne de +4°C en 2100 au lieu du +2 espéré et du +1,5 souhaité.
La commune de Langres se distingue comme étant la ville de plus de 5 000 habitants la plus froide de France métropolitaine. Et Langres mérite bien ce titre ! Avec une température moyenne annuelle en dessous des 10 °C (9,8 °C, précisément), le froid est une constante dans cette commune pleine de charme au demeurant.
Les pays qui rassemblent tous les atouts sont donc moins touchés par les conséquences du réchauffement climatique. On peut citer la Norvège, la Finlande, la Suède et l'Islande.
Chaque année, l'ONG dresse son indice mondial des risques climatiques. En Europe, la France est le premier pays le plus affecté par les dégâts liés au réchauffement climatique. Entre 1998 et 2017, en moyenne, c'est 1 121 décès et 2,2 milliards de dollars de pertes enregistrés chaque année.
Mars, avril et mai 2024
Les tendances climatiques évoluent peu ce mois-ci, dans un contexte de faible prévisibilité. La circulation de masses d'air plus chaud que la normale reste privilégiée sur une bonne partie de l'Europe, alors que des conditions plus humides que la normale sont probables sur l'est de l'Europe.
Cette année-là, le 4 août, à Auch (Gers), on relève 40,9°C. Des records absolus de températures sont enregistrés pour la Gironde : 41,9 °C à Montalivet, 42 °C à Cazaux, 42,2 °C à Lacanau, 41,6°C à Arcachon, et même un record de France à Donnezac, dans le Nord-Gironde (43,2 °C).
L'été 2003 est le plus chaud qu'ait connu la France depuis 53 ans. Une vague de chaleur d'une intensité exceptionnelle est survenue durant la première quinzaine d'août avec des températures maximales et minimales significativement au-dessus des normales saisonnières.