Le traité de Brest-Litovsk, le 3 mars 1918, entre les empires centraux et la Russie, alors en proie à la révolution.
Les difficultés militaires (échec des offensives contre l'Allemagne) et économiques (crise du ravitaillement, crise financière) provoquèrent la montée d'une importante contestation sociale en Russie. La révolution met fin au tsarisme en 1917.
Contexte général. Dès le début de l'année 1917, la population russe dans son immense majorité souhaite la fin de la Première Guerre mondiale. Ce désir de paix est une des causes immédiates de la révolution russe de février et de la révolution d'octobre.
Le 3 mars 1918, dans la forteresse de Brest-Litovsk, en Biélorussie, les bolchéviques russes signent la paix avec les Allemands et leurs alliés. Ils se retirent de la Grande Guerre, laissant choir la France et l'Angleterre qui s'étaient engagées aux côtés du tsar.
A la fin de l'été 1917, la décomposition de l'armée russe s'accélère. Sous la pression des armées des Puissances centrales, le pouvoir bolchevique signe le traité de paix de Brest-Litovsk le 3 mars 1918.
Brest-Litovsk, 3 mars 1918 : la Russie a perdu la guerre. Elle se voit amputée de l'Ukraine, de la Finlande et des Pays Baltes. Mais les dirigeants bolcheviques, Lénine en tête, sont persuadés d'avoir sauvé la révolution.
L'armistice reconnaît de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
Le Tsar avait le pouvoir de dissoudre cette assemblée et conservait un pouvoir immense. C'était la mise en place d'une monarchie constitutionnelle en apparence. En 1914, c'est la quatrième Douma qui était en place, dirigée par Mikhail Rodzianko.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Le 11 novembre 1918, après plus de quatre ans d'horribles combats et la perte de millions de vies, les canons du front occidental se sont tus. Bien que les combats se soient poursuivis ailleurs, l'armistice entre l'Allemagne et les Alliés a été la première étape pour mettre fin à la Première Guerre mondiale.
« L'Espagne a été officiellement neutre depuis le mois d'août 1914 parce qu'elle n'a pas mobilisé de troupes et qu'elle n'a déclaré la guerre à aucun pays, un élément requis alors pour qu'une nation acquît le statut de belligérante.
Le 9 septembre 1914, le chancelier Bethmann Hollweg définit avec Kurt Riezler les buts de guerre allemands dans son Septemberprogramm. Depuis la fondation de l'Empire, l'Allemagne veut assurer sa puissance et faire valoir ses revendications d'une politique mondiale.
La signature de l'armistice du 11 novembre 1918 à Rethondes (forêt de Compiègne) est intervenue – après les armistices bulgare, ottoman et austro-hongrois – immédiatement après la demande du chancelier allemand Max de Bade de suspension des hostilités le 7 novembre 1918, puis l'abdication de l'empereur Guillaume II (le ...
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », en référence à l'expression « avoir du poil », qui signifie « être vaillant, courageux ».
- Une longue phase (de l'automne 1914 au printemps 1918) caractérisée par une guerre de position sur les fronts principaux ponctuée par de grandes batailles modernes longues et meurtrières visant à percer le front adverse et reprendre la guerre de mouvement (Verdun et la Somme en 1916, le Chemin des Dames en 1917).
La Russie est un des belligérants majeurs de la Première Guerre mondiale : d' août 1914 à décembre 1917 , elle combat dans le camp de l'Entente contre les Empires centraux. Carte des districts militaires à partir de la réforme de 1913.
La séance historique du 4 août 1914 à la Chambre des députés. Dans un message aux assemblées, le Président de la République Raymond Poincaré annonce que : « dans la guerre qui s'engage, la France [...] sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l'ennemi l'union sacrée. »
En dépit de tardives initiatives de médiation anglaises, il déclenchera le mécanisme des alliances, puis, au cours de la tragique semaine du 28 juillet au 5 août, celui des mobilisations et des déclarations de guerre : l'Allemagne, après avoir déclaré la guerre à la Russie le 1er août 1914, la déclare à la France le ...
Empire russe. Union des républiques socialistes soviétiques. République socialiste fédérative soviétique de Russie.
Après l'assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand lors de l'attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, l'Europe s'embrase. Des alliances se font avec, d'une part, la Triple Alliance, composée de l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, et d'autre part la Triple-Entente, composée de la Grande-Bretagne, la France et la Russie.
Le pouvoir bolchevik. Le Conseil des commissaires du peuple, dirigé par Lénine, organe central du nouveau pouvoir, est formé le 8 novembre (26 octobre).
Voici la réponse de Friedrich von Payer, vice-chancelier allemand de novembre 1917 à novembre 1918 : “Nous avons perdu la guerre parce que nos ennemis disposaient de forces supérieures aux nôtres et à celles de nos alliés, ainsi que des ressources du monde entier.
Lorsque l'héritier du trône d'Autriche-Hongrie est assassiné par un nationaliste serbe, le 28 juin 1914, l'Autriche-Hongrie réagit en formulant un ultimatum à l'encontre de la Serbie. Cette dernière rejette l'ultimatum, conduisant l'Autriche-Hongrie à lui déclarer la guerre un mois plus tard, le 28 juillet.
Surnommées les « munitionnettes », ces ouvrières, subissent des conditions de travail très éprouvantes. Elles tournent 2 500 obus de 75, soit 4 500 kg de métal, plus de dix heures par jour.