Cette identité puise ses racines dans une histoire très particulière : germanique du Moyen Âge au XVIIe siècle, l'Alsace fut ensuite française jusqu'en 1870, puis allemande jusqu'en 1918, et française depuis, à l'exception d'une parenthèse des quatre années d'annexion de fait au IIIe Reich.
L'Alsace devient française
1648 : Traités de Wetphalie. La France obtient le Landgraviat de Haute-Alsace et le Grand bailliage de Haguenau. Les autres territoires et les villes gardent leur "immédiateté" d' Empire. 1673-1681 : Louis XIV soumet toute l'Alsace sauf Mulhouse qui devient française en 1798.
Le Reichsland Elsaß-Lothringen (territoire d'empire d'Alsace-Lorraine) est devenu partie intégrante de l'Empire allemand de 1871 à 1918, par la cession par la France au traité de Francfort du 10 mai 1871 des territoires français correspondant aujourd'hui à la Moselle, au Bas-Rhin et au Haut-Rhin.
Le 10 mai 1871 est signé à Francfort le traité qui rattache l'Alsace et la Lorraine à l'Empire allemand, et qui oblige la France à verser une très lourde indemnité de guerre. Cet événement, contemporain de la Commune, a marqué profondément et durablement la mémoire de la nation française.
Le 25 octobre 1918, au crépuscule de son règne, Guillaume II décide pourtant d'accorder à l'Alsace-Lorraine, cette autonomie politique tant réclamée, espérant ainsi la conserver dans le giron allemand.
Divergences religieuses, révoltes et rivalités
Après cet épisode, le Lorrain est perçu en Alsace comme celui à qui il ne faut pas faire confiance ». Les Lorrains, perçus comme des traîtres au XVIe par les Alsaciens, en ont autant pour leurs voisins, des étrangers qui les gouvernent au XIXe siècle.
Origines de l'annexion
Les Nazis veulent regrouper les territoires de langue allemande ou considérés comme tels, donc les Sudètes, l'Autriche, le Luxembourg, la Prusse-Occidentale et bien sûr l'Alsace-Moselle. L'annexion se fait de facto et non de jure, donc au mépris du droit international.
Le 10 mai 1871, la France vaincue, humiliée signe, à Francfort-sur-le-Main, un traité de paix qui acte l'annexion par l'Empire allemand des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin (à l'exception de l'arrondissement de Belfort) et de la Moselle.
Cette identité puise ses racines dans une histoire très particulière : germanique du Moyen Âge au XVIIe siècle, l'Alsace fut ensuite française jusqu'en 1870, puis allemande jusqu'en 1918, et française depuis, à l'exception d'une parenthèse des quatre années d'annexion de fait au IIIe Reich.
La libération de Belfort par la 1ère armée française de De Lattre ouvre la porte de l'Alsace. La 2e DB libère Strasbourg, permettant à Leclerc de respecter le serment tenu à Koufra. Dans les villes en ruines, la vie reprend peu à peu son cours.
Et donc la Lorraine est devenue française…
A compter de 1766, l'histoire de la Lorraine se confond donc avec celle de la France. Sauf de 1871 à 1919, où une partie de son territoire a été annexé par l'Allemagne.
Strasbourg français depuis trois cents ans. Le 30 septembre 1681 Louis XIV annexe la ville protestante et germanophone. Avec l'assentiment ou le refus des Strasbourgeois? L' épisode de l'annexion de Strasbourg en 1681 a donné lieu à deux légendes antagonistes alimentées par les passions nationales.
C'est au début du Moyen Âge que l'Alsace devient une région à prédominance germanophone. Ce sont ces dialectes germaniques, en particulier les dialectes alémaniques et franconiques, qui sont aujourd'hui désignés sous le terme alsacien.
L'alsacien a donc la même origine que l'allemand, et fait partie des dialectes germaniques. En effet l'alsacien appartient à la famille linguistique de L'allemand supérieur qui est un ensemble de dialectes germaniques qui sont parlés principalement dans le Sud de l'Allemagne, en Autriche, en Suisse.
Il se peut que l'Alsace soit allemande par la race et par le langage ; mais par la nationalité et le sentiment de la patrie elle est française.
Depuis plus de quarante-trois ans, l'Alsace-Lorraine était annexée à l'Empire allemand.
Entre 1871 et 1918, sous le Deuxième Empire allemand, la ville de Strasbourg est la capitale de l'Alsace-Lorraine, un territoire cédé à l'Allemagne par la France après sa défaite lors de la Guerre de 1870 et recouvré après sa victoire à l'issue de la Première Guerre mondiale.
Le 19 juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Très vite, les armées françaises sont défaites : en Alsace, à Wissembourg et Frœschwiller, et plus tard à Strasbourg, et en Moselle à Gravelotte, Mars la Tour, Saint-Privat….
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'Alsace et la Moselle ont été annexées de fait, en juillet 1940, par le IIIe Reich. Ce sont les seules régions de France à avoir fait l'expérience du totalitarisme (car on ne peut comparer une occupation militaire à une annexion de fait).
Le 3 août 1914, l'Allemagne et la France rentrent en guerre. L'Alsace est allemande depuis la défaite française en 1871. Les Français ont l'objectif de reconquérir cette région, en commençant par Mulhouse. La première offensive se fait le 7 août : les Français atteignent Mulhouse mais les Allemands contre-attaquent.
En général l'Alsacien est d'un caractère facile, égal et disposé à la gaieté, mais sans grande expansion extérieure, il est ordinairement grave et même froid. Studieux et réfléchi, il est plutôt profond que brillant, et, généralement parlant, il cultive avec plus de succès les sciences que les lettres.
Région de l'Europe rhénane, elle fait plus largement partie de l'espace culturel de l'Europe centrale et est historiquement une terre de langue germanique (alémanique et francique) avec des parties romanes (vallées welches, certaines communes du Sundgau).
Voici quelques différences notables avec l'allemand au niveau de la prononciation : Le « a » alsacien se prononce comme un « o » français. Il se prononce comme un « a » en allemand. Le « e » alsacien se prononce comme un « é » français ou un « ê ».