La lettre b est parfois prononcée [p] dans des mots où elle apparaît devant les consonnes s ou t. Cette prononciation particulière s'explique par un phénomène phonétique appelé assimilation : au contact des consonnes sourdes [s] ou [t], la consonne sonore [b] s'assourdit et devient donc [p].
1 La lettre B représente la consonne bilabiale [b], sonore qui, comme le [a], est un des sons que le bébé prononce en premier. C'est la consonne onomatopéique du babil, du babillage, qui paraît aussi bien motivée dans baiser, bise. Elle n'est pas compliquée. Elle se prononce toujours [b] comme dans bébé [bebe].
P est une occlusive bilabiale sourde. À l'intérieur des mots, entre deux consonnes, il est souvent muet, comme dans corps, prompt, sculpture, temps. Il se prononce toutefois dans certains mots d'origine savante, comme consomption, contempteur, exemption, préemption.
Généralement, le "S" placé à la fin d'un mot n'est pas prononcé. En particulier, chaque fois qu'il est la marque du pluriel, il reste muet. Ainsi, des "livres" se prononce exactement de la même façon qu'un "livre". Un "S" présent à la fin d'un mot au singulier est, lui, souvent prononcé.
Devant les voyelles e, i et y, la lettre c se prononce [s]. Devant les voyelles a, o et u, il faut mettre une cédille au c (ç) pour obtenir le son [s].
Graphie cc
Fermer l'infobulle et d'un radical qui commence par la lettre c. Cette double consonne se prononce [k] uniquement lorsqu'elle précède les voyelles a, o, u et les consonnes l et r. Dans les cas où cc précède les voyelles e et i, on prononce [ks].
G note une consonne chuintante sonore et se prononce comme un j devant les voyelles e, i, y, comme dans geler, agiter, gymnastique. Pour obtenir la même prononciation devant les voyelles a, o, u, on intercale un e entre le g et cette voyelle, comme dans geai, geôle, gageure.
Susurrer vient du latin susurrare (un S, deux R, là aussi, on a donc conservé cette orthographe), qui veut dire bourdonner, en parlant des abeilles. C'est pas joli ? On entend presque leurs petites ailes "susurrer".
Si la lettre s est en début de mot ou entre deux consonnes ou entre une voyelle et une consonne, on entend le son [s]. Pour obtenir le son [s] entre deux voyelles, il faut doubler le s. Quand la lettre s est entre deux voyelles, on entend le son [z].
Pour obtenir le son (ce), on écrit « SS » entre deux voyelles. Mais il y a quelques exceptions qu'il vous faudra découvrir peu à peu, comme : parasol, tournesol, entresol, contresens, contresigné, vraisemblablement, ... Pour obtenir le son (ze), on écrit « S » entre deux voyelles.
Le p de sculpter ne se fait pas entendre. On lisait déjà, dans la 5e édition de notre Dictionnaire, en 1798 : « on prononce sculter ». Dans son Dictionnaire, Littré donne la même prononciation, mais indique qu'au xviie siècle, on prononçait sculper.
Les lettres muettes, comme leur nom l'indique, ce sont celles qui ne se prononcent pas, comme le G et le T qu'on met au bout du doigt ou le D et le S qui alourdissent notre poids ou encore le P et le S finaux du corps humain, mais aussi les ENT au bout des verbes conjugués au pluriel par exemple.
Y avec un tréma : ÿ
Cette lettre ne se rencontre que dans quelques noms propres ou noms de famille. Dans les mots, la prononciation est \i\ : L'Haÿ-les-Roses, Louÿs…
Les consonnes qui doublent le plus souvent sont les suivantes : c, f, l, m, n, p, r, s et t. Parmi celles-ci, c'est le l qui est le plus souvent double, en raison entre autres de la graphie ill utilisée pour transcrire le son [j]; vient ensuite ss qui transcrit le son [s] et nn qui apparaît.
20 consonnes écrites : B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q, R, S, T, V, W, X, Z ; 18 consonnes phonétiques, ou contoïdes : b, d, g, v, z, ʒ, p, t, k, f, s, ʃ, m, n, ɲ, ŋ, ʁ, l ; 3 semi-consonnes phonétiques : j, ɥ, w.
Pour obtenir le son [ s ] au lieu du son [ z ] entre 2 voyelles, on double le s (ss). Deux s qui se suivent entre deux voyelles font le son [ s ]. - poisson, casser, coussin, etc. Un seul s entre deux voyelles fait le son [ z ].
L'évolution de la langue a amené des contractions de "-decim" en –dece puis -ze à la fin des mots. Cette évolution a conduit à conserver l'origine latine des mots de 11 à 16. Pour la suite, nous avons utilisé le système par addition de la dizaine et de son unité.
On emploie toujours la lettre s, prononcée [s], à l'initiale des mots devant les voyelles a, o et u, sauf dans les mots ça et çà; on l'emploie aussi à l'initiale devant les voyelles e, i et y, où elle est surtout en concurrence avec c.
Disjonction. Certains mots débutant par une voyelle ne peuvent être précédés d'un autre mot élidé. On dit dans ce cas qu'il y a disjonction. Les disjonctions les plus fréquentes en français sont dues à la présence d'un h « aspiré », qui interdit tout enchaînement entre deux mots (liaison ou élision).
De manière générale, la langue française ne se prononce pas comme elle s'écrit, car son orthographe n'est pas phonétique. L'orthographe française est phonologique. Il n'y a pas équivalence entre lettres et sons, car l'alphabet latin est insuffisant pour écrire tous les sons du français (26 lettres, mais 36 phonèmes).
L'Académie répond : Le -tie d'épizootie se prononce parfois si, mais plutôt ti, comme c'est en principe le cas régulièrement pour les mots qui ne viennent pas du latin, régularité qui connaît bien des exceptions (par exemple hématie prononcé si).
Le son [g] peut être rendu par la graphie gh, que l'on trouve dans certains emprunts, surtout à l'italien, et dans laquelle le h permet de conserver la prononciation dure du g devant les voyelles e et i.
Règle. La lettre c se prononce comme un s devant les voyelles e, i, y, mais comme un k devant les voyelles a, o, u. Cas dans lesquels la lettre c se prononce comme un s. Cas dans lesquels la lettre c se prononce comme un k.