Résultat : les huiles de maïs et de tournesol, riches en acides gras polyinsaturés, ont généré des niveaux très élevés d'aldéhyde, jusqu'à 20 fois plus que la concentration recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), à partir de 20 minutes de cuisson.
L'huile de palme est réputée mauvaise pour la santé en raison de son fort taux d'acides gras saturés, qui augmentent le mauvais cholestérol. Mais qu'en est-il vraiment ? Elle est l'huile la plus consommée au monde mais aussi la plus décriée.
Les huiles à éviter sont l'huile de palme et de coprah, qui contiennent beaucoup d'acides gras saturés. Idem pour l'huile de coco, très utilisée et appréciée pour ses vertus, qui contient tout de même 85% d'acides gras saturés, contre 10 à 20% pour les huiles cités au-dessus.
L'huile de lin, riche en acides gras
Elle ne supporte pas la chaleur, et se dégrade à tel point qu'elle peut devenir toxique pour la santé.
Ces vapeurs contiennent des aldéhydes, un type de produit chimique considéré comme cancérigène. L'huile de tournesol, les procédés comme la friture et l'utilisation de la poêle à frire présentent un risque plus important de produire ces aldéhydes.
Les huiles de tournesol, de colza ou de lin non raffinées font donc partie des huiles les moins propres à la cuisson puisqu'elles fument à des températures peu élevées et deviennent donc rapidement toxiques.
L'huile de colza est l'alliée de notre cœur. Elle est riche en oméga 3 et 6, ainsi qu'en antioxydants, notamment les vitamines E. L'huile de colza contient des quantités faibles d'acides gras saturés. Cette huile rejoint également les propriétés de l'huile d'olive en termes de santé cardiaque.
Avec un rapport oméga 6/oméga 3 inférieur à trois, l'huile de colza est probablement l'huile végétale la mieux équilibrée en acides gras.
D'après les scientifiques, les huiles végétales seraient les meilleures pour la santé en cas d'hypercholestérolémie : ils recommandent en particulier l'huile de tournesol, l'huile de colza, l'huile de carthame et l'huile de lin.
Huile d'olive, de colza, de tournesol, de noisette, de noix, d'arachide ou de coco, il est parfois difficile de s'y retrouver devant une telle offre.
"Je privilégie celles qui sont riches en oméga-3 comme l'huile de cameline, à la saveur d'asperge, ou l'huile de lin au goût d'amande, car elles permettent de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, de réduire le taux de mauvais cholestérol et la dégénérescence cérébrale.
Dans le cadre d'une alimentation santé, il est donc indispensable d'utiliser 2 huiles différentes : une pour la cuisson (huile d'olive) et une pour l'assaisonnement (colza, lin, cameline).
L'huile de tournesol n'est pas à éviter mais à consommer avec modération puisqu'elle contient une forte teneur en acide gras oméga-6 (acide linoléique) et pas d'acide gras oméga-3 9acide alpha-linolénique). Pour une meilleure santé, il faut augmenter les acides gras oméga-3 et non les oméga-6 déjà présents abondamment.
L'huile d'olive est la moins grasse de toutes
Toutes les huiles sont composées à près de 99 % de lipides, c'est-à-dire de matières grasses. L'huile d'olive ne fait pas exception.
L'huile d'olive régule le taux de "mauvais" cholestérol. Riche en oméga 9 et en antioxydants, l'huile d'olive : A un effet bénéfique sur la santé cardiovasculaire et réduit le risque d'infarctus du myocarde, d'AVC, de diabète de type 2, d'athérosclérose et d'autres maladies coronariennes.
Il n'y a donc aucune contre-indication à chauffer l'huile d'olive. Mais comme ses arômes sont détruits à partir de 70°C, mieux vaut utiliser une huile d'olive basique pour la cuisine et réserver les produits haut de gamme aux préparations crues.
L'huile d'arachide comme l'huile d'olive sont toutes les deux conseillées pour la friture car elles supportent les hautes températures sans produire de substances nocives pour la santé.
HE Menthe poivrée, Mentha X piperita : huile essentielle cholagogue et cholérétique, elle stimule la production et l'évacuation de la bile, ce qui favorise la digestion des repas riches et copieux.
Les Oméga 3 sont les « bons gras par excellence » et sont à privilégier pour notre cerveau. On les retrouve principalement dans les noix ou l'huile de colza mais les plus efficaces sont d'origine marine.
A une dose quotidienne, l'huile d'olive influence l'augmentation du bon cholestérol et diminue par la même occasion les facteurs de risques cardio-vasculaires. L'huile d'olive n'est pas à consommer en quantité excessive.
Certaines margarines, comme la margarine ProActiv EXPERT, contiennent aussi des stérols végétaux, qui permettent de réduire le taux de cholestérol de 7 à 10% en 2 à 3 semaines dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée.
Ses apports : Elle est constituée de 76 % d'acides gras mono-insaturés (Oméga 9) et de 12 % d'Oméga 6, deux types de graisses qui font baisser le taux de mauvais cholestérol (LDL). Elle est très riche en vitamine E anti-oxydante : une cuillère à soupe fournit 40 % de l'apport quotidien conseillé à un adulte.
La viande d'agneau aime l'huile d'olive. Le porc peut être cuit au saindoux. Pour le bœuf, la viande de cheval et le veau, il est préconisé d'utiliser un mélange d'huile neutre, type pépins de raisins, et de beurre. Ce mélange permet au beurre de monter plus haut en température sans brûler.
L'huile de colza est extraite des graines d'une variété de colza spécialement cultivée à des fins culinaires. Cette variété a été sélectionnée pour éliminer la saveur désagréable et les composés toxiques que l'on trouve dans les graines de colza ordinaires. L'huile de tournesol est extraite des graines de tournesol.