La limite d'exposition à un volume sonore de 75 dB est fixée à 8 heures par jour. En respectant cette limite, on ne risque pas de perte auditive. Si le volume sonore passe la barre des 75 dB, le temps 'sans risque' se réduit. Ce temps diminue de moitié par tranche de trois décibels supplémentaires.
Le seuil de danger au-delà duquel des dommages peuvent survenir est estimé à 85 dB(A) (niveau moyen sur une journée de travail de huit heures). Mais, à partir d'un niveau sonore moyen de 80 dB(A) sur huit heures, on peut considérer le niveau d'exposition préoccupant.
Le bruit est une cause de stress. Celui-ci déclenche des réactions dans le corps, dont la sécrétion de certaines hormones comme l'adrénaline et le cortisol. Ces réactions expliquent le développement de maladies du cœur et des vaisseaux sanguins (cardiovasculaires) après plusieurs années d'exposition au bruit.
L'hyperacousie est une sensation d'intolérance aux sons ou à des bruits présentés à un volume jugé tolérable par l'entourage. Une personne souffrant d'hyperacousie perçoit un son comme étant plus fort qu'en réalité.
de 90 à 115 dB (rouge), notre oreille est en danger : plus le son est fort moins il faut de temps d'exposition pour provoquer des lésions; au delà de 115 dB (marron), des bruits impulsifs (très brefs) provoquent immédiatement des dommages irréversibles.
Le seuil de danger des décibels
Pour se faire une idée, la moyenne du volume de la voix se situe entre 20 et 0 dB. Les bruits forts commencent à 60-80 dB : c'est par exemple le volume d'une voiture en circulation. Les scies à moteur, les camions et les meuleuses d'angle font un bruit jugé fort, entre 80 et 100 dB.
Surdité L'exposition prolongée à des niveaux de bruits intenses détruit peu à peu les cellules ciliées de l'oreille interne. Elle conduit progressivement à une surdité irréversible.
Réapprendre à tolérer le bruit
«Il faut commencer par éviter de surprotéger l'oreille, préconise le Dr Ohresser. C'est le mauvais réflexe, car plus le patient se protège et plus l'oreille est sensible.» Pour guérir de son hyperacousie, il faut donc réapprendre à tolérer le bruit.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Sachant qu'un marteau-piqueur génère un niveau sonore équivalent à 120 décibels, imaginez ce que fut l'explosion du volcan indonésien Krakatoa en 1883, estimée à 276 décibels, soit 4 000 milliards de fois plus fort !
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Un volume sonore excessif peut faire des dégâts et abîmer les cellules ciliées, voire les détruire. Les risques d'endommager son système auditif sont accrus en cas d'exposition constante ou récurrente, et si le son est monté régulièrement. Le seuil de danger est estimé à 85 décibels.
Entre 40 et 65 décibels, le bruit n'apporte pas de réels dangers pour l'être humain. Entre 70 et 80 décibels, nous vous recommandons de prendre des mesures correctives. Au-delà, la loi vous impose de prendre des mesures.
La plupart des sons de la vie courante sont compris entre 30 et 90 dB. Ce n'est pas la nature du son qui peut engendrer un risque auditif, mais son intensité. Ainsi, même si ce que l'on entend est agréable, si le volume est trop élevé, le risque auditif est bien présent.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
En cas d'hypersensibilité aux sons, on souffre dès qu'un niveau de bruit inférieur est atteint. Ainsi, une conversation à un volume normal atteint 60 décibels et peut déranger les personnes hypersensibles.
La définition de l'hyperacousie
Cela signifie qu'une personne hyperacousique est hypersensible aux sons. Ce trouble de l'audition ne doit pas être confondu avec la sensibilité normale aux bruits environnants. Pour une personne hyperacousique, les sons deviennent gênants, insupportables, voire douloureux.
Provoqué par une exposition soudaine ou prolongée à des niveaux sonores trop élevés, le traumatisme sonore se caractérise par la destruction des cellules sensorielles de l'oreille interne.
Je ne supporte rien ni personne
Cela peut correspondre à une sensation d'énervement, de tension interne, de saturation. Quand tout semble oppressant et que rien n'est supportable, il peut y avoir comme des bouffées d'agressivité qui montent, de l'énervement voire même une colère qui contamine tout.
Introduction. La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
Il peut entraîner une augmentation du temps d'endormissement, des éveils nocturnes et des insomnies qui ont des répercussions à long terme. L'académie cite l'irritabilité, l'anxiété, la fatigue chronique, la baisse de motivation et de performances, la déprime.
Les cellules ciliées et les neurones auditifs sont extrêmement sensibles à l'exposition à des sons de fortes intensités et ne se régénèrent pas. L'écoute de la musique à un niveau sonore élevé et pendant une période prolongée met nos oreilles en danger et peut entraîner une perte auditive irréversible.
Les déciBel (dB)
Pour une oreille normale, le seuil d'audition est de 0 dB(A) à 1000 Hz. Le seuil d'inconfort auditif est environ 90 dB(A) et le seuil de douleur auditive est à 115 dB(A). Il faut savoir que la puissance du bruit double tous les 3 dB(A).