Le plus souvent, la coupure du chauffage collectif intervient autour de la mi-avril, après la fin de l'hiver. Au printemps 2023, l'arrêt du chauffage collectif devrait donc intervenir aux environs du lundi 15 avril, quelques jours avant ou quelques jours après. Là encore, il ne s'agit pas d'une obligation légale.
Pour repère la date d'arrêt du chauffage collectif est généralement fixée au 15 avril même si celle-ci n'est pas fixe et peut varier selon les conditions météorologiques, la situation géographique et les règles de copropriété. En effet, le chauffage pourrait être plus rapidement éteint dans les régions du sud.
Arrêt des chauffages collectifs au 15 avril
La réglementation n'impose pas de date d'arrêt du chauffage. En revanche, le code de la construction fixe des seuils minimaux de température : Dans les logements construits dès juin 2001, la température minimale doit être de 18°C.
En général, les syndic de copropriété procèdent à la coupure de chauffage aux alentours du 15 avril. Cette date peut, encore une fois, varier en fonction des régions et des conditions météo du moment.
Le chauffage collectif est donc souvent mis en route autour du 15 octobre, pour être éteint en fin de saison, vers le 15 avril. Toutefois, comme on l'a vu, la date de démarrage n'est pas légale et la situation peut être différente, d'un immeuble à l'autre.
Quelle est la température réglementaire d'un logement ? Dans un logement chauffé, la moyenne des températures mesurées au centre de chaque pièce est réglementairement limitée à 19°C.
La température mesurée au centre de chaque pièce doit pouvoir être maintenue à 18°C minimum. Si ce n'est pas le cas, le locataire peut exiger du propriétaire qu'il intervienne. Si la température est de 18°C, le locataire ne peut pas exiger une hausse de la température.
Oui, le chauffage collectif est en effet pris en compte dans les charges locatives. La répartition des charges se divise. Le locataire prend ainsi en charge le coût de l'énergie et de l'entretien courant des infrastructures de chauffage collectif.
Allumer le chauffage collectif : ce que dit la loi
Généralement, la mise en route du chauffage collectif s'effectue autour de la même période soit du 15 octobre au 15 avril de l'année suivante. A savoir que ces dates ne sont nullement imposées par la loi, aucun texte légal n'ayant été prévu à ce sujet.
Ce n'est donc pas recommandé d'éteindre totalement vos radiateurs la nuit car le matin, votre système de chauffage devra surconsommer de l'énergie pour atteindre sa température de consigne. Préférez une baisse de quelques degrés le soir afin de profiter d'une température ambiante idéale.
Ce souci provient le plus souvent d'un mauvais équilibrage du réseau. Pour tenter de résoudre ce problème, il est conseillé de fermer tous vos radiateurs (ceux qui chauffent normalement) et de ne laisser ouvert que celui qui pose souci. Pensez à purger ce dernier avant.
Il est recommandé de ne pas éteindre complètement le chauffage pour la journée, en votre absence, car rallumer le chauffage à votre retour consomme plus d'énergie que si vous l'aviez laissé allumé (et puis vous aurez une petite sensation d'inconfort le temps de regagner les degrés souhaités).
L'eau du système de chauffage arrive avec le juste débit, de sorte que le radiateur travaille bien. Si on a trop chaud, c'est que la régulation en chaufferie n'est pas bien réglée ou que le radiateur est trop puissant (trop grand). Le radiateur est aussi chaud en haut qu'en bas : problème.
On parle d'un allumage mi-octobre, mais grosso modo, nous vous recommandons d'allumer votre chauffage dès lors que la température extérieure ne vous permet plus de maintenir au moins 18 °C chez vous la journée. Et ce pendant plusieurs jours d'affilée.
La loi Elan oblige désormais les copropriétés à installer un système d'individualisation. Les copropriétaires partagent les frais d'entretien. Cela permet également un gain d'espace, puisque les appareils sont installés dans la chaufferie centralisée de l'immeuble, et non dans chaque appartement.
Le syndicat des copropriétaires, représenté par le syndic, est responsable de l'installation du dispositif d'individualisation des frais de chauffage ou de refroidissement.
Comment est facturé le chauffage collectif ? Depuis mars 2017, tous les logements profitent d'une facture individuelle de chauffage en fonction de leur consommation réelle, avec la répartition suivante : 70 % de consommation individuelle et 30 % de consommation collective pour les parties communes.
D'après l'institut nationale du Sommeil une pièce à 18° favorise la régulation naturelle de la température de notre corps. Lorsque la chambre est à une température située entre 16 et 18°C, le sommeil et la respiration sont de meilleure qualité.
17 degrés, c'est la température qu'il fait parfois l'hiver, au soleil, à l'abri derrière la digue. 17 degrés, ça suffit pour prendre des coups de soleil – on croit qu'il fait froid mais le soleil cogne et l'air de rien, on rougit. 17 degrés, surtout, c'est la température de la Manche en juillet.
19°C dans les pièces de vie lorsqu'elles sont occupées, 16 à 17°C en cas d'absence ; 17°C dans les chambres, la nuit et en cas d'absence ; 19°C dans les chambres d'enfant en journée, 17°C la nuit ; 22°C dans la salle de bain quand on s'y trouve et 16 à 17°C le reste du temps.
Non, il n'est pas légal de louer un appartement sans chauffage. Selon la Cour de Cassation, un logement doit nécessairement comporter un appareil de chauffage pour être considéré comme décent. En effet, les critères d'un logement décent incluent l'accès au chauffage et à l'eau chaude.