L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Non traitée correctement, une dépression peut empêcher le déroulement normal du deuil. Il est donc essentiel que la personne endeuillée se fasse accompagner par un médecin et/ou qu'elle aille rapidement consulter un thérapeute psy.
Parler, nous exprimer et nous souvenir soulage et réconforte tout en favorisant un soulagement émotionnel. Si plusieurs mois ou années se sont écoulés et si nous ne pouvons toujours pas parler de cette personne, cela signifie que le deuil n'est pas encore terminé.
Si vous ne pleurez pas, peut-être pensez-vous que vous n'êtes pas suffisamment triste, ce qui pourrait vous rendre mal à l'aise. Sachez que le chagrin est parfois surprenant et imprévisible, et que vous pourriez ressentir des émotions inattendues.
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
Pour envoyer de la lumière à un défunt vous pouvez : Visualisez la personne défunte, souriante, heureuse et entourée d'une belle lumière protectrice. Dites-lui que vous l'aimez. Dites lui comme vous souhaitez qu'il aille bien, qu'il soit heureux.
La durée d'un deuil est très variable, suivant la souffrance de la personne. Elle peut s'étendre de plusieurs semaines à plusieurs mois ou même plusieurs années. Néanmoins quand le deuil fait suite à la perte d'un proche, la première année est souvent décisive afin de revisiter toutes les grandes dates anniversaire.
L'impossibilité de pleurer peut s'associer à diverses causes : de la maladie aux blocages émotionnels, d'où l'importance d'éliminer d'abord toute cause au niveau physiologique.
Tranxène, Lysanxia, Lexomil, Xanax, Valium… sont recommandés pour calmer les troubles de l'angoisse ou de l'anxiété.
Le deuil pathologique est un état qui survient lorsque la personne endeuillée développe les symptômes d'une pathologie, physique ou psychologique, qu'elle n'avait jamais manifestée jusque-là.
Le quarantième jour y faisait partie car l'édification des stèles et de la tombe s'effectuait après cette durée. Ce jour est célébré en invitant le soir les membres de la famille et les voisins. A cette occasion, des versets coraniques sont récités par les sermons ou bien un faqih fait une prédication (mawîdha.)
Mettre des mots sur votre douleur face à la perte d'un être cher. Ne gardez pas tout pour vous. Confiez-vous à votre famille, à vos amis, pour dire ce que vous ressentez, vivez au quotidien. En mettant des mots sur vos sentiments, vous pourrez avancer vers l'acceptation puis la reconstruction.
Troisième étape du deuil : le marchandage
Vers quelque chose de plus grand que nous qui pourrait changer le destin de notre proche. C'est ce sentiment d'impuissance qui nous pousse à réagir de la sorte. Cela donne un semblant de contrôle sur quelque chose qui n'est pas de notre ressort.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
Mettre sa culpabilité en lumière fait fondre l'intensité de cette émotion. Et si en elle-même, elle considère qu'il y a vraiment eu “faute” de sa part, la personne en deuil peut entreprendre naturellement une “réparation” en adoptant un comportement plus attentif à l'autre, plus impliqué.
Marylène Coulombe : La meilleure manière d'aider un défunt à s'élever est de prier pour lui. Contrairement à ce que l'on pense, une prière n'est pas forcément religieuse. Prier signifie accorder de l'attention au défunt, se souvenir d'une belle parole qu'il ou elle nous a dit et la répéter à l'occasion.
Mais qu'est-ce au juste qu'un passeur d'âmes? C'est un être doté d'une incroyable capacité à aimer et à pardonner sans juger. Son rôle est d'accompagner d'autres âmes lors des transitions au cours de la vie incarnée. Certes, son aide est très souvent requise lors de la transition de la vie à la mort.
Si dans la tradition catholique la veillée funèbre permettait d'accompagner l'âme du défunt jusqu'à Dieu, c'est aujourd'hui, avant tout, un moment de rassemblement – auprès du mort et entre vivants. On vient communier avec l'être aimé, là où le temps semble s'arrêter.
Un suivi en psychothérapie est très indiqué pour aider le patient à combattre les pensées négatives qui l'envahissent et entretiennent la dépression psychogène. En effet, on trouve souvent chez ces patients de forts sentiments de culpabilité.