En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
Comment détecter ces e muets ? Habituellement, le e muet correspond, à l'oral, à la voyelle [ə], qui a une caractéristique unique : on est libre de la prononcer ou non. Comparez par exemple [ʒəpaʁ] et [ʒpaʁ].
Quand e est suivi de deux ou plusieurs consonnes, il transcrit généralement /ᴇ/ . Ces e sont traditionnellement appelés « e muet », c'est-à-dire e non prononcé [ääntymätön] .
On appelle rime féminine toute rime terminée par un e muet. On appelle rime masculine toute forme de rime qui n'est pas terminée par un e muet ou qui est terminée par une consonne. Dans la poésie classique, la règle est de faire alterner rimes féminines et rimes masculines.
Le «e» muet, quand il n'est pas muet, se prononce [ə]. (ou à la rigueur [œ].) La voyelle dans le mot «yeux», c'est [ø].
Devant une consonne double, la lettre e se prononce « è » et ne prend jamais d'accent. Exemples : la chouette, le dessin, la terre, l'antenne, la libellule. Le son [ k ] s'écrit le plus souvent avec la lettre c devant les lettres : r, a, o, u, l.
Lorsque le « e » termine un mot, il est muet et on ne compte pas la syllabe. Exemple : Bou/lan/gère : on ne compte que trois syllabes à l'écrit comme à l'oral.
Il existe 3 types de rimes : rimes suivies ou plates (AABB), rimes embrassées (ABBA) et rimes croisées (ABAB). Elles peuvent se trouver dans tous les genres littéraires à partir du moment où il y a des vers.
La diérèse
Lorsque deux voyelles sont placées côte à côte et comptent pour deux syllabes, c'est une diérèse. exemple : La / Ré / vo / lu / ti / on / leur / cri / ait : — Vo / lon / tair(es) Ici la diérèse permet le respect de l'alexandrin.
III. 2.1.1. Forme et qualité des rimes
On parlera de rimes pauvres si l'homophonie porte sur un seul phonème (vocalique), de rime suffisante si elle porte sur deux phonèmes, de rime riche si elle porte sur trois phonèmes et plus.
Histoire. Étymologiquement, les e caducs proviennent le plus souvent d'une ancienne voyelle atone latine affaiblie par apophonie. Dans l'écriture, le e caduc est signalé par une lettre e dans une syllabe ouverte (c'est-à-dire qu'il termine cette syllabe), sans diacritique autre qu'un éventuel tréma.
Femme vient du latin femina, qui progressivement s'est prononcé "fème", puis "fame", mais là encore les lexicographes ont tenu à maintenir le lien avec l'origine latine, donc le premier "e"… même s'il se prononce A. C'est toute la différence entre la graphie du français et celle de l'espagnol, par exemple.
Demandé par Nivlem le 2 octobre 2021 dans Question de langue. Le « e » reste muet devant une voyelle même s'il y a une virgule. En d'autres termes la ponctuation ne compte pas.
En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
Quelles sont les lettres muettes ? Les lettres c, d, s, t, p sont les principales lettres qui ne se prononcent pas à la fin du mot ; mais il en est d'autres. 2.
Fusion de deux voyelles contiguës en une seule syllabe, la première devenant une semi-voyelle (par exemple souhait [su∊] prononcé [sw∊]).
? L'hiatus est la succession de deux voyelles prononcées dans deux syllabes différentes, soit à l'intérieur d'un mot (oasis, déhanché, coordination...), soit à la limite de deux mots, c'est-à-dire à la fin d'un mot et au début du suivant.
Comme pour les vers, il existe un vocabulaire précis pour nommer les strophes en fonction du nombre de vers qu'elles contiennent. Une strophe formée de deux vers est appelée distique. Une strophe formée de trois vers est appelée tercet. Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain.
Si les deux voyelles doivent être prononcées d'une seule émission de voix, on dit qu'il y a synérèse ; si au contraire on les sépare, on dit qu'il y a diérèse.
Rimes masculines et féminines : les rimes féminines terminent un mot par un e muet (= e caduc). Exemple : gloire / mémoire. Les autres rimes sont dites masculines (Exemple : sort / mort). À l'intérieur d'un vers, une syllabe terminée par e n'est articulée que si ce e se trouve devant une consonne ou un h aspiré.
Le sonnet Peletier (parfois appelé « sonnet français ») comporte deux quatrains suivis de deux tercets rimés : abba abba ccd ede — soit deux quatrains avec les mêmes rimes embrassées puis un sizain classique inverti ccd ede.
Dans les rimes continues, les vers ont tous le même son à la finale (AAAA).
Le vers libre est un vers sans nombre de syllabes fixes et parfois sans rime. La seule différence entre vers et prose est le retour à la ligne. La strophe est un groupe de vers séparés des autres par un blanc. Le quatrain est une strophe de quatre vers et le tercet un groupe de trois vers.
Elégie : (en grec : « dire hélas ») poème lyrique, caractérisé par l'alternance des hexamètres et des pentamètres, qui finit par se spécialiser dans l'expression des sentiments mélancoliques provoqués par un deuil ou un amour malheureux.
(du Roman d'Alexandre, XIIes.) Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)