Lorsqu'un narrateur dit « je », cela ne donne pas le droit de l'assimiler à l'auteur. C'est une distinction très importante puisque dans le cas de l'ironie ou du regard naïf, le narrateur a une opinion qu'il exprime à la première personne et qui n'est pas nécessairement celle de l'auteur.
Le narrateur peut avoir différents statuts par rapport à l'histoire : il peut être un personnage de l'histoire. Dans ce cas, le récit est à la 1re personne, le narrateur s'exprime avec le pronom « je » (ou « nous », s'il est accompagné) et il joue un rôle dans les événements.
Si le récit est narré au passé, il se peut qu'un narrateur personnage fasse de l'anticipation, c'est-à-dire qu'il donne des indices au (à la) lecteur(-trice) sur ce qui va se passer plus tard. C'est possible parce que le récit s'est déjà déroulé et que le narrateur le raconte une fois que tout est terminé.
Le narrateur interne peut s'exprimer à la première personne : il peut dire « je », mais pas forcément, il peut y avoir une narration interne à la troisième personne (« il »). Dans ce cas-là, le narrateur adopte le point de vue d'un des personnages qu'il présente, tout en gardant la troisième personne.
Le NARRATEUR, c'est celui qui, dans le texte, prend en charge le récit, la narration. Pour trouver le Nr → « Qui "parle" ? Qui est-ce qui raconte ? » On ne peut le trouver que dans le texte ; hors du texte il n'a aucune existence car c'est bien souvent un être fictif, imaginaire, qui appartient à l'histoire racontée.
— Je cherche Curley, dit-elle. » NARRATEUR OMNISCIENT : Aussi appelé « narrateur Dieu », ce type de narrateur a une vue d'ensemble de la situation : il connaît le passé et l'avenir, ainsi que ce que les personnages pensent et ressentent. C'est un narrateur absent de l'histoire, externe, qui sait tout et qui voit tout.
Point de vue omniscient
Le narrateur omniscient sait tout de la réalité qu'il décrit : il connaît les pensées, les sentiments, les avis de tous les personnages ainsi que les relations qui les lient les uns aux autres, leur passé et leur futur.
La 1 re voix est celle du narrateur s'adressant au lecteur. L'identification du narrateur à un personnage du récit permettra de repérer immédiatement le point de vue interne.
– le point de vue externe où le narrateur raconte les événements en tant que témoin ; – le point de vue interne où l'on représente les événements à travers la sensibilité et le regard d'un personnage ; – le point de vue omniscient qui permet au narrateur de tout révéler sur les personnages et les événements.
Dans un récit écrit à la première personne, selon un point de vue narratif interne, le narrateur peut avoir le statut de simple témoin ou celui de personnage à part entière. Le narrateur est intérieur au récit. Il ne participe pas à l'action mais se contente de rendre compte de ce qu'il observe.
Réponse : L'auteur est Denis Diderot. Le narrateur est celui qui pose les questions au début de l'histoire, qui commence à nous la raconter. Jacques et son maître sont les personnages principaux, les protagonistes de cette histoire, qu'on nous présente sous forme de dialogue.
Il ne faut pas le confondre avec l'auteur du récit (la personne réelle qui a écrit le texte) ni avec les personnages (le narrateur n'est pas forcément un personnage du récit). Le point de vue est un choix que fait le narrateur pour raconter son histoire: il choisit un angle de vue, un jeu de “caméras”.
Il peut en être le héros ou un personnage-témoin. Dans ce cas, la narration est faite à la première personne. On rencontre ce type de narrateur aussi bien dans les récits de fiction que dans les récits autobiographiques où le narrateur se confond cette fois (et seulement dans ce cas) avec l'auteur.
Parmi les narrateurs intradiégétiques, on distingue encore deux types : Le narrateur hétérodiégétique, qui ne fait pas partie du récit qu'il raconte. Par exemple, Shéhérazade racontant les contes des Mille et une Nuits. Le narrateur homodiégétique, qui est un personnage de l'histoire.
(Dino Buzzati, « Pauvre petit garçon », Le K, 1966) Résumons : point de vue interne : on en sait autant qu'un personnage ; point de vue externe : on en sait moins que les personnages ; point de vue omniscient : on en sait plus que les personnages.
Quand un narrateur a un point de vue interne, il n'a accès qu'à sa propre intériorité, aux évènements auxquels il assiste, etc. Par exemple, il connait son passé et son présent, mais pas son futur. De plus, il n'a accès qu'à ses pensées, à ses émotions, à ses souvenirs, à ses jugements, etc.
Trois autres fonctions, testimoniale, modalisante et évaluative, vont exprimer le rapport que le narrateur entretient avec l'histoire qu'il raconte.
Un texte narratif décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il est caractérisé par des verbes d'action et de mouvement qui indiquent la progression de l'histoire, à laquelle participent un ou des personnages. Le narrateur peut, aussi, être un personnage de l'histoire qu'il raconte.
Il faut expliquer l'expression ou la phrase mot à mot en étant attentif au vocabulaire. On peut s'aider de mots contraires, de l'étymologie si on la connaît ou d'un sens général et commun. Il faut ensuite replacer ce vocabulaire dans le contexte lui-même.
L'autobiographie () est un genre littéraire et artistique. Son étymologie grecque définit le fait d'écrire (graphè, graphie) sur sa propre vie (auto, soi ; et bios, vie). Au sens large l'autobiographie se caractérise donc au moins par l'identité de l'auteur, du narrateur et du personnage principal.
Le narrateur intradiégétique en revanche est un « individu raconté ». C'est typiquement un personnage de récit qui se met à raconter un récit enchâssé. Shéhérazade dans les Mille et une nuits est l'exemple donné par Genette.