Pour bénéficier de ce tarif réduit, les datacenters installés en France devront respecter à partir de 2022 un ensemble de bonnes pratiques en matière d'écoconception et d'efficacité énergétique.
L'expression « sobriété numérique » a été définie en 2008 par l'association GreenIT.fr pour désigner « la démarche qui consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens ».
Le label Numérique Responsable vise à réduire l'empreinte sociale, économique et environnementale du numérique. Il aborde donc les 3 piliers du développement durable : people, planet, profits.
Achat numérique responsable
Les collectivités devront aussi privilégier l'achat de matériels et produits numériques présentant un "indice de réparabilité", dès 2023, complété d'un "indice de durabilité", qui entrera en vigueur à partir de 2026.
L'empreinte carbone du streaming vidéo est gonflée par l'utilisation importante d'énergies fossiles (gaz et charbon) pour alimenter les centres de données. Si de plus en plus d'entreprises s'engagent vers une énergie 100 % renouvelable, certaines (Amazon, Netflix, Pinterest, Twitter) sont encore à la traîne.
La pollution des objets connectés
Les objets connectés génèrent à eux seuls 39% des émissions de gaz à effet de serre du domaine du numérique [21]. Ils contribuent également à hauteur de 76% à l'épuisement des ressources naturelles non renouvelables du monde.
Un processus de fabrication très polluant
La source principale provient de la fabrication des équipements. Elle représente jusqu'à 80 % de l'impact total. Internet représente 4 % des émissions de gaz à effet de serre, c'est-à-dire 50 % de plus que les émissions des transports aériens.
Les e-mails génèrent 410 millions de tonnes de CO2 par an
En prenant cette moyenne de 4 g de CO2 par e-mail, c'est donc 410 millions de tonnes de CO2 par an qui sont générés. Par comparaison, le transport aérien mondial a, quant à lui, produit 859 millions de tonnes de CO2 en 2017, d'après l'IATA.
Le concept de frugalité transparaît en filigrane dans la philosophie du numérique responsable avec un refus du gaspillage d'énergies et de ressources. Cela permet de réduire sa consommation par la maîtrise de ses besoins en se recentrant sur l'essentiel.
Une empreinte numérique peut déterminer la réputation numérique d'une personne, qui est aujourd'hui aussi importante que la réputation dans la vie réelle. Des employeurs peuvent vérifier l'empreinte numérique de leurs employés potentiels, notamment sur les réseaux sociaux, pour décider de les embaucher ou non.
Définition. Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Contrairement aux idées reçues, la plus grande partie de la pollution numérique est engendrée au moment de la fabrication des appareils, et non lors de leur utilisation. En effet, près de la moitié des gaz à effet de serre émis par la filière numérique provient en fait de cette phase de fabrication (47%).
Le numérique n'est donc pas forcément plus écologique que le papier. Pour connaître leur véritable impact il faut regarder en fonction de notre utilisation de ces outils et de leur cycle de vie. C'est pourquoi il est important d'adopter de bonnes pratiques au quotidien, pour réduire l'impact écologique du numérique.
L'envoi d'un SMS passe par le réseau de téléphonie et non sur le Web avec ses énormes centres de données (data centers). Pour une simple requête sur votre moteur de recherche préféré ou un mail, c'est 7 grammes de CO2 émis… Au final, le numérique représente 4 % des émissions de CO2 mondiales.
Il y a 180 milliards de recherches effectuées par heures sur Google, cela équivaut à 16 kilos de Co2 émis chaque seconde. Un mail envoyé = 20 grammes de Co2 (avec quelqu'un en copie = +6 grammes de Co2). Or, 26 grammes de Co2 c'est la consommation d'une ampoule pendant 1 heure.
Gérer efficacement sa boîte mail ( spams, e-mailing, pièces jointes) Nettoyer sa boîte mail régulièrement est une manière facile de réduire la pollution numérique, et c'est bon pour la planète. En effet, un Français reçoit en moyenne 39 mails par jour. Un mail avec une pièce jointe peut émettre 19g de CO2.
Selon une étude, regarder sa série préférée pendant une heure revient à utiliser une climatisation pendant 40 minutes. Au total, ce sont 100 g de carbone qui sont rejetés durant cette période. La plateforme est en retard par rapport aux autres géants de la tech sur ce sujet.
La pollution numérique renvoie à la pollution engendrée par les nouvelles technologies. Nos téléphones portables, nos objets connectés en ligne et Internet génèrent des polluants (des gaz à effet de serre notamment). Or, ces polluants sont néfastes pour notre planète car sources de pollution.
Selon une étude de l'université de Columbia (USA), comparé à une connexion Wi-Fi, à bande passante consommée identique, l'échange de données avec ces protocoles mobiles avancés consomme : 3G : 15 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi ; 4G : 23 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi.
Selon The Shift Project, la consommation énergétique du numérique dans le monde augmente d'environ 9 % par an sur la période 2015 à 2020, ce qui correspond à un doublement en huit ans ; elle est responsable fin 2018 de 3,7 % des gaz à effet de serre émis.
Les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE, D3E) ou PEEFV — produits électriques et électroniques en fin de vie — sont une catégorie de déchets constituée des équipements en fin de vie, fonctionnant à l'électricité ou via des champs électromagnétiques, ainsi que les équipements de production, de ...
La fabrication des équipements informatiques compte parmi les principales sources d'impacts environnementaux (29% de la consommation énergétique, 54% des émissions de gaz à effet de serre, 61% de l'utilisation en eau et 97% de l'épuisement des ressources).