Vivre un traumatisme… et souffrir d'un stress incontrôlable lorsque l'élément menaçant refait surface des jours, des mois voire des années plus tard. Des chercheurs américains se sont penchés sur ce processus de la mémoire. Ils prouvent à quel point la peur peut contrôler les réactions au-delà du rationnel.
Quand les souvenirs refont surface grâce à la stimulation électrique cérébrale… Ils deviennent alors un outil précieux d'étude de la mémoire à long terme. Les stimulations électriques cérébrales chez certains patients épileptiques peuvent aboutir à la résurgence inattendue de souvenirs.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
« Lorsqu'on demande à une personne de se rappeler un souvenir, l'activité de ces neurones s'intensifie. Mais si on interfère avec ceux-ci, il devient plus ardu de faire remonter un évènement à la mémoire », explique la chercheuse. Le cerveau comporte toutefois un nombre incroyable de neurones.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
1. Une mauvaise mémoire. L'un des signes les plus persistants d'un traumatisme infantile aussi grave est que les gens ne se souviennent souvent pas de l'abus infantile. Dans ces cas, il est important de ne pas forcer la mémoire.
Les flash-back sont des images mentales qui font revivre la situation traumatisante à la personne. La personne peut aussi revivre ces réactions lorsqu'elle est exposée à une situation semblable à celle qui a causé le traumatisme.
Pour assurer la survie, le cerveau disjoncte (protection du coeur et du cerveau). Cette disjonction passe par la sécrétion de morphine et kétamine qui anesthésie la personne physiquement et émotionnellement. La personne ne ressent plus ni douleur ni émotion, entraînant un phénomène de dépersonnalisation.
Les troubles du stress post-traumatique (TSPT) sont des troubles psychiatriques qui surviennent après un événement traumatisant.
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Être convaincu mordicus d'avoir vu ou fait quelque chose, alors qu'il n'en est rien ou que quelques détails sont erronés: voilà ce qu'est un faux souvenir.
Les blessures de l'enfance ont le goût du rejet, de l'abandon, de l'humiliation, de l'abus, de la trahison, de l'injustice, de la détresse, de la non-reconnaissance, de la carence affective, de la maltraitance physique, verbale ou par défaut de soins.
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
Les choses sont très différentes en cas de psychotraumatismes répétés. «Ils attaquent la capacité du cerveau à fabriquer du sens, c'est-à-dire à intégrer les différents processus cognitifs, émotionnels, physiques, en un tout cohérent.
Ruminer est donc normal quand on est face à des situations compliquées et imprévues, comme une personne en retard, un bulletin de note désastreux de votre enfant ou une remarque désobligeante d'un(e) collègue. Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers.
La nostalgie réactive des activités ou des relations qui nous font du bien. Parfois, la vie va trop vite. On a perdu de vue des personnes qu'on aimait bien non pas par manque d'intérêt, mais plus par manque de temps. Il est peut-être le moment de faire un ménage dans sa vie pour prioriser ce qui importe vraiment.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
L'irritabilité, la perturbation du sommeil, l'agitation et les tensions musculaires font notamment partie des symptômes de l'anxiété3. La dépression constitue la première cause de morbidité et d'incapacité au monde, où plus de 300 millions de personnes vivent avec cette problématique de santé2.
Une personne qui souffre de burn-out est disposée à travailler, mais elle n'en a pas l'énergie. Dans le cas d'une dépression, la personne a de l'énergie, mais elle n'a pas envie de travailler.