Contrairement aux autres personnes, le pervers narcissique ne peut pas faire de dépression car il n'est pas capable de la vivre de par la construction progressive de sa personnalité pathologique. Pour lui, sa seule protection contre la décompensation psychotique, c'est de faire du mal aux autres.
Lors d'une dépression post PN, les victimes ont du mal à se reconnecter à elles-mêmes. Elles redoutent encore inconsciemment les agressions du pervers. Les victimes sont restées enfermées trop longtemps dans la culpabilité.
Le pervers narcissique distille une violence psychologique qui enfonce sa victime dans la dépression et la perte de toute confiance en elle. Le pervers narcissique ne semble penser qu'à lui et ne se sert des autres que pour satisfaire ses propres besoins.
. Oui, le pervers narcissique « souffre ». Oui, le pervers narcissique pleure…, sur lui-même. Oui, le pervers narcissique peut en arriver à se suicider pour éviter son morcellement psychique.
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon.
Normalement, le(la) pervers(e) narcissique ne souffre pas. Il ou elle est privé d'affect. il ou elle peut aussi faire semblant de souffrir pour se faire passer pour victime.
Les grands manipulateurs choisissent leurs victimes en fonction de leur degré de vulnérabilité. Ils ont pour ambition de sauver leurs proies, et ils considèrent être les seuls à pouvoir le faire. Dans cette logique, le pervers narcissique déteste tout ce qui vous apporte du bonheur en dehors de lui.
S'il se sent blessé, le pervers narcissique n'aura de cesse de se venger du coupable qui l'aura déçu ou quitté. Au contraire, un manipulateur qui quitte, ne montrera aucune compassion devant la souffrance de l'autre. Tel un boulet trop encombrant, vous serez éliminé de sa vie rapidement.
L'effondrement narcissique
Cela se manifeste soit de manière chronique par un sentiment de manque à être permanent, soit sous un aspect aigu par des crises dépressives. Le mouvement psychique aboutissant à la dépression se produit en plusieurs temps.
Peut-on manquer à un pn ? Non, il n'est pas possible de manquer à un pervers narcissique, car le pn se lasse vite de ses victimes. Le pervers narcissique ne ressent pas le manque de votre personne en elle-même, mais de ce que vous lui apportiez.
Que redoute la proie du PN ? La peur est une émotion normale et inévitable dont on fait l'expérience très tôt dans la vie. Une personnalité en construction qui vit le sentiment de danger trop intensément ou de façon trop répétitive peut voir s'immiscer durablement une impression d'insécurité.
Chez le narcissique, la rage est dirigée vers la personne qu'il croit l'avoir méprisée ; chez les autres personnes, la rage est vue comme incohérente et injuste. Cette rage altère leur cognition, altérant ainsi leur jugement. Au cours de la rage, ils sont enclins à crier et calomnier.
Un pervers installe son emprise autant par la séduction que par la victimisation, ce qui l'attire vers les personnes sensibles, humaines et empathiques. Car il cherche à émouvoir sa victime en se faisant passer pour un être en détresse.
Pour se venger d'un manipulateur, il faut réussir à l'attaquer là où ça fait mal. Gardez donc une chose à l'esprit : pour se sentir vivant, le pervers narcissique a besoin de réussir à vous faire croire que vous n'êtes rien sans lui.
Le fonctionnement du pervers narcissique avec l'argent
Il en a rarement, ne sait pas le gagner, mais utilise très bien celui des autres. Son comportement est celui d'un grand enfant égocentrique, qui ne sait pas gérer ses pulsions, ignore ses vrais besoins, mais en demande toujours plus.
En psychanalyse, on parle de blessure narcissique pour désigner les atteintes du narcissisme, c'est-à-dire, pour un individu, les altérations du sentiment d'amour et d'estime pour soi-même.
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.
Apprendre à se connaitre, appréhender ses propres rythmes, se réapproprier son histoire, trouver ses vraies sources de satisfaction, revenir à soi permettent de réparer un moi qui n'a pas construit un narcissisme équilibré. La cure analytique permet de restaurer un narcissisme qui a subi une dégradation.
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).
Cette technique consiste à répéter la même phrase, calmement et patiemment, à chaque fois que le manipulateur insiste. Cette phrase, c'est par exemple : « Je comprends bien, mais c'est non. », tout simplement.
La solidité des assises narcissiques est un facteur de pare-excitations par rapport à l'attraction objectale. Elle constitue une limite et un filtre dont on perçoit le défaut quand la relation objectale devient trop éclatante. Cet éclat ne peut être purement quantitatif.
Un manipulateur ou une manipulatrice utilise souvent des jeux d'esprit pour prendre le pouvoir dans une relation. Le but ultime est d'utiliser ce pouvoir pour contrôler l'autre personne.
Par son silence, le manipulateur vous fait connaître son mécontentement. Quelque chose dans votre comportement ne lui a pas plu, et au lieu de vous le dire aimablement, en adulte, de façon constructive, il a choisi de se taire afin de bien vous faire comprendre que quelque chose ne va pas.