Contrairement aux autres personnes, le pervers narcissique ne peut pas faire de dépression car il n'est pas capable de la vivre de par la construction progressive de sa personnalité pathologique. Pour lui, sa seule protection contre la décompensation psychotique, c'est de faire du mal aux autres.
Si la mère est défaillante, tout manque et c'est le vide. À l'intérieur de cette relation précoce, il n'y a pas de limite entre la mère et l'enfant, qui considère le corps de sa mère comme le prolongement du sien (c'est aussi vrai pour la mère, qui vit la relation dans la fusion).
Le pervers narcissique projette toute sa frustration, son insécurité et sa rancune de l'autre. Cela le dévalue et met fin à votre santé mentale. Et si la victime ne cherche pas d'aide, elle peut souffrir de dépression, de panique, même dans les cas les plus graves en essayant de se blesser ou de se suicider.
Cependant, certains comportements du pervers narcissiques peuvent être « recadrés ». S'il est en manque de proies, il se retrouve seul face à lui-même, dans ce cas, il va avoir accès à sa souffrance, avoir conscience de son véritable mal-être intérieur, de qui il et réellement et s'effondrer.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
S'il se sent blessé, le pervers narcissique n'aura de cesse de se venger du coupable qui l'aura déçu ou quitté. Au contraire, un manipulateur qui quitte, ne montrera aucune compassion devant la souffrance de l'autre. Tel un boulet trop encombrant, vous serez éliminé de sa vie rapidement.
Les personnes principalement victimes de pervers narcissiques sont : Les personnes qui sont dépendantes affectives. Les personnes ayant le syndrome du sauveur. Les personnes à haut potentiel (HP)
La victime du manipulateur change peu à peu de personnalité. Constamment rabaissée, isolée, elle perd totalement confiance en elle, et s'en remet entièrement à son bourreau.
Les grands manipulateurs choisissent leurs victimes en fonction de leur degré de vulnérabilité. Ils ont pour ambition de sauver leurs proies, et ils considèrent être les seuls à pouvoir le faire. Dans cette logique, le pervers narcissique déteste tout ce qui vous apporte du bonheur en dehors de lui.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Elle doit être facile. On peut ainsi définir globalement la proie standard du PN comme un sujet qui sera souvent débordant de vitalité mais qui porte en lui ou en elle une blessure qui permet de l'affaiblir. Et c'est la présence de cette blessure qui intéresse le pervers au départ.
Le pervers narcissique vieillit mal. Il n'intègre ni la perte de contrôle, ni la possibilité de disparaître et de mourir et ainsi de perdre sa toute puissance narcissique. C'est un fait impensable qui le rend d'autant plus vicieux, aigri, sournois et pervers qu'il redouble d'efforts dans un élan de compensation.
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).
Au contact du pervers narcissique, la victime vit une inhibition anxieuse (diminution des moyens), une réelle amnésie des faits. Elle peut entrer dans un déni de la réalité, une dépersonnalisation (sentiment perte de sens de la réalité), une déréalisation (détachement et étrangeté, irréalité du monde de la victime).
Chez le narcissique, la rage est dirigée vers la personne qu'il croit l'avoir méprisée ; chez les autres personnes, la rage est vue comme incohérente et injuste. Cette rage altère leur cognition, altérant ainsi leur jugement. Au cours de la rage, ils sont enclins à crier et calomnier.
L'excès de demande d'attention et de reconnaissance, la frustration extrême voire l'impossibilité d'entendre la moindre critique, sont les grands signes des fragiles narcissiques. La critique engendre de leur part emportement, colère, rejet. Car elle les désorganise totalement.
Apprendre à se connaitre, appréhender ses propres rythmes, se réapproprier son histoire, trouver ses vraies sources de satisfaction, revenir à soi permettent de réparer un moi qui n'a pas construit un narcissisme équilibré. La cure analytique permet de restaurer un narcissisme qui a subi une dégradation.
Les grands manipulateurs choisissent leurs victimes en fonction de leur degré de vulnérabilité. Ils ont pour ambition de sauver leurs proies, et ils considèrent être les seuls à pouvoir le faire. Dans cette logique, le pervers narcissique déteste tout ce qui vous apporte du bonheur en dehors de lui.
Pourquoi le PN aime le conflit
Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.
Un pervers installe son emprise autant par la séduction que par la victimisation, ce qui l'attire vers les personnes sensibles, humaines et empathiques. Car il cherche à émouvoir sa victime en se faisant passer pour un être en détresse.
Malheureusement non, le pervers narcissique ne peut pas aimer. Il mime la façon d'aimer d'après son vécu. C'est-à-dire par rapport à ce qui lui est arrivé dans la vie, comment il a grandi, ses expériences, etc. Par exemple s'il a reçu des câlins, il sait qu'il doit en donner.
Généralement, les proies des PN sont des personnes altruistes, généreuses, empathiques, ayant une propension à la culpabilité. Ce sont également des personnes qui possèdent des valeurs, un idéal fort. Tout ce donc le PN a besoin pour phagocyter sa proie.
Le fonctionnement du pervers narcissique avec l'argent
Il en a rarement, ne sait pas le gagner, mais utilise très bien celui des autres. Son comportement est celui d'un grand enfant égocentrique, qui ne sait pas gérer ses pulsions, ignore ses vrais besoins, mais en demande toujours plus.