Le programme lunaire Artemis de la Nasa prévoit d'envoyer des hommes sur la Lune dès 2025. Un calendrier ambitieux, qui commence par un premier vol non habité début septembre 2022. Objectif : tester le lanceur lourd SLS, le plus puissant jamais construit qui sera coiffé d'une capsule Orion.
En savoir plus. Le lancement de la première mission Artémis, ce lundi 29 août 2022, marque le début du retour des humains sur la Lune. Alors que la prouesse d'une mission lunaire a déjà été réalisée il y a cinquante ans, avec le premier pas de Neil Armstrong sur la Lune, cette mission reste un défi colossal.
Ce n'est qu'en 2024, avec la mission Artémis 2, que des astronautes seront à bord. Mais ils n'atterriront pas sur la Lune, ils en feront simplement le tour. Pour l'atterrissage, il faudra compter sur l'équipage d'Artémis 3, mission prévue au plus tôt en 2025.
Le premier atterrissage est réussi en 1971 par la sonde soviétique Mars 3, mais ce sont les deux engins américains Viking qui parviennent à déposer en 1976 sur le sol martien une charge utile scientifique significative.
Les premiers hommes sur la lune : Neil Armstrong et Buzz Aldrin.
Les services que rend aujourd'hui au monde entier toute une galaxie de satellites terrestres ont déjà été d'un grand profit pour les télécommunications, les prévisions météorologiques, la géologie et la géodésie, la navigation et l'océanographie.
La température en surface présente des extrêmes moins élevés, une atmosphère ténue fournit une certaine protection contre les rayonnements nocifs et constitue une source potentielle notamment d'oxygène tandis que l'eau est présente sous forme soit de glace soit de vapeur ou encore sous forme liquide en profondeur.
Bien que les technologies actuelles, employées pour la mission New Horizons demandent un trajet de 9 ans aller simple, les recherches récentes montrent que de nouvelles solutions de propulsion nucléaire pourraient permettre un voyage aller-retour en 4 ans.
Disparition de l'eau sur Mars : une trop faible taille
En fait, c'est la faible taille de Mars qui est la seule responsable. Tout d'abord, la faible gravité martienne n'a pas pu retenir le diazote présent initialement dans son atmosphère, qui s'est définitivement échappé.
La planète qui en est le plus proche, Mercure, serait un petit grain de 2,5 millimètres gravitant en moyenne à 29 mètres de lui ! Vénus, elle, serait un gros grain de 6 millimètres tournant à 54 mètres de l'astre du jour.
La Nasa doit ramener le lanceur dans le VAB (« Vehicle Assembly Building »), le bâtiment dans lequel la fusée a été préparée, qui se trouve à proximité du pas de tir.
Parmi les réalisations les plus marquantes de l'agence figurent les programmes spatiaux habités Apollo, la navette spatiale américaine, la Station spatiale internationale (en coopération avec plusieurs pays), les télescopes spatiaux comme Hubble et Kepler, l'exploration de Mars par les sondes spatiales Viking, Mars ...
Le programme Artemis tire son nom de la déesse grecque Artémis, sœur jumelle d'Apollon, en écho au programme Apollo de la NASA. Depuis la mission habitée Apollo 17 de 1972, dernière mission du programme Apollo, plus aucun astronaute ne s'est éloigné de plus de quelques centaines de kilomètres de la Terre.
Bien que les Soviétiques aient essayé d'approcher la Lune et de fouler son sol, seuls les Américains y sont parvenus, entre décembre 1968 (Apollo 8) et décembre 1972 (Apollo 17).
La dernière fois, c'est la mission Apollo 17, en décembre 1972. Cette mission dure 12 jours et les astronautes Gene Cernan et Jack Schmitt parcourent 36 km en jeep lunaire.
Voyager sur la Lune
La première consiste à envoyer un vaisseau directement sur la Lune. Cette ascension est réalisée par une fusée qui lance un vaisseau en sa direction. L'ensemble atterrit sans qu'il n'y ait ni orbite terrestre de stationnement ni orbite autour de la Lune.
Pour y parvenir, l'astromobile a fait fonctionner un petit module cubique de la taille d'un grille-pain, baptisé « Moxie ». Celui-ci aspire l'air de l'atmosphère martien, composé à 96 % de dioxyde de carbone (CO2), le comprime puis le chauffe à une température de 800 °C pour casser les molécules qui le compose.
Cette couleur est attribuée aux petites poussières provenant de la surface désertique et poussées par de fortes tempêtes de vent. Cette poussière est composée en partie d'oxyde de fer, connu sur la Terre sous le nom de rouille.
Issue des précipitations, elle s'écoule jusqu'à la mer ou dans les rivières, nappes phréatiques et les lacs. L'eau verte est alors celle que l'on ne voit pas, celle qui reste invisible.
Il était porté par l'organisation néerlandaise Mars One Foundation et par la compagnie britannique Mars One Ventures. Cette dernière a été rachetée en 2016 par un cabinet de services financiers suisse, InFin Innovative Finance AG, et a été déclarée en faillite par le tribunal de Bâle-Ville, Suisse, le 15 janvier 2019.
Il n'est pas possible de marcher sur une planète gazeuse comme Jupiter, Saturne, Uranus ou Neptune.
Avec nos moyens actuels, un voyage vers Mars dure environ 260 jours lorsque les deux planètes sont à une distance réduite permettant le lancement.
Mars est la cible privilégiée, avec la Lune, des futurs projets de colonisation et d'exploration des agences spatiales avec des missions humaines dès les années 2020 par la NASA et des projets de base martienne plusieurs fois étudiés.
Cependant, bien que le programme Apollo ait montré la faisabilité d'un voyage vers la Lune (à un coût élevé), il confirma que l'établissement d'une colonie lunaire n'est ni utile ni possible du fait de l'absence d'éléments nécessaires à la vie tels que l'hydrogène ou l'azote.
Mars est aujourd'hui un monde désolé, balayé par les tempêtes de poussières, et plus aride que les déserts terrestres. Les températures moyennes, bien inférieures à 0°Celsius, et la faible pression atmosphérique, 6 hectopascals en moyenne, interdisent la présence d'eau liquide à sa surface.