Les travailleurs peuvent souffrir au travail parce qu'ils n'ont pas les compétences nécessaires pour exercer pleinement leurs fonctions. Pas le tempérament pour faire face aux exigences de la tâche. Pas la motivation pour s'adapter aux évolutions.
Il faut consulter le médecin du travail et éventuellement, si on est dans une grande entreprise, échanger avec un représentant du personnel. Il est aussi possible d'en parler au médecin généraliste et de se faire prescrire un congé avec éventuellement des anxiolytiques si la souffrance est trop importante.
La souffrance au travail se manifeste généralement par une perte de motivation, un désinvestissement brusque, des changements de comportements, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'hypertension ou encore des douleurs gastriques.
Les causes de la souffrance au travail peuvent être multiples : une forte pression au travail peut être ressentie en raison d'un niveau d'exigence élevé, d'un faible niveau de contrôle sur la situation ou d'un manque de soutien social de la part de la hiérarchie ou de l'équipe.
• Le médecin du travail
Il s'agit en effet d'un interlocuteur privilégié en matière de souffrances au travail. Tenu au secret professionnel, il est à votre écoute et peut vous apporter une aide au regard de votre situation au sein de l'entreprise.
Pour cela, la victime doit rendre compte de ces agissements de harcèlement moral auprès de son employeur et faire constater la lésion psychique par un médecin. Sur le certificat médical, le médecin traitant notera ce qu'il observe et ce que la salariée avoue sans établir de relation de cause à effet.
Le médecin du travail peut effectuer un signalement auprès de la DRH si le salarié l'y autorise. L'intéressé peut aussi s'adresser directement aux ressources humaines. Ou alerter un délégué du personnel et saisir le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ou l'Inspection du travail.
Si vous vous plaignez sans cesse, que votre activité vous rend malheureux, que vous traînez les pieds chaque jour pour aller travailler, voici quelques critères majeurs de souffrance au travail : Ne pas avoir envie de se rendre au travail ou avoir peur d'aller au travail.
Certains employés ne se sentent donc pas à leur aise dans leur environnement de travail. Pour bon nombre de personnes, l'argent est la principale motivation qui pousse à se rendre au bureau. Pour d'autres, il s'agit plutôt la satisfaction d'accomplir quelque chose et d'éprouver un épanouissement personnel.
Parmi les facteurs de stress, les cadres citent à 78% la surcharge de travail et à 66% le manque de temps pour effectuer ce même travail. Les relations humaines jouent également un rôle important.
Le manque de sens affecte-t-il les comportements des salariés en matière de mobilité professionnelle, de propension à se syndiquer et d'absentéisme ? Soumis à des objectifs chiffrés, des procédures rigides et des réorganisations fréquentes, les salariés considèrent souvent que leur travail perd son sens.
L'abandon de poste menant à une procédure de licenciement pour faute permet au salarié de prétendre aux allocations-chômage. Si la procédure de licenciement peut prendre du temps (envoi de lettre recommandée, entretien avec l'employeur, etc.), la rupture du contrat de travail ne nécessite pas de préavis.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Le harcèlement psychologique ou sexuel au travail
Le harcèlement psychologique ou sexuel est une conduite qui a pour conséquence de rendre le milieu de travail malsain pour la personne qui la subit.
Pour obtenir un arrêt maladie pour motif de burn-out, vous devez plutôt consulter votre médecin généraliste. Vous pourrez être amené à consulter le médecin du travail, si vous avez besoin d'un aménagement de poste. Cela peut notamment se faire à la demande du médecin traitant ou généraliste qui vous suit.
Retourner au travail fait partie du traitement.
Pour cela, la spécialiste décrit plusieurs critères : le patient ne doit plus avoir de troubles du sommeil, il doit avoir récupéré un minimum de 50% de son énergie habituelle et enfin il doit avoir déjà intégré dans son quotidien de nouvelles attitudes.
Définition. Le syndrome d'épuisement professionnel, équivalent en français du terme anglais burnout, se traduit par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d'un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »2 .
Ces divers symptômes apparaissent en quelques semaines : symptômes physiques : douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs inhabituelles...