Et si les prévisions démographiques actuelles varient, il y a un consensus sur le fait que la population mondiale culminera vers le milieu du siècle et commencera à chuter ensuite : dès 2100, le nombre d'habitants sur Terre pourrait être inférieur à celui d'aujourd'hui.
L'espèce humaine a 300 000 ans, et les paléontologues nous disent qu'une espèce de vertébré est morphologiquement stable dans le registre fossile durant un million d'années maximum. Par conséquent, même si l'humain se croit exceptionnel, deux destins peuvent s'offrir à lui.
Le risque d'extinction de l'humanité a été "dangereusement sous-exploré". C'est l'alarmante conclusion d'une étude réalisée par des climatologues et publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 1er août 2022.
L'extinction de l'humanité pourrait notamment avoir pour cause que la Terre entière devienne inhabitable pour les humains sans qu'ils aient la possibilité de s'en échapper, à la suite d'une catastrophe planétaire majeure.
En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
En 2025, la population mondiale pourrait atteindre de 7,5 à 9,5 milliards d'habitants, contre 5,8 aujourd'hui. En 2040, l'accumulation des gaz à effet de serre pourrait avoir entraîné un réchauffement de 1° C à 2° C de la température moyenne de la planète et une élévation de 0,2 à 1,5 mètre du niveau des océans.
Guerre nucléaire, changement climatique, impact d'un astéroïde géant, pandémie qui tuerait des centaines de millions de personnes. Ce sont les menaces les plus vraisemblables qui pourraient mettre à mal la civilisation humaine explique le très sérieux The Atlantic.
Pollutions, réductions ou privations de territoires, exploitations aveugles des ressources naturelles ajoutées à mille petites agressions, ont mis l'univers du vivant au seuil d'une nouvelle grande extinction des espècesextinction des espèces, la première d'origine anthropique.
L'humain régresse sous l'effet des impératifs économiques, de la rivalité exacerbée entre les États et de l'emprise techno-administrative croissante.
Les changements climatiques vont continuer à s'aggraver, mais même si les plus récents rapports scientifiques, dont celui dévoilé lundi par l'ONU, n'ont rien de particulièrement réjouissants, les chercheurs sont unanimes à dire qu'il n'est pas trop tard pour sauver la planète ou l'humanité.
La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Nous ne ferons plus face à de simples gratte-ciel, nous habiterons dans des méga-structures gigantesques, regroupant plusieurs tours. Mais le monde souterrain commencera lui aussi à être colonisé avec des structures d'habitations qui s'enfonceront jusqu'à 25 étages sous terre.
on aura majoritairement adopté la mobilité douce en ville comme la marche, le vélo, la trottinette ; les villes laisseront plus de place à la nature ; la consommation sera plus durable privilégiant les produits locaux et les circuits courts.
Le futur peut se décliner en trois temps : le futur simple, le futur antérieur et le futur proche. Le futur proche possède un statut particulier, en raison de sa construction avec le semi-auxiliaire aller conjugué au présent de l'indicatif et d'un infinitif.
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
On sera assez cheum
Un phénomène qui commence déjà puisque de plus en plus d'enfants naissent sans dents de sagesse, ces dernières ne servant plus à rien. Il se peut également qu'on ait des super méga double-mentons, et beaucoup moins de poils et des bras et des doigts très longs.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Un climat plus violent
Dès 2050, les vagues de chaleur seront deux fois plus nombreuses sur l'ensemble du territoire, avec des pics pouvant atteindre 50° par endroits. Idem pour les sécheresses.
Dans 20 ans, «nous devrions comprendre le climat bien mieux qu'aujourd'hui», répond Alain Royer. Présentement, on a du mal à prévoir les effets de rétroaction. Par exemple, le réchauffement climatique, dû principalement au CO2 dans l'atmosphère, permet aux plantes de pousser plus vite et plus tard en automne.
D'abord, au bout d'un an seulement, les arbres et les plantes pousseraient sans aucun contrôle et les animaux (sauvages ou domestiques), eux, se reproduiraient comme ils auraient envie. Puis, le CO2 serait absorbé. Et ce, de plus en plus rapidement. Conséquence, les hivers redeviendraient de plus en plus froid.
Dans la catégorie En danger, nous avons le tigre (Panthera tigris) ou le gorille des montagnes (Gorilla beringei). Parmi les espèces emblématiques classées Vulnérables figurent le panda géant (Ailuropoda melanoleuca), la girafe (Giraffa camelopardalis) ou le léopard des neiges (Panthera uncia).