Pendant treize jours, entre le 15 et le 28 octobre 1962, les «deux K», John F. Kennedy et Nikita Khrouchtchev, vont se défier lors de ce qu'on a appelé «la crise des missiles».
La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis.
14 octobre 1962 : découverte par un avion espion de la mise en place de missiles nucléaires SS-4 à Cuba. 22 octobre 1962 : discours télévisé du président Kennedy, dévoilant la présence de missiles soviétiques à Cuba et annonçant la quarantaine. Début du blocus naval américain (jusqu'au 31 octobre).
Kennedy apparaît comme le vainqueur et sort renforcé de la crise. Il a su rester modéré et sobre dans la victoire. Ce succès contribuera largement au développement du "mythe Kennedy".
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.
La crise des missiles de Cuba est une impasse militaire de 13 jours entre l'Union soviétique et les États-Unis. Elle résulte de la découverte par les États-Unis d'une base de lancement d'armes nucléaires soviétiques à San Cristobal à Cuba en octobre 1962. Ces missiles sont capables d'atteindre les États-Unis.
En 1962, une nouvelle épreuve de force s'engage à Cuba: pendant quinze jours, le monde se trouvera au bord de l'affrontement nucléaire. Depuis le renversement révolutionnaire de la dictature militaire de Fulgencio Batista en janvier 1959, l'île de Cuba est dirigée par Fidel Castro.
Aujourd'hui, l'embargo est officiellement toujours en place, ce qui en fait le plus long embargo commercial de l'époque contemporaine et affecte grandement les relations entre les deux pays. Cependant, depuis 2000, les produits alimentaires sont exemptés d'embargo.
En octobre 1962, la découverte par les États-Unis de bases de lancement de missiles à tête nucléaire sur l'île communiste de Cuba entraîne une crise d'une extrême gravité. Durant douze jours, l'URSS et les États-Unis sont au bord d'un conflit ouvert, qui pourrait entraîner une catastrophe atomique mondiale.
Cette dénomination de « téléphone rouge » est en réalité un raccourci lexical repris et popularisé par les médias occidentaux, la ligne étant au départ une ligne de téléscripteur, sa supposée couleur rouge symbolisant simplement le fait qu'il s'agissait d'une ligne d'urgence.
Quelles traces laisse cette crise de Cuba qui a propulsé le monde entier dans la crainte d'une Troisième Guerre mondiale ? « La crise se termine de façon pacifique et apaisée au point que les Américains et Soviétiques décident d'établir le téléphone rouge afin d'éviter une nouvelle crise », répond l'historien.
Il va falloir trois heures aux enquêteurs pour identifier Mary Pinchot Meyer, 43 ans, divorcée, trois enfants... Fille d'un avocat réputé, Mary Meyer vit dans le vieux Georgetown. Le président Kennedy a longtemps habité juste à côté, mais personne ne se doute qu'elle partageait son intimité.
John Fitzgerald Kennedy repose au cimetière national d'Arlington, près de Washington.
De 1963 à 1975 les deux grands s'affrontent dans des conflits qualifiés de périphériques, comme la guerre du Viêt Nam, car l'affrontement est indirect. Cependant, dans le même temps, des accords bilatéraux sont signés pour limiter la course aux armements. C'est une période de détente|dégel.
On parle de « guerre froide » parce que les tensions entre les deux ennemis sont énormes, mais ils ne se combattent jamais directement. En revanche, la menace est permanente : chaque camp possède des bombes nucléaires, des armes très puissantes. La guerre froide, c'est aussi le début de la conquête spatiale.
La crise des missiles à Cuba est une crise de la guerre froide qui a eu lieu du 16 au 28 octobre 1962. La crise est due à l'installation, par les Soviétiques, sur l'île de Cuba, de fusées capables de transporter des bombes atomiques.
Un sous-sol, un parking souterrain, le métro ou le centre d'un grand bâtiment moderne en brique ou en béton constitueront un abri adéquat. Mettez-vous à l'abri ou derrière un objet solide pour éviter d'être dans le champ direct du point d'explosion. Si vous êtes en voiture, réfugiez-vous dans un abri à proximité.
La France réalise son premier essai d'une bombe atomique à fission (bombe A) sous le nom de code Gerboise bleue le 13 février 1960 , puis son premier essai d'une bombe à fusion thermonucléaire (bombe H) sous le nom de code Canopus le 24 août 1968 .
Les premières bombes
Le premier essai nucléaire est effectué le 16 juillet 1945 par les États-Unis ; il s'agit d'une bombe A d'une puissance de 19 kt . Les bombes A utilisées pour les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki sont de puissance comparable.
Le sous-sol cubain recèle des ressources minières importantes et variées. La production de nickel – à forte valeur ajoutée – prédomine, mais le pays fournit également d'importantes quantités de fer, de cuivre, de chrome et de cobalt. En revanche, des gisements d'or et d'argent ne sont pas exploités.
Le Venezuela reste toutefois le premier fournisseur de Cuba (1,3 Md USD) suivi de la Chine (972 M USD), alors que le Canada reste la première destination des exportations cubaines (615 M USD) suivi par la Chine (418 M USD).
Les citoyens cubains qui souhaitent voyager à l'étranger doivent faire apposer dans leur passeport un visa pour le pays où ils veulent se rendre avant de recevoir la tarjeta blanca; ils doivent ensuite payer les frais du permis de sortie.
Miguel Díaz-Canel Bermúdez, né le 20 avril 1960 à Santa Clara, est un militant communiste et homme d'État cubain, président de la république depuis le 10 octobre 2019. Ingénieur de formation, il a lentement gravi les marches du pouvoir au sein du Parti communiste cubain jusqu'à succéder à son mentor Raúl Castro.