- l'abolition définitive de l'esclavage, suivie de l'émancipation des esclaves, le 27 avril 1848 par décret du Gouvernement provisoire de la République.
Le 8 novembre 1864, alors que la victoire se profile, Abraham Lincoln est réélu haut la main. Le 31 janvier 1865, le Congrès adopte le 13ème amendement à la Constitution fédérale, qui abolit définitivement l'esclavage sur l'ensemble du territoire américain.
Sous la Révolution française, les députés de la Convention abolissent l'esclavage une première fois pour calmer la révolte des esclaves dans les colonies des Antilles et empêcher l'Angleterre de s'en emparer.
L'État danois (alors associé au Royaume de Norvège) fut le premier à abolir officiellement la traite, en 1792; la Suède (associée à son tour au Royaume de Norvège) s'en prévaudra lors de la signature d'un « traité pour la répression de la Traite des Noirs » avec l'Angleterre en 1824.
À noter > De retour au pouvoir pendant les Cent Jours, Napoléon Ier abolit la traite des noirs avec un décret du 29 mars 1815. L'esclavage est aboli sous la Monarchie de Juillet, le 27 avril 1848.
Lors des Cent-Jours en 1815, Napoléon abolit la traite esclavagiste pour satisfaire à la demande des Britanniques, qui y ont mis un terme en 1807. Napoléon n'a jamais regretté d'avoir rétabli l'esclavage dans les colonies.
Loi du 20 mai 1802 sur la traite des noirs et le régime des colonies. Après l'envoi de corps expéditionnaires en Guadeloupe et à Saint-Domingue pour mater la rébellion, un décret réintroduisit l'esclavage le 20 mai 1802.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. Dans les archives historiques du Moyen-Orient, les mieux connues, l'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman, à son tour imité par certains pays européens à partir des XVIe et XVII e siècle.
Elle précise qu'environ 60 % des victimes d'esclavage moderne du monde sont en Asie : plus de 18 millions se trouvent en Inde, pays le plus touché devant la Chine (3,39 millions), le Pakistan (2,13 millions), le Bangladesh (1,53 million), l'Ouzbékistan (1,23 millions). Viennent ensuite la Corée du Nord et la Russie.
Le deuxième décret de l'abolition de l'esclavage en France a été signé le 27 avril 1848 par le Gouvernement provisoire de la Deuxième République. Il a été adopté sous l'impulsion de Victor Schœlcher.
Celle-ci se poursuit cependant de façon clandestine. Pendant les Cent-Jours, Napoléon Ier interdit la traite négrière par décret. Loi française abolissant la traite des Noirs. Elle sera renouvelée le 25 avril 1827 et le 22 février 1831.
L'esclavage n'est définitivement aboli que sur une proclamation du commissaire de la République Joseph Napoléon Sébastien Sarda Garriga le 20 décembre 1848 , date devenue une fête et un jour férié sur l'île appelée communément « fét caf » (« la fête des cafres », cafre étant le terme créole pour désigner la population ...
La traite transatlantique des esclaves est, dans l'histoire, le plus vaste mouvement forcé de personnes innocentes qui s'est étalé sur plus de 400 ans. D'après les estimations de l'UNESO, cette traite a déraciné 15 à 20 millions d'Africains qui ont été séquestrés et trainés de force dans les Amériques et les Caraïbes.
Ça veut dire que l'esclavage a disparu ? Hélas non. Aujourd'hui, 40 millions de personnes seraient toujours victimes d'esclavage. Or cette pratique est interdite et condamnée dans de nombreux pays.
La traite atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent alors. La découverte du Nouveau Monde et sa colonisation par les grandes puissances maritimes européennes accélèrent le processus de façon exponentielle.
L'esclavage existe depuis au moins 6 000 ans et a été pratiqué par de nombreuses sociétés, sur tous les continents. Dans l'esclavage à des fins domestiques, l'esclave est utilisé comme serviteur ou comme concubine, dans l'esclavage « commercial » il devient une force de production créant des richesses pour autrui.
Au 16e siècle, les Européens découvrent l'Amérique et ses richesses. Ils ont besoin de bras pour cultiver le coton, la canne à sucre, le tabac. Un grand nombre d'Amérindiens qui vivaient là seront les premiers esclaves. Mais beaucoup meurent à cause des guerres ou des maladies.
L'esclave n'est jamais pourvu d'un nom de famille transmissible, patronymique ou matronymique. Il ne possède qu'un nom personnel, qui est le plus souvent un nom unique, plus rarement un nom double, comme Pierre Jacques ou Anne Elisabeth.
Au XVIIIe siècle par exemple, le prix moyen d'un esclave oscillait entre 500 et 2000 livres . Rappelons qu'à la même époque, le prix d'achat de captifs au Sénégal variait entre 100 et 200 livres et, à la fin du siècle, seule la pièce d'Inde pouvait atteindre les 300 livres » (p. 111).
Les esclaves percevaient en compensation un véritable salaire évalué à 1 F 60 de chaque jour de travail de la semaine. En réalité, ce salaire est acquitté en presta tions de vivres et autres objets, l'argent ne servant qu'à l'achat de la morue, achat qui paraît être effectué par l'inter médiaire du géreur.
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France. Les noms donnés aux enfants étaient souvent les noms de famille de leur mère.
1857 : 5 février, au Mexique. 1861 : la Russie interdit le servage. 1863 : abolition de l'esclavage dans les colonies américaines des Pays-Bas (Suriname, Curaçao...).
En mars 1685 fut promulguée une ordonnance, préparée par Colbert et son fils, connue sous le nom de « Code noir » et qui avait pour objet de préciser la condition des esclaves noirs au regard du droit.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.