L'Indochine française a disparu entre 1946 et 1954 pour faire place aux États indépendants du Cambodge, du Laos et du Viêt-nam, le territoire de Guangzhouwan ayant fait retour à la Chine dès 1943.
Pour justifier cette guerre coloniale devant l'opinion publique mondiale en général et du gouvernement américain en particulier, les autorités françaises la définissent davantage comme une lutte anticommuniste que comme une guerre coloniale.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
La France a été fortement impliquée au Viêt Nam au XIX e siècle, dans le cadre de la protection des missionnaires catholiques. La France s'est progressivement créée une importante colonie devenue l'Indochine française en 1887.
Ainsi, l'Indochine française regroupait ces trois pays de l'Asie du Sud-Est que sont aujourd'hui le Cambodge, le Laos et le Vietnam, sans oublier une portion de territoire chinois située dans l'actuelle province du Guangdong, le Kouang-Tchéou-Wan.
La guerre d'Indochine est un conflit qui a opposé la France au Vietminh de 1946 à 1954. La défaite de la France entraîne la fin de l'Indochine française et la division du Vietnam : la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam.
Le territoire vietnamien avait été divisé en deux en 1954 à la suite des accords de Genève. La fin de la présence française n'a cependant pas mis fin aux hostilités qui ont atteint de nouveaux sommets au cours des années 60 avec l'implication d'un fort contingent états-unien.
C'est l'un des noms de groupes français que l'on évoquerait en premier. Mais au fait, pourquoi Nicola Sirkis et Dominique Nicolas ont-ils choisi de s'appeler Indochine ? "Grâce à Marguerite Duras dont j'étais un grand fan. Elle ressentait les mêmes choses que moi et a vécu en Indochine.
Bien que le Vietnam ait été une colonie française de 1885 à 1946, soit durant une soixantaine d'années, c'est depuis le XVIIe siècle que la France était présente dans cette région.
De l'empire français ne subsistent que les plus anciennes colonies qui sont graduellement devenues départements et territoires d'outre-mer (DOM-TOM) : Guyane, Guadeloupe, Réunion, Martinique, Polynésie française, Mayotte, Wallis et Futuna, Saint-Pierre et Miquelon, et Nouvelle-Calédonie.
L'économiste français Thomas Piketty explique que les Etats-Unis ont perdu le Vietnam pour deux raisons principales. D'abord, la guerre a coûté une fortune. D'autre part, le pays a perdu un des plus grands producteurs de pétrole au monde.
Le bilan est lourd, les pertes militaires françaises s'élèvent à 47 000 tués, auquel il faut ajouter les 28 000 autochtones morts en servant dans le CEFEO et 17 000 tués dans les armées des Etats associés de l'Indochine. Le Viêt-minh estime lui que ses pertes s'élèvent à environ 500 000 morts.
La Cochinchine est une région historique au sud de l'actuel Viêt Nam.
La prise de Mỹ Tho fut le dernier succès militaire de Charner. Il rentra en France à l'été 1861 et fut remplacé à la tête de l'expédition de Cochinchine par l'amiral Louis Adolphe Bonard (1805–67), qui arriva à Saïgon fin novembre 1861.
De la domination chinoise à la colonisation française
Pendant plus d'un millénaire, le Vietnam est une possession de la Chine : la domination chinoise commence en 111 av. J. -C., quand la dynastie Han s'empare du royaume du Nam Viet.
Les États-Unis inscrivirent ce conflit dans une logique de guerre froide en s'appuyant sur une stratégie anti-communiste. L'expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l'endiguement, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie du Sud-Est.
Fin de la guerre du Vietnam : le pays est unifié
C'est la chute de Saigon, capitale du Sud-Vietnam, qui met un terme définitif aux affrontements entre les troupes vietnamiennes. Le 30 avril 1975, le camp soviétique prend Saigon et gagne la guerre du Vietnam.
Les Américains justifient leur intervention militaire au Viêt Nam par la théorie des dominos, selon laquelle il fallait éviter le basculement d'un pays vers le communisme, car les pays voisins basculeraient à leur tour. Le but est de prévenir une future domination communiste du sud-est asiatique.
La guerre froide prend fin avec la disparition de l'un des principaux protagonistes, et laisse la place à une unique super-puissance : les Etats-Unis, pour un nouvel ordre mondial.
Le président des États-Unis, Richard Nixon, lors de la conférence de Paris, le 23 janvier 1973. Annonce de la fin de la guerre au Viêt Nam. « We have today concluded an agreement to end the warand bring peace with honor in Vietnam and in Southeast Asia. »
Les accords de Genève mettent fin à l'Indochine française en 1954, mais les Américains ne ratifient pas ce traité : cela débouchera sur la guerre du Vietnam. Au nord Vietnam, la route coloniale 4 (RC 4) devient le symbole d'une importante défaite des troupes françaises.
En résumé, le Viet Minh est le nom du parti communiste dirigé par Ho Chi Minh à partir de 1941. Les Viet-Cong sont quant à eux les combattants pro-Viet Minh dans le Vietnam du Sud à partir de l'arrivée des troupes américaines.
La prise de Saïgon en 1859 est le point de départ de la conquête de la péninsule indochinoise par les Français (1859‑1907). L'Indochine devient alors une colonie d'exploitation : peu d'Européens s'y installent – ils ne sont que 24 000 en 1913 pour l'Annam, le Tonkin et la Cochinchine.