L'outil est simple : Les mots féminins en –é désignant une chose qui ne peut pas être touchée, hors notions de temps et de périodes cycliques, ne prennent pas de « e ». On met un « e » lorsque l'objet désigné pourrait être touché (dont les contenus) ainsi que pour des notions de temps ou de périodes cycliques.
Lorsque tu tombes sur « er », le mot est un verbe du premier groupe à l'infinitif. ► Exemples : manger, penser, rêver, etc. Lorsque le verbe se termine par « é », « és », « ée », « ées », il s'agit de la terminaison du participe passé d'un verbe du premier groupe.
Lorsqu'un verbe se termine en é, on parle de verbe conjugué au participe passé. 👉 Quand il y a un pronom personnel (je, tu, il, nous, vous, elles), il s'agit d'un temps composé. 👉 Quand il n'y a pas de pronom, on parle de forme passive (conjugaison impersonnelle). Le verbe s'écrit directement avec un é à la fin.
La terminaison en -er indique que le verbe est à l'infinitif alors que la terminaison en -é est celle du participe passé.
Le verbe s'accorde en genre et en nombre avec son sujet : Lorsque le sujet est au singulier, le verbe se conjugue au singulier. Lorsque le sujet est au pluriel, le verbe se conjugue au pluriel. Lorsque qu'il y a plusieurs sujets, le verbe se conjugue au pluriel.
Les verbes pronominaux suivants n'ont jamais de C.O.D. ; ils sont donc toujours invariables : se plaire, se complaire, se déplaire, se rire, se sourire, se succéder, se ressembler, se parler, se nuire, se survivre, se suffire, se convenir.
Pour faire la distinction entre infinitif et participe, il suffit de remplacer le verbe du 1er groupe par un verbe du 2e ou du 3e groupe : J'ai mangé du caviar ou J'ai manger du caviar ? → J'ai pris du caviar et non *J'ai prendre du caviar. Il s'agit donc d'un participe passé : on écrit J'ai mangé du caviar.
En français, « être intéressé » s'emploie devant un nom, précédé de la préposition « par ». Je suis intéressé par ce modèle. Elle est intéressée par un changement de carrière.
Les cas particuliers du féminin
Les adjectifs qui se terminent par -eux au masculin, se terminent en -se au féminin. Les adjectifs qui se terminent par -er au masculin, se terminent en -ère au féminin. Les adjectifs qui se terminent par -et au masculin, se terminent en -tte au féminin.
défendre, pendre, suspendre, descendre, étendre, entendre, vendre, épandre, répandre, fondre, confondre, pondre, tondre, correspondre, perdre, détordre, mordre.
La graphie « clé », à peine moins ancienne (v. 1121), est la réfection d'un singulier sur l'ancien pluriel « clez, cles », où le « f » final avait disparu devant « z, s ». Jusqu'au XIXe s., « clef » est le plus courant et le TLFi l'emploie dans ses exemples.
Quand il est employé à la forme pronominale, le verbe intéresser se construit avec un complément introduit par la préposition à (Il s'intéresse à l'astronomie). À la voix passive, ce complément est introduit par la préposition par (Il est intéressé par l'astronomie).
Alors quelle forme privilégier et dans quel contexte ? J'aimerai est conjugué au futur simple de l'indicatif à la 1ʳᵉ personne du singulier. Il prend donc la terminaison « -ai ». J'aimerais est quant à lui conjugué au conditionnel à la 1ʳᵉ personne du singulier.
Ne dites pas : « Je suis désolé(e), mais je ne suis pas intéressé(e). » Mais, dites simplement : « Votre proposition de diner ensemble ne m'intéresse pas, mais je vous remercie vraiment pour l'offre. »
Par conséquent, on accorde le participe passé « reçu » au féminin singulier, d'où : « la trottinette que j'ai reçue ». En revanche, l'autre participe passé, plu, ne s'accorde pas. Pourquoi ? Parce qu'on pose la question : La trottinette que j'ai reçue a plu à qui ?
(Rappel, pour trouver le COD, on pose la question “quoi?/”qui?” après le verbe. Par exemple, “je mange des pommes” : je mange quoi ? -> des pommes.) Si le COD est placé devant le verbe, le participe passé s'accorde avec le COD. Par exemple, “les pommes qu'il a mangées”: le COD “que” est placé avant le verbe.
Facile : il suffit de mettre le participe passé au féminin en l'associant à un nom féminin comme « chose ». On repère alors, à l'oreille, les participes passés qui se terminent par un « s » ou un « t ».
Un verbe impersonnel (aussi appelé verbe unipersonnel) ne s'emploie qu'à l'infinitif ou à la 3e personne du singulier avec le pronom il (ou, plus rarement, avec les pronoms ça, ce ou cela).
Le pronom personnel me est un COI. Ainsi, on ne l'accorde pas et on écrit, même si l'on est une femme, «Je me suis demandé» et non pas «je me suis demandée». De la même manière, on écrira «Elles se sont téléphoné» et non pas «Elles se sont téléphonées» car on sous-entend «Elles ont téléphoné à qui? À elles».
Rappel : Le participe passé ne s'accorde jamais avec le sujet quand on emploie l'auxiliaire avoir. Elle a rencontré une célébrité. Ils ont fini la bouteille. Mais le participe passé s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) quand il est placé avant le verbe.
La différence entre prétérit et participe passé est qu'il n'ont pas les même fonctions : Le participe passé peut être employé en tant qu'adjectif ou servir à former le present perfect : ce temps du passé exprime une action passée qui a encore des conséquences sur le présent. I have bought coffee this morning.
Le participe passé ne s'accorde pas avec le sujet, mais avec le complément d'objet direct (COD), uniquement si celui-ci est placé avant. Exemples : « Le chat a mangé les souris ! » Le COD « les souris » est placé après le participe passé, on n'accorde pas.