En-dessous de 3 °C, les pucerons ne sont plus actifs mais peuvent survivre tout l'hiver si la température ne descend pas en-dessous de -5 à -12 °C, selon les espèces. A l'inverse, à partir de 30 °C et plus, ils meurent.
Les principaux prédateurs des pucerons sont les coccinelles (aussi bien adultes que larves), mais aussi les larves de chrysopes et de syrphes. À l'inverse, certains animaux comme les fourmis sont capables de les élever et de les protéger, pour récolter ensuite leur miellat.
Pour les repérer, observez particulièrement la tige et le dessus et dessous des feuilles. Le miellat accroche aussi les débris de fleurs, de végétaux et les pucerons morts qui deviennent blancs en général.
L'eau savonneuse, efficace et facile : A base de savon noir ou savon de marseille, fondu dans de l'eau et vaporisé sur la plante, le savon empêche les pucerons d'adhérer aux feuilles. On fait ainsi fondre 150 gr de savon rapé et 1 cs d'huile dans 1 litre d'eau que l'on pulvérise ensuite sur les plantes.
L'eau savonneuse fait partie des traitements anti-pucerons naturels. Parmi les savons les plus utilisés, le savon noir est la référence. Il est employé fréquemment par les jardiniers.
Les pucerons : dégâts sur les plantes
Et pour cause : les pucerons se nourrissent, en quantité, de la sève des plantes (leurs organes de prédilection étant les feuilles et les jeunes pousses), et pour y avoir accès, ils transpercent les tissus végétaux de leur appareil buccal. La plante se trouve ainsi affaiblie.
Les causes d'une prolifération de pucerons. La première cause d'une prolifération de pucerons est l'excès d'azote. Comme vous pourrez le découvrir sur aujardindys.fr, les engrais très azotés sont donc à éviter (sauf si une plante manque de cet élément indispensable à sa croissance).
Parmi les auxiliaires prédateurs, les larves de chrysope et de syrphes, les larves et les adultes de coccinelles sont de gros consommateurs de pucerons de toutes espèces.
Pourquoi les pucerons reviennent-ils si vite? En saison, les pucerons se multiplient par parthénogénèse. C'est-à-dire, qu'il n'y a pas d'accouplement, chaque femelle ne met au monde que des nymphes femelles qui elles-mêmes naissent déjà « enceintes » de pucerons femelles et ainsi de suite…
Le jet d'eau
Si, malgré les mesures préventives, les pucerons s'installent confortablement sur les plantes, place aux grands moyens. Le premier d'entre eux est mécanique : il s'agit tout simplement de la pression de l'eau !
Les pucerons passent l'hiver sous la forme d'œufs. Au printemps, des femelles sans ailes sortent des œufs. Elles donnent naissance, quelques jours plus tard, à des pucerons vivants (les œufs éclosent à l'intérieur de leur corps). Ces pucerons sont des femelles aptères qui ont été produites sans fécondation.
Le vinaigre blanc fait partie de ces produits à utiliser contre les pucerons. Une fois dilué avec du savon noir, il est même redoutable.
Les syrphes pondent leurs œufs au milieu des colonies de pucerons. Les larves de syrphes, aphidiphages, sont des dévoreuses de pucerons, de cochenilles et de chenilles. Une larve de syrphe se nourrit de 400 à 700 pucerons au cours de ses 10 jours de croissance.
Bien que les pucerons ne puissent pas voler pendant la majeure partie de leur cycle de vie, ils peuvent échapper aux prédateurs et à l'ingestion accidentelle par des herbivores en se détachant de la plante hôte et en se jetant au sol.
Le marc de café agit ainsi comme un répulsif naturel contre les pucerons mais également les fourmis et les limaces ! Simple d'utilisation, il suffit de le récupérer dans les capsules ou cafetières. Une fois séché, le marc de café doit être répandu aux pieds des rosiers ou autres plantes infectées.
Les plantes répulsives sont l'aneth, le basilic, le thym, la ciboulette, la menthe. Le purin de menthe fait partie des traitements utilisés contre les pucerons. Si vous utilisez une solution à base de savon noir, celle-ci ne doit pas être pulvérisée sur ces plantes.
Les fourmis sont friandes de ce miellat. Elles viennent le récupérer directement au bout de l'abdomen des pucerons, c'est la trophobiose. Lorsque le miellat n'arrive pas, elles tapotent l'abdomen du puceron avec leurs antennes. Par trophallaxie, elles le partagent ensuite avec les autres ouvrières.
Polyphages, ces pucerons noirs peuvent s'attaquer à divers végétaux qu'ils piquent pour en pomper la sève. Ces attaques peuvent conduire au flétrissement et au dépérissement des plantes colonisées, et les ravages sont considérables notamment sur les cultures de betteraves sucrières.
Non, les pucerons ne sont pas toxiques pour l'homme.
Comme dit plus haut, il est peu probable que les pucerons cherchent activement à vous piquer. Cela ne signifie pas qu'ils sont totalement inoffensifs. Mais en tout cas, ils n'ont pas de venin.
Les mouches adultes de ce genre se nourrissent de miellat de pucerons, qu'elles récupèrent un peu à la manière des fourmis, capables de traire les pucerons. La mouche se sert pour cela de ses deux pattes avant qu'elles applique rapidement sur l'arrière des pucerons.
Centranthe. Cette plante arrive à pousser même dans des conditions extrêmes et elle est très rustique. Un de ses avantages est qu'elle attire les pucerons sur elle : pendant ce temps, vous êtes certain qu'ils ne vont pas ravager vos cultures.