Le Fou de Bassan est une espèce d'oiseaux de mer de la famille des sulidés. Cet excellent plongeur se nourrit de poissons et céphalopodes. Indigène à l'Atlantique nord, il est le plus gros des oiseaux de mer d'Europe.
Répartition et habitat
L'aire de nidification du Fou de Bassan est limitée à l'Atlantique nord et à la Mer du Nord. Une fois la période de reproduction terminée, ils migrent vers le sud et se dispersent le long des côtes jusqu'au Golfe du Mexique et l'ouest de la Méditerranée.
« Bassan » ne pose pas de problème : le mot provient de Bass Rock, un îlot écossais où une colonie de fous est installée depuis des siècles. On retrouve cette même provenance dans le mot allemand Basstölpel, qui signifie « le balourd de Bass », un qualificatif plutôt moins flatteur encore que « fou ».
Les deux parents nourrissent le poussin qui prend la nourriture directement dans leur bouche ou même dans leur gorge. Cette espèce produit une seule couvée par an. ALIMENTATION : Le Fou de Bassan se nourrit principalement de poisson, en général des harengs, maquereaux, sprats et lançons.
Il existe trois sous-espèces de Fous de Bassan (Morus Bassanus) dans le monde : l'une d'elles se trouve le long de la côte sud de l'Afrique, une autre en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande, et l'autre dans l'Atlantique Nord.
Ces oiseaux vivent dans nos régions de mars à octobre et durant l'hiver, au lieu de vivre sur des rochers comme ici, ils restent en mer au large de la Floride et dans le golfe du Mexique. Le fou de Bassan construit son nid à même le sol avec de la boue tapée, des herbes, des algues et des débris de mer.
L'archipel des Sept-Iles
Il y côtoie le sympathique macareux-moine, tout aussi emblématique, mais encore plus rare à observer. Il est possible de les approcher de plus près en bateau, au départ de Perros-Guirec : embarquez une journée à bord de l'Ar Jentilez pour découvrir ces espèces préservées.
Dans cette situation, il ne mangera pas de lui-même et il vous faudra mettre la nourriture dans son gosier. Ne bourrez pas la nourriture dans son gosier, mais déposez-la sur son bec par petites quantités, notamment sur les bourrelets des commissures, ce qui devrait inciter l'oisillon à ouvrir les mandibules.
Le nourrissage à la main implique l'utilisation d'une pâtée d'élevage à diluer dans l'eau. La température de la pâtée doit être d'environ 32 °C pour une bonne digestion : trop froide, l'oiseau aura du mal à la digérer ; trop chaude, elle peut le brûler.
Nourrir l'oisillon affamé
C'est simple, utilisez une pipette d'eau puis déposez les aliments en toute petite quantité dans son bec et non directement dans son gosier au risque de l'étouffer.
Pensez à mettre la cage dans une pièce aux températures stables : ni trop chaudes, ni trop froides. Évitez également les pièces trop bruyantes avec trop de passage et d'activités. Vos oiseaux ont besoin de calme. Une pièce lumineuse rendra votre petite perruche heureuse.
Les merles bleus, les mésanges, les geais et les sittelles, pour n'en citer que quelques-uns, peuvent être entraînés à saisir des ténébrions ou des graines dans votre paume. Vous pouvez nourrir plusieurs colibris à la fois avec de l'eau sucrée que vous tenez dans votre main.
Il n'est pas conseillé de nourrir les oiseaux au printemps et en été. D'une part car beaucoup d'entre eux deviennent insectivores à cette saison, et d'autre part, afin de ne pas créer de relation de dépendance vis-à-vis des jeunes oiseaux de l'année qui doivent apprendre à se nourrir par eux-mêmes.
C'est à peine s'ils trouvent suffisamment de graines, de noix et d'insectes. Il est en revanche important de ne pas donner d'aliments riches en matières grasses au printemps et en été, mais plutôt un mélange varié de graines complété par un mélange riche en insectes ou en baies.
Les oiseaux ont besoin de s'hydrater : vous pouvez lui donner une nourriture riche en eau et/ou lui verser quelques gouttes d'eau à l'aide de vos doigts.
Un archipel unique en Europe
Le soleil dessine au large un ensemble d'îlots rocheux : Rouzic, Malban, Bono, l'île aux Moines, l'île Plate, les Costans et les Cerfs. Le guide nous explique que l'archipel des Sept-Îles forme la plus importante réserve ornithologique de France.
En plumage nuptial, une huppe jaune paille tombe sur la nuque. Gros bec vermillon à base gris-vert. Pattes orange. Longueur : de 36 à 41 cm ; envergure : de 56 à 58 cm.
Grand voilier majestueux de plus d'1,80m d'envergure, le Fou de Bassan est l'un des plus grands oiseaux marins du Québec. Maître incontesté des mers, il est présent majoritairement dans l'Atlantique Nord pour la nidification et se disperse jusque dans le Golfe du Mexique et à l'Ouest de l'Afrique du Nord en hiver.
Certaines espèces, comme le goéland argenté, le goéland marin, le guillemot à miroir et le petit pingouin, fréquentent autant l'île Bonaventure que le rocher Percé, tandis que le grand cormoran et le cormoran à aigrettes (population estimée à 488 individus en 2002) semblent préférer nicher sur le rocher Percé.
Les oiseaux communs reconnaissent les individus qui apparaissent dans leur environnement habituel. Par ailleurs ils peuvent avoir un comportement stéréotypé vis à vis de humains si ils les fréquentes de façon assidue.
Quelques conseils pour gagner la confiance des oiseaux
Une technique pour gagner la confiance des oiseaux : placer près de la mangeoire une structure de forme humaine (ici un simple tuyau) habillée avec vos habits (bonnet et veste), puis s'installer à sa place, avec les mêmes habits.
En cas de stress, l'apparence de l'oiseau change aussitôt : son plumage est plus terne, ses ailes restent pendantes, les plumes peuvent se gonfler ou se hérisser sans aucune raison.