Les verbes du 1er groupe (ainsi que ouvrir, offrir, souffrir, cueillir, aller et savoir) ne prennent pas de s comme d'habitude à la 2e personne du singulier. Ils se terminent donc en e (ex : sache). Par contre, pour des raisons de sonorité, on ajoute un s quand le mot est suivi de en ou de y (ex : vas-y, cueilles-en).
On écrit les leurs si la personne ou la chose dont on parle est au pluriel : « Je préfère tes plates-bandes, les leurs sont trop désordonnées ». On peut remplacer le leur par le sien, la leur par la sienne et les leurs par les siens ou les siennes.
L'impératif présent se termine généralement par un « s » à la 2e personne du singulier, hormis pour les verbes du 1er groupe (se finissant par -er) qui se terminent par un e : Mange (1er groupe) !
Exemples: «Va en chercher», «ose y aller». Bref, en l'absence des pronoms adverbiaux «en» ou «y», les verbes du premier groupe ainsi que le verbe «aller» ne prennent jamais de «s».
Pour faire simple, quand on conjugue un verbe à la troisième personne du singulier du présent simple, on ajoute un s à la fin.
On utilise la marque 's pour exprimer une relation de possession entre deux choses. Elle s'utilise majoritairement lorsque le possesseur est un être animé (personne, groupe de personnes, animaux) ou un pays.
Il y a des noms ou des adjectifs qualificatifs qui sont invariables. Ce sont des noms qui s'écrivent de la même façon au singulier et au pluriel. Ils ont en commun de se terminer tous par la lettre –s ou la lettre –x ou la lettre -z. Exemples : le bras, le tas, le mois, la souris, la noix, le nez…
C'est le cas avec les pronoms « moi » et « toi », qui s'élident devant les pronoms « en » et « y ». Les voyelles de ces pronoms sont remplacées par une apostrophe : « Donne-m'en » et non « donne-moi s'en », avec un « s » ou un « z » qui sortirait d'on ne sait où.
On lie le tout par un trait d'union. On écrit donc « profite bien » et « profites-en bien ». Attention – cas particulier du cas particulier, c'est le comble ! – si les pronoms « en » ou « y » dépendent d'un infinitif et non directement du verbe à l'impératif, il n'y a ni « s » ni trait d'union.
Au fil des siècles, on a rajouté un -s à l'impératif de tous les verbes, même des verbes en -er, par analogie avec la 2e personne du singulier de l'indicatif présent, puisque ces formes se prononcent de la même façon et que le -s est perçu comme la marque de cette personne.
- Va te coucher! - Allons-y!
→ « Manger » et « lever » sont des verbes à l'infinitif. Dans ces exemples, ils ne sont pas conjugués et ont pour terminaison -er. Lorsqu'un verbe suit une préposition, on le retrouve toujours sous sa forme infinitive. Les prépositions sont : à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous.
«Pense à moi».
«La règle de l'invariabilité vaut pour tous les numéraux cardinaux». Ainsi, cent et vingt prennent la marque du pluriel lorsqu'ils ne sont pas suivis d'un autre adjectif numéral. On écrira donc: «quatre-vingts» mais «quatre-vingt-dix». De la même manière, on notera: «Cinq cents» mais «cinq cent cinquante».
Les VERBES conjugués s'accordent en nombre et en personne avec le nom noyau de leur sujet. Ce sujet peut être un pronom ou un groupe nominal plein. Il précède souvent le verbe, mais il arrive qu'il soit postposé au verbe. Le sujet du verbe chanter et le pronom chacun qui est singulier de manière inhérente.
La question du nombre après « de », qu'il s'agisse de la préposition ou de l'article partitif, est récurrente en français. Il n'est d'ailleurs pas rare, les ouvrages de référence ayant toutes les peines du monde à parler en l'occurrence d'une seule voix, que singulier comme pluriel soient jugés recevables.
Nous nous amusons => Amusons-nous! Vous vous amusez => Amusez-vous! Le te ou t' est remplacé par toi: Tu t'amuses bien => Amuse-toi bien ... "amusés" c'est un verbe employé sous la forme pronominale comme ...
Un trait d'union lie le verbe au pronom en ou y. Parles‑en à tes collègues. Manges‑en autant que tu en veux. Aies‑en la certitude.
Les règles de l'impératif
«Mais, précisent les sages, pour des raisons d'euphonie, on ajoute à ces formes un “s“ quand elles sont suivies des pronoms adverbiaux.» C'est le cas pour «en» ou «y». On les liera alors au verbe par un trait d'union. Exemple: «Vas-y», «Profites-en».
On ne conjugue qu'à la deuxième personne du singulier et aux deux premières personnes du pluriel. Cette règle vaut pour tous les verbes sauf : - Ceux du premier groupe (verbes en –er) ; - Le verbe aller.
L'une des fautes les plus courantes dans la langue française est liée à la sonorité de la phrase. Il est fréquent, et plus habituel à l'oreille, d'utiliser le subjonctif derrière « après que » : « Après qu'il ait mangé », « Après qu'il soit parti », par exemple.
Ainsi, l'exemple donné est-il explicite : « Une prairie en fleurs. » En revanche, « en fleur » est au singulier lorsqu'il s'agit des fleurs de la même espèce, l'expression désignant alors le temps de la floraison : un pommier en fleur.