Pour la colonie d'abeilles, les activités automnales peuvent commencer bien plus tôt. Le nourrissement automnal de mes ruches commence en août.
La colonie a besoin d'une quinzaine de kilos de miel pour passer l'hiver dans de bonnes conditions. Si les réserves de miel vous paraissent insuffisantes, apportez un complément sous forme de pains de candi. Réunissez deux colonies faibles, une fois rassemblées en une seule, elle pourra bien hiverner.
- Ce nourrissement doit être terminé vers la mi-septembre. Les jeunes abeilles qui naissent à ce moment sont destinées pendant l'hiver, à utiliser toute leur énergie pour l'entretien du couvain de la saison suivante et assurer les 1ères rentrées de nourriture.
Pour terminer la saison hivernale et compléter les réserves alimentaires des abeilles, seul le candi est le nourrissement qu'il convient de privilégier. Il s'agit d'un pain de sucre, composé d'eau, de saccharose et parfois d'une petite quantité de miel pour en faciliter la prise par les abeilles.
Le nourrissement des abeilles au candi, fondant ou pattie
Arrivé novembre, la messe est dite et rendez-vous en Février/Mars pour les premiers coups d'œil à la ruche et à son redémarrage d'activité. Il existe néanmoins un recours possible pendant l'hiver, le nourrissement au candi, fondant ou pattie.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Il faut savoir qu'en dessous de 12-13°C, les abeilles ne prennent pas le sirop. Le candi se donnera donc à des températures inférieures à ces dernières. Soit entre Novembre et Mars en Ile-de-France. Si toutefois, vous avez une pause hivernale durant la mauvaise saison (un été indien), il ne faudra pas nourrir au sirop.
Nourrissement en début de saison
Dès le 10 mars, si les températures sont positives (5° ou plus), on peut commencer à donner du sirop lourd. Additionner ce sirop avec du vinaigre de cidre. C'est imparable et irrésistible pour les abeilles.
La grille à reine est donc un outil qui permet de fermer l'accès des hausses à la reine. Cela permet alors de pouvoir récolter le miel sans aucun risque pour la reine. Cela aide à ne pas troubler la récolte puisque le couvain est cantonné dans le corps.
Un autre moyen d'aider les abeilles, c'est de savoir quelles plantes leur plaisent. Par exemple, laissez pousser du lierre, c'est une des dernières plantes à fleurir avant l'hiver, permettant aux abeilles de compléter leurs provisions. Les hellébores s'épanouissent aussi en hiver.
En quelle saison récolter ? La récolte du miel est l'étape ultime de la culture. Elle se fait généralement au mois d'août, à la fin de la saison de culture.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Février – Avril. À cette période entre l'hiver et le printemps, les abeilles mettent fin à leur hivernage et annoncent ainsi le début de la saison apicole. L'apiculteur commence alors à observer l'état sanitaire de ses colonies, vérifie la présence de la reine et choisit parmi ses abeilles celles qu'il faut développer.
Candi et sirop
Le sirop s'utilise plutôt en fin de saison, après la levée du miel, puis à l'automne. Il permet de compenser les faibles réserves des colonies après l'extraction du miel dans les hausses.
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides)d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.
- en régions tempérées, à l'automne, avec la plaque d'hivernage, - ou au 15 janvier (indication pour la Franche-Comté, région de l'Est de la France) avec le tiroir pour plateau de récolte (percé de 5 trous Ø 3,5 mm). La plaque ou le tiroir devront être retirés à la pause de la deuxième hausse à miel.
Pensez plutôt à créer un nucléus avec le couvain de la hausse. Dans un premier temps vous prenez la hausse que vous placez sur un plancher. Par la suite, posez un corps par dessus. Le reine va monter et quand vous êtes sûr qu'elle est dans le corps, placez une grille à reine entre la hausse restée en bas et le corps.
Soulever la hausse et glisser la grille à reine sur le corps de ruche et reposer la hausse. Retirer le couvre-cadres et, tout en enfumant très légèrement pendant quelques minutes, faire redescendre les abeilles.
Le procédé est simple: après avoir enlevé le plus gros de la cire au moyen d'un couteau, il faut faire bouillir pendant 5 à 10 minutes le paquet de cadres entièrement immergé dans une solution de soude (4 kg de cristaux pour 100 litres d'eau) puis de les rincer immédiatement après avec un jet d'eau claire, le résultat ...
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Le nourrissement sera de type stimulant : sirop léger (1/1 c'est à dire 1 kg de sucre cristallisé pour 1 l d'eau) à donner en faible quantité et en plusieurs fois. En général 0,5 l à 3 reprises, espacées de 3 à 4 jours.
Au printemps et en été, les fleurs sont abondantes, la température clémente, les conditions semblent idéales pour les abeilles, pourtant l'apiculteur a souvent recours au sirop de nourrissement pour abeilles.
Stimuler les colonies au printemps peut accélérer la ponte de la reine. Cela peut être utile pour les colonies qui tardent à démarrer. Mais attention à ne pas abuser car cela peut favoriser l'essaimage. En fin d'automne, en hiver et début de printemps, nourrir au candi ou préparations du commerce quasi-solides.
Ces petits animaux se trouvent un abri, qui dans un trou de terre, qui dans une cavité d'arbre ou sous un tas de feuilles mortes, et ralentissent drastiquement leur métabolisme dans l'espoir d'avoir suffisamment de réserves pour survivre à un hiver de six mois.