Cette sensation de sursaut ou de chute, ressentie par la majorité des gens, est un phénomène appelé myoclonie d'endormissement. La sensation de sursaut survient lorsque les muscles relaxent et que le corps entre dans la phase d'endormissement, mais que le cerveau, lui, demeure bien alerte.
Un décalage entre les muscles et le cerveau
"Quand on s'endort, il y a une perte progressive du tonus musculaire. Seulement, si ce relâchement est trop rapide par rapport au cerveau, ce dernier le perçoit comme une chute et tente de reprendre le contrôle en contractant les muscles", explique la scientifique.
Les sursauts de sommeil soudains et totalement involontaires sont provoqués par les myoclonies (contraction des muscles). Dans certains cas, ils peuvent être accompagnés d'hallucinations hypagogiques qui entraînent une sensation de chute dans les premiers moments de sommeil.
La somniloquie est un trouble du sommeil qui se caractérise par le fait de parler pendant son sommeil. Rires, pleurs, chuchotements, cris, phrases complètes... Il existe de nombreuses formes différentes de somniloquie.
La narcolepsie
Ce trouble du sommeil est caractérisé par un sommeil nocturne de durée normale mais de qualité médiocre, une somnolence diurne excessive et des endormissements irrépressibles qui peuvent survenir à tout moment de la journée, même en pleine activité.
La narcolepsie associée à la cataplexie, aussi appelée maladie de Gélineau, est un trouble du sommeil rare qui cause des accès brutaux d'endormissement durant la journée. Ce phénomène d'assoupissement s'accompagne alors d'une perte de force dans les muscles pouvant entraîner des chutes.
La narcolepsie touche de manière égale les hommes et les femmes, et il existe une augmentation du risque pour les enfants dont les parents sont atteints de cette affection. En général, ce trouble se manifeste pour la première fois à l'adolescence, mais peut apparaître à presque n'importe quel âge.
Le diagnostic repose sur les signes cliniques (hypersomnolence et au moins une crise de cataplexie) et sur l'enregistrement des ondes électriques du cerveau pendant l'endormissement, le sommeil et le réveil (polysomnographie) la nuit, mais également le jour lors des épisodes d'hypersomnolence.
Actuellement, aucun traitement ne permet de soigner la maladie. La narcolepsie avec cataplexie (ou narcolepsie de type 1) est la plus sévère des maladies de la somnolence. Elle est provoquée par la mort de neurones secrétant l'hypocrétine, une molécule impliquée notamment dans la régulation du sommeil.
La clinophilie désigne le fait de toujours vouloir rester dans son lit ou ne plus vouloir sortir de chez soi. S'il ne s'agit pas d'une maladie, elle est le symptôme de pathologies psychiatriques.
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
Le neurologue : c'est le spécialiste de choix en cas de narcolepsie, en raison des troubles neurologiques présents impliqués dans la genèse de cette maladie. Le somnologue : c'est le spécialiste de choix lors des troubles de sommeil.
L'anhédonie est un concept qui a été défini à la fin du 19e siècle. C'est un psychologue français, Théophile Ribot qui a créé ce néologisme du grec a "sans" et hêdonê "plaisir." De perte de la capacité à ressentir du plaisir et de l'intérêt, ce concept a évolué au cours des 20 dernières années.
L'hypersomnie idiopathique est une autre maladie neurologique responsable d'une forte hypovigilance. Elle se traduit par de grandes difficultés pour se réveiller le matin, puis toute la journée par la sensation de ne pas être tout à fait éveillé…
Narcolepsie : les mesures de prévention
Quelques siestes préventives d'environ 20 minutes pendant la journée, une quantité suffisante de sommeil et un rythme régulier contribuent à prévenir les crises.
Une discussion avec un somnambule est souvent difficile voire impossible. La conversation peut ne pas avoir de sens et l'élocution du patient, difficile. Dans la plupart des cas, les épisodes somnambuliques ne perdurent, en moyenne une dizaine de minutes.
Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Fréquemment la crise d'angoisse ou crise de panique est associée à d'autres problèmes psychologiques : un syndrome de dépression, des phobies (phobie sociale, agoraphobie ou phobie des transports…)
Un neuro-spasme est une rétraction tissulaire qui se manifeste comme une contracture musculaire. Il peut être provoqué par un traumatisme physique, un faux mouvement, un problème postural, une infection, une intoxication alimentaire, un choc thermique, un choc émotionnel, un stress psychique, etc.