Si vous êtes victime d'une agression, vous pouvez déposer une plainte en contactant le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie la plus proche. Vous pouvez aussi adresser par écrit votre plainte auprès du procureur de la République du TGI (Tribunal de Grande Instance) le plus proche du lieu de l'agression.
Porter Plainte: Toute victime d'agression peut porter plainte auprès d'un commissariat de police ou d'une brigade de gendarmerie, avec la possibilité pour les mineurs de le faire accompagnés par un parent ou un tuteur.
Il est important de mettre des mots sur ce qu'elle a vécu et lui dire que ce que vous avez vu/entendu est violent. Si l'agresseur ou le harceleur cherche un soutien pour rejeter la culpabilité sur la victime, évitez d'avoir une attitude complaisante envers lui.
Les coups et blessures sont passibles d'une peine d'amende de 750 € à 150 000 € à laquelle peut s'ajouter une peine d'emprisonnement de 3 ans à 30 ans selon la gravité du préjudice subi par la victime et l'existence ou non d'une circonstance aggravante.
Conditions obligatoires pour qu'il y ait légitime défense
L'attaque doit être injustifiée, c'est-à-dire sans motif valable. La défense doit se faire pour soi ou pour une autre personne. La défense doit être immédiate. La défense doit être nécessaire à sa protection, c'est-à-dire que la seule solution est la riposte.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
On peut d'abord remarquer que, par une insulte, l'autre se place en situation de supériorité. Puis se dire « mais qui es-tu, toi, qui te permets de me traiter ainsi ? » pour annuler le rapport de domination. Parfois, parce que la colère de l'autre peut être explosive, la meilleure réaction est de prendre la fuite.
Christophe André : "On agresse souvent par manque d'estime de soi. L'agression verbale est un moyen pour certains de se rassurer. Rabaisser les autres, est pour eux un moyen de rétablir de la distance, de rétablir une certaine supériorité. Or ce sont de mauvais combats.
Parler, comprendre, revivre le souvenir, accueillir les émotions, se méfier des fausses pensées et agir via une thérapie ou la technique de l'EMDR seraient les pistes les plus efficaces pour surmonter un événement grave.
Si l'agresseur essaye de vous donner un coup de poing ou de vous attaquer au visage, placez vos mains sur votre front afin d'esquiver les coups et gardez vos bras proches de votre corps. Vous donneriez alors l'impression d'être dans une position de faiblesse et cela amènera votre agresseur à baisser sa garde.
Donc, inutile de lui donner une gifle. Ne visez que des zones sensibles : yeux, gorge, testicules. Ce conseil peut-être modulé en fonction de vos moyens physiques. Si vous disposez d'une force de frappe suffisante, les coups au visage peuvent être envisagés.
Vous pouvez prouver l'insulte ou la menace par tous moyens. Autrement dit, réunissez toutes les preuves que vous avez en votre possession : témoignages, courriers, captures d'écran, enregistrements téléphoniques, …
Avoir une bombe lacrymogène dans son sac
Pour se protéger d'une éventuelle agression, avoir une arme de défense peut être une solution. Pour cela, la bombe lacrymogène est très efficace. Elle a pour effet de gêner la vision ou la respiration de la personne qui vous attaque et à la dissuader de son agression.
Portez plainte
Ce dernier est un spécialiste pour constater les violences, son attestation médicale n'en a donc que plus de valeur. Vous pouvez prendre vous-même rendez-vous auprès d'un médecin légiste (aux urgences) ; dans ce cas, la consultation sera à vos frais.
Prendre une voix peu forte, adopter une attitude détaché. Ne pas rentrer dans le jeu, au contraire, montrer à son interlocuteur que sa méchanceté ne vous touche pas. Il faut en fait arriver à le désarçonner pour qu'il se calme. Si rien n'y fait, vaut mieux lâcher l'affaire et s'en aller.
Si vous êtes victime d'injure, vous pouvez porter plainte pour que l'auteur de l'infraction : Acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales soit sanctionné. Vous pouvez également demander des dommages et intérêts : Somme d'argent destinée à réparer le préjudice subi pour le préjudice subi.
Des troubles différents selon les maladies.
On retrouve des comportements agressifs chez certaines personnes atteintes de la maladie à corps de Lewy ou Alzheimer, mais pas chez les malades de Parkinson par exemple.
La cause sous-jacente de l'agressivité est souvent liée au stress, à la frustration ou à un sentiment d'injustice. L'agressivité peut être dirigée contre quelqu'un ou quelque chose, ou s'exprimer intérieurement par un comportement autodestructeur.
Lorsque l'attitude de votre collègue jaloux ou agressif montre une volonté d'envenimer la situation, n'intervenez pas sur le champ. Attendez le bon moment. Il est aussi préférable d'avoir une discussion en tête à tête, sans témoin et dans une démarche d'écoute. Cela oblige généralement l'autre à modérer ses propos.
Les yeux, le nez et la gorge
En cas d'agression, le premier réflexe que vous devez avoir est de tenter de vous enfuir afin d'éviter les dommages physiques. Mais si cela n'est pas possible et que vous n'avez pas d'autre choix, privilégiez les frappes au niveau des yeux, du nez et de la gorge.
Frappez votre opposant là où ça fait mal.
Donnez un coup de pied dans l'entrejambe, le genou ou le ventre de votre adversaire. Frappez-le avec votre talon. Frappez suffisamment rapidement pour pouvoir garder votre équilibre : votre adversaire pourrait facilement vous faire tomber pendant que vous frappez.
Pour les délits, comme une agression physique volontaire ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) de plus de 8 jours, le délai est de 6 ans. Les infractions, comme les coups et blessures volontaires ayant entraîné une ITT de moins de 8 jours, ont un délai de prescription de 3 ans.