Pendant quatre ans, du 14 juin 1940 au 24 août 1944, l'Occupation allemande a bouleversé le paysage parisien et affecté le quotidien de tous ses habitants.
Paris subit l'occupation allemande entre le 14 juin 1940 (arrivée des troupes allemandes) et le 24 août 1944 (entrée de la 2e DB). Cette occupation se caractérise par la pénurie, la dictature de l'occupant et les rafles de Juifs, comme celle du Vél' d'Hiv'.
Contexte historique. Les forces armées allemandes sont entrées dans Paris le 14 juin 1940.
Alors que l'armée française a été balayée, l'armée allemande entre dans Paris le 14 juin 1940 pour une occupation qui durera plus de quatre ans. Ils ont pris Paris sans résistance.
Commandement militaire de Paris
En 1940 est installé à l'angle de la rue du 4-Septembre et de l'avenue de l'Opéra le siège de la Kommandantur de Paris, officiellement intitulée Platzkommandantur des Kommandanten von Gross-Paris (Kommandantur du Commandant du Grand Paris).
Les Allemands, dans le but de terroriser les Parisiens, vinrent à la fin du mois d'août 1914, bombarder la capitale par avions. La première incursion des aviateurs ennemis sur Paris remonte au dimanche 30 août 1914.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Le vendredi 25 août 1944, à 15h 30, le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (43 ans) reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes d'occupation de la capitale. Le document est signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps d'armée.
Le 10 mai 1871 est signé à Francfort le traité qui rattache l'Alsace et la Lorraine à l'Empire allemand, et qui oblige la France à verser une très lourde indemnité de guerre. Cet événement, contemporain de la Commune, a marqué profondément et durablement la mémoire de la nation française.
Le général doit défendre la ville jusqu'au dernier homme et périra s'il le faut sous les décombres." Pourquoi alors la capitale fut-elle épargnée ? L'explication réside d'abord chez von Choltitz lui-même, qui n'appliqua pas les ordres de son Führer. Non pas que l'homme soit porté à la mansuétude.
L'Allemagne lance en mai 1940 une grande offensive contre la Belgique, la Hollande et la France. L'armée française se retrouve en quelques jours au bord de la déroute. Dans la grande pagaille de l'exode, les populations fuient l'avancée allemande. Le 28 juin, Hitler effectue une visite de Paris.
L'histoire de la défaite française contre l'Allemagne nazie interroge toujours les circonstances qui ont conduit la France à cette déroute historique : les manquements militaires et politiques ; les budgets dont on a longtemps estimé qu'ils avaient été insuffisamment ou maladroitement employés, cela justifiant une ...
Tournai, première capitale française
Première capitale de la France, du haut de ses 2.000 ans, elle est une des plus anciennes villes de Belgique.
À l'époque, les rois de France voyagent généralement avec leur cour et leur administration, sans avoir de capitale. Toutefois, en 508, le roi Clovis s'installe à Paris, au centre de son royaume. Puis, en 987, Hugues Capet choisit à son tour Paris comme résidence principale.
28 août 1944 : la Libération de Marseille
Après le débarquement de Provence, les soldats français, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny et du général de Goislard de Monsabert, libèrent Toulon et arrivent aux portes de Marseille le 23 août 1944.
Contextualisation. Si le débarquement en Normandie a permis la libération du nord-ouest du pays entre juin et septembre 1944, le débarquement de Provence (15-16 août 1944) a ouvert la route vers la Bourgogne et permis la jonction des troupes alliées à Nod-sur-Seine dès le 12 septembre.
Libération de Paris. Blindé espagnol de la 2ème DB du général Leclerc acclamé par la foule rue de Rivoli, à la hauteur de la place de l'Hôtel-de-Ville. 25 août 1944.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
Le territoire occupé par l'Allemagne à la fin de 1914 comprenait 10 départements en partie ou en totalité soit 70 % du département du Nord, 25 % du Pas-de-Calais, 16 % de la Somme, 55 % de l'Aisne, 12 % de la Marne, 30 % de la Meuse, 25 % de la Meurthe-et-Moselle, 4,8 % des Vosges, 100 % des Ardennes, représentant 3,7 ...
Les bombardements aériens connaîtront un réel succès lors de la Première Guerre balkanique, le premier bombardement aérien en Europe a été opéré par l'aviation bulgare le 16 octobre 1912 contre les Ottomans, durant les guerres balkaniques, sur la gare de Karaagach qui était utilisée par les troupes ottomanes.
Vendredi, la Rada a mis en ligne sur Twitter un petit clip montrant le célèbre monument parisien visé par des bombes, sur fond de cris et de sirènes. Les images sont volontairement choquantes.
Le soir du 3 mars 1942, 235 bombardiers de la Royal Air Force ont décollé d'Angleterre en direction de la région parisienne. Leur objectif est l'usine Renault de Billancourt, située dans la banlieue proche de la capitale française. L'usine est donc bombardée.