Le burn out apparaît quand le travailleur ressent un écart trop important entre ses attentes, la représentation qu'il se fait de son métier et la réalité de son travail. Concrètement, face à des situations de stress professionnel chronique, la personne en burn out ne parvient plus à faire face.
Symptômes du burn out
Le burn out se caractérise par trois dimensions, selon la définition de l'OMS : un sentiment de fatigue intense et d'épuisement, des sentiments négatifs ou cyniques liés au travail, une efficacité professionnelle réduite.
Ils apparaissent progressivement avant de devenir présents de manière permanente. Ainsi, les signes pour reconnaître le burn out sont les suivants : Une lassitude liée à une perte de sens dans votre travail. Une fatigue excessive et chronique (liée à des troubles du sommeil et une perte d'entrain.
Défini par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 2019 comme « un syndrome résultant d'un stress chronique professionnel qui n'a pas été correctement managé », le burn-out est caractérisé par « un sentiment d'épuisement, du cynisme et une perte d'efficacité ».
Une personne qui souffre de burn-out est disposée à travailler, mais elle n'en a pas l'énergie. Dans le cas d'une dépression, la personne a de l'énergie, mais elle n'a pas envie de travailler.
Le burn out apparaît quand le travailleur ressent un écart trop important entre ses attentes, la représentation qu'il se fait de son métier et la réalité de son travail. Concrètement, face à des situations de stress professionnel chronique, la personne en burn out ne parvient plus à faire face.
La première étape pour le médecin comme pour le patient est de reconnaître le burnout au double sens du terme de « reconnaissance », à savoir de l'identifier et de le nommer comme tel, mais aussi de fournir un premier lieu, un premier moment où le patient puisse se sentir « reconnu » dans sa plainte et ses difficultés.
Selon la sévérité du syndrome, un arrêt maladie de deux à trois mois peut être nécessaire. Une prise en charge en psychothérapie (par exemple, de type thérapie comportementale et cognitive) associée à un antidépresseur est recommandée (source ministère du Travail).
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Quelles sont les différences entre burn-out et une dépression ? Le burn-out survient dans la sphère professionnelle alors que la dépression concerne tous les aspects de la vie de la personne. Le burn-out est un processus de dégradation lié au rapport au travail.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Fatigue extrême, vertiges, problèmes digestifs, insomnies, douleurs physiques persistantes (au niveau du dos par exemple), migraines, problèmes de poids, éruptions cutanées ou infections fréquentes (rhumes, otites, sinusites, bronchites) : si vous présentez l'un de ces signes en plus de ressentir un important niveau de ...
Le salarié peut également exprimer une douleur morale en lien avec le travail, provoquée par exemple par des mésententes avec ses collègues ou sa hiérarchie, la cadence ou le contenu du travail, le contact avec le public… Elle se traduit souvent par la fameuse ''boule au ventre'' à l'idée d'aller travailler.
Dès sa confrontation à une situation évaluée comme stressante, l'organisme réagit immédiatement en libérant des catécholamines (hormones produites par la glande médullo-surrénale, dont l'adrénaline). Celles-ci augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle…
Combien de temps un arrêt de travail pour dépression peut durer ? Le médecin définira la durée de l'arrêt en fonction de l'état psychologique et physique de la victime. Généralement les arrêts peuvent varier entre 15 jours et 6 mois.
Les conséquences d'un burn out
La réduction de l'accomplissement personnel. Une attitude détachée. La dépersonnalisation. Un sentiment d''avoir perdu son autonomie.
Dans la plupart des cas, le médecin prescrit un arrêt de travail, qui peut être de courte durée ou plus long, afin de vous permettre de vous reposer, de prendre du recul et de mettre en place les mesures nécessaires pour améliorer votre situation au travail. Il peut également vous recommander une psychothérapie.
Ce repérage peut être réalisé par le médecin traitant, le médecin du travail et l'équipe de santé au travail. Dans l'intérêt du patient et avec son accord, il est indispensable qu'un échange ait lieu entre le médecin du travail et le médecin traitant.
Retourner au travail fait partie du traitement.
Pour cela, la spécialiste décrit plusieurs critères : le patient ne doit plus avoir de troubles du sommeil, il doit avoir récupéré un minimum de 50% de son énergie habituelle et enfin il doit avoir déjà intégré dans son quotidien de nouvelles attitudes.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet.