La truffe d'été est récoltée entre les mois de mai et de septembre, mais les champignons les plus appréciés sont ceux que l'on trouve pendant les mois de juillet et d'août, c'est-à-dire lorsqu'elle a atteint son point de maturation optimal et qu'elle libère toutes ses particularités.
Ce fait explique que lors des années de sécheresse, la truffe d'été n'est pas très présente au pied des arbres qu'elle affectionne particulièrement et parmi lesquels se trouvent les chênes verts, les peupliers, les noisetiers ou les tilleuls, mais également le chêne pubescent, le hêtre, le charme, le frêne ou le pin.
La truffe est donc un champignon qui pousse sous terre à une profondeur qui varie entre 1 et 20 centimètres, pas de racines ni d'attaches – un cœur solitaire, un peu comme Christophe Maé, quoi…
La truffe noire, Tuber Melanosporum à un prix qui varie entre 500 à 1000 euros le kg. La truffe blanche d'Alba la plus chère, est vendue entre 5000 à 7000 euros le kg.
Sachez qu'une bonne truffe doit être mûre à point. Elle est alors ferme sans être trop dure, et surtout pas spongieuse. Il est donc important d'acheter en pleine saison plutôt qu'au début, où elle risque d'être trop petite et pas forcément à maturité. Autre point important, son odeur.
Le nettoyage s'effectue en immergeant d'abord les truffes dans de l'eau froide pendant quelques minutes et ensuite en les brossant sous l'eau courante froide avec un chiffon doux. Les laisser sécher pendant environ dix minutes avant l'utilisation.
Essayez de la laisser mûrir soit dans un récipient hermétique, soit dans la terre. À priori, il n'y a pas de différence notable de qualité entre une petite et une grosse truffe. Les truffes immatures, attaquées par les rongeurs, gelées ou boisées sont écartées ; elles ne sont pas commercialisables.
Si vous voulez conserver vos truffes plus longtemps, le mieux est de les congeler. Pour congeler les truffes et éviter qu'elles ne deviennent molles lors de la consommation, il faut les placer non lavées, sous vide dans le congélateur et les râper congelées dans la préparation le jour de la consommation.
De nombreuses truffières vous proposent de devenir propriétaire d'un ou plusieurs chênes truffiers. Comptez entre 650 et 750€ pour acquérir un arbre truffier.
Elle pousse au sud de la France, en particulier dans le Lot, le Vaucluse et le sud-est en général. Elle peut se cultiver au nord de la Loire et se révèle un peu moins exigeante sur les conditions du sol.
Les variétés de truffes
Elle a besoin de chaleur et poussera dans un sol calcaire au pH de 7,5 à 8,5. On la trouve à environ 15-25 cm de profondeur sous des arbres truffiers tels que chênes pubescents et chênes verts, essentiellement mais aussi charmes, pins, tilleuls et noisetiers.
Cela dit, nous avons choisi pour notre activité une race de chien qui semble prédisposée à la recherche des truffes : le Lagotto Romagnolo. Ces chiens étaient à l'origine des chiens de chasse des marais italiens, puis les marais étant asséchés, ils ont développé une capacité naturelle à détecter l'odeur de la truffe.
En fonction du terroir truffier certaines essences d'arbres truffiers seront plus adaptées que d'autres. Ainsi on optera plutôt pour un chêne, un noisetier, un charme, un pin ou encore un tilleul. Autant que le terroir, c'est également le terrain, sa composition et sa topologie qui nous guideront vers le bon choix.
La mouche repère donc, grâce à ses sens, l'endroit où se trouve la truffe dans le sol et se pose juste au dessus. Promenez vous dans la truffière et balayez le sol à l'aide d'un bâton. Soyez vigilant, car si une mouche s'envole il faut être capable de repérer rapidement à l'oeil d'où elle décolle exactement.
Le marquage de brûlés sous les arbres peut être un premier indicateur d'une présence potentielle de truffes (différentes espèces). Il vous faut des conditions assez ensoleillées, pas trop glacées et une baguette [1] pour soulever les feuilles sous les arbres (noisetiers, chênes, charmes...).
Cette espèce peut atteindre un très bel âge comparé à d'autres espèces, parfois même vivre jusqu'à 1000 ans. Le record de longévité est détenu par le «Femeiche» à Erle près de Raesfeld en Allemagne et par un chêne pédonculé à Norra Kwill en Suède. Leur âge est estimé autour de 1500 ans.
Au démarrage végétatif du printemps, le besoin en eau du plant est important dès le mois d'avril: 3 à 5 litres d'eau par plant, renouvelé tous les 10 à 20 jours durant la belle saison, en cas de sécheresse. Cet arrosage doit être reconduit les 2 ou 3 premières années de la vie du jeune plant truffier.
Cette taille devra débuter assez tôt, dès la seconde ou troisième année. Elle pourra être effectuée tout au long de l'année car elle consiste à la suppression ou au raccourcissement de branches et de rameaux, sans jamais concerner une part importante de la frondaison du jeune arbre.
Vous pourrez ainsi les tremper dans une huile ou une sauce quelques heures afin de les assaisonner à merveille. Dans le but de la congeler ou pour la cuisiner, nous vous conseillons de découper vos truffes en fines lamelles afin de créer une surface de libération des arômes bien plus grande.
Il suffit de se rendre en forêt et dans les bois pour trouver de la truffe. On trouve ce champignon en général sous le chêne, mais aussi sous le noisetier et le tilleul. Le pin noir d'Autriche, le pin sylvestre, le charme noir, le hêtre ou encore le cèdre de l'atlas peuvent aussi cacher ces champignons rares.
Caver demande beaucoup de minutie et de délicatesse. Il faut en effet extraire la truffe des racines de l'arbre truffier, sans l'abîmer, en cassant le moins possible de radicelles, tout en ménageant le sol où elle a poussé, afin que le mycélium puisse produire d'autres truffes, les années suivantes.
Ce sont les truies qui les repèrent à leur odeur, car la truffe noire (Tuber melanospurum) émet une substance odorante, un stéroïde, constituant majeur des phéromones des porcs mâles. On la retrouve aussi dans la sueur des hommes. Ces phéromones attirent les truies pour la saillie.
La truffe noire (Tuber melanosporum) : Elle exige un terrain calcaire, riche en calcium et de réaction alcaline. Le pH optimal se situe entre 7,5 et 8,5 avec au moins 8 % de calcaire total. Les sols favorables sont généralement peu profonds, 15 à 40 cm, sur roche fissurée, de structure grumeleuse ou sableuse.