La toute première chose à savoir est commune à tous les appareils de chauffage au bois : ne le rechargez que quand il le faut ! Autrement dit, lorsque les flammes commencent à être de plus petite taille et que seules les braises subsistent. En effet, ce sont les braises qui maintiennent la température dans l'âtre.
Il faut ne pas trop charger son poêle !
Il est préférable de poser les buches à plat sur un lit de braises en favorisant une bonne circulation d'air dans le foyer. Cela permet ainsi au poêle de fonctionner à l'allure nominale prévue par le constructeur.
Une fois que vous avez chargé votre poêle ou cheminée avec du bois de chauffage classique ou du bois densifié, et que ça brûle bien, il vous suffit de recouvrir vos bûches de cendres. La cendre permettra au bois de se consumer lentement et il vous restera de la braise le lendemain matin.
En cas d'arrêt soudain de votre poêle à bois avec une indication de température excessivement élevée, il est probable que vous rencontriez un problème de surchauffe.
Pour une combustion de qualité, privilégiez un bois sec : le taux d'humidité est en effet un paramètre déterminant pour une bonne combustion, plus les bûches seront humides, plus cela nécessitera du temps et de l'énergie pour les sécher pour, finalement, faire partir votre feu.
Une vitre est encrassée, du noir sur les parois, des morceaux de bois non consumés, sont les signes d'une mauvaise combustion, de perte d'efficacité et aussi de pollution.
Maux de tête, vertiges, malaises, nausées, etc., plusieurs signes avant-coureurs peuvent annoncer une intoxication au CO, d'autant plus lorsqu'ils surviennent chez plusieurs personnes occupant une même pièce équipée d'un appareil à combustion et qu'ils disparaissent en dehors de celle-ci.
L'emplacement de votre poêle à bois est essentiel pour une distribution optimale de la chaleur. Idéalement, il devrait être positionné dans un endroit central de votre maison pour permettre une diffusion uniforme de la chaleur dans toutes les pièces. Évitez les obstacles à la propagation de la chaleur.
Préférer un poêle canalisable
En résumé, pour bien répartir la chaleur d'un poêle à bois, il est important de prendre en compte sa pièce d'installation ainsi que la direction de l'air de sortie. Il peut être utile d'avoir recours à un récupérateur de chaleur, pour aider à répartir la chaleur de manière efficace.
Recouvrir les bûches de cendres. Cette astuce est particulièrement efficace si vous souhaitez faire durer votre feu de cheminée toute la nuit. Pour cela, il suffit de recouvrir les bûches avec de la cendre une fois que le feu est bien pris. Cela évite que le bois ne brûle trop vite et conserve durablement les braises.
En moyenne, après la première flambée, il faut attendre 1 heure de combustion pour ajouter des nouvelles bûches. Si vous les ajoutez trop tôt, cela revient à gaspiller du bois de chauffage. Mais en même temps si il fait encore froid, cela boostera la température de votre maison.
Si vous avez un poêle à bois à combustion lente, vous aurez besoin d'alimenter votre poêle d'en moyenne entre 2 et 5 bûches par jour. Avec un poêle à bois à combustion rapide, le nombre de bûches nécessaire sera supérieur, d'en moyenne entre 5 et 7 bûches par jour.
Il faut recharger seulement lorsque le bois s'est quasiment consumé et qu'il est à l'état de braise, sinon à l'ouverture de la porte il va y avoir un dégagement de fumées.
Coupez quelques buches de bois et faites un bon feu de cheminée si vous en avez une. Elle contribuera à réchauffer une bonne partie de votre intérieur, si ce n'est tout. Sinon, allumez une ou plusieurs bougie. En plus de produire une lumière d'ambiance, les bougies produisent de la chaleur.
Il faut partir du principe qu'1 kW correspond à 10m². En sachant cela, vous pouvez choisir la puissance de votre poêle en fonction de la surface à chauffer. Ainsi, 7 kW correspond à environ 70 m², 9 kW à environ 90 m², 12 kW à environ 120 m² et 14 kW à environ 140 m².
Quel que soit le type que vous choisissez, un ventilateur poêle à bois peut grandement améliorer l'efficacité de votre chauffage au bois en répartissant la chaleur de manière plus uniforme et en vous offrant un confort thermique accru pendant les mois d'hiver.
Dans la plupart des cas, il s'agit soit d'un problème de tirage, soit d'un problème de débit d'air, soit d'un problème de débit de combustible.
Des appareils de chauffage mal entretenus et une mauvaise aération des locaux peuvent provoquer ce type d'intoxication. La présence de ce gaz résulte en effet d'une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé : bois, charbon, gaz, fioul...
Quelques indices cependant peuvent alerter sur la présence possible de monoxyde de carbone dans l'espace concerné : La flamme de la gazinière ou la flamme témoin du chauffe-eau, de la chaudière ou d'un autre appareil domestique à combustion n'est pas bleue, mais vacillante, jaune et s'éteint fréquemment.
De nombreuses personnes pensent que les détecteurs de monoxyde de carbone doivent être installés en bas des murs, au motif que ce gaz serait plus lourd que l'air. En réalité, le monoxyde de carbone est un peu plus léger que l'air et il se diffuse de manière uniforme dans la pièce.