La chaise électrique a été inventée à la fin des années 1880, alors que les États-Unis cherchaient un moyen “moins cruel” que la pendaison pour tuer les prisonniers condamnés à mort. Cet outil a été développé par Harold P. Brown et Alfred P. Southwick.
Seuls les États-Unis maintiennent, comme méthode d'exécution alternative à l'injection létale, la chaise électrique. Le condamné est sanglé sur une chaise en bois.
Les condamnés à mort sont sanglés à la chaise, liés par une électrode sur la tête et une deuxième sur la jambe. Le courant électrique est actionné au moins à deux reprises, en fonction de la corpulence et de la résistance physique de la personne.
Bien qu'à l'origine, cette expression ne désigne que le couloir de la mort dans les prisons des États-Unis, elle est aujourd'hui utilisée pour désigner toutes les sections pénitentiaires du monde, spécialement conçues pour héberger les condamnés à mort.
Jusqu'à ce qu'un dentiste, Alfred Southwick, séduit par la rapidité avec laquelle les personnes électrocutées décèdent, propose à Edison une nouvelle invention : la chaise électrique.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
Le 21 décembre 2021, le Premier ministre Fumio Kishida a ordonné la première exécution de son mandat. La pendaison de Tomohiro Kato le 26 juillet 2022 est la deuxième exécution réalisée depuis que Fumio Kishida a pris ses fonctions en octobre 2021.
Le couloir de la mort est le nom donné vers la fin de la bataille de Normandie à un étroit passage entre Saint-Lambert-sur-Dive et Chambois dans le nord-est de l'Orne.
Abolition en France
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
La peine de mort fut abolie en 1976, excepté pour des infractions militaires comme la mutinerie, pour lesquelles elle fut abolie en 1998. Le 30 juin 1987 , un projet de loi pour rétablir la peine de mort a été rejeté par la Chambre des communes sur un vote de 148 contre et 127 pour.
Avant 1981, la peine capitale pouvait être exécutée selon deux modes : la fusillade et la décapitation. La guillotine est née avec la Révolution française. Au fil du temps, elle a toutefois été de moins en moins utilisée, les exécutions devenant plus rares. La dernière décapitation a eu lieu le 10 septembre 1977.
La Chine est le seul pays du monde à disposer de la « peine de mort avec sursis », le condamné est placé en détention et s'il ne commet aucune infraction durant les deux premières années sa peine de mort sera commuée en perpétuité plutôt que mise à exécution. L'âge minimum pour la peine de mort est de 18 ans.
En France, la guillotine fut utilisée du 25 avril 1792 , place de Grève à Paris, au 10 septembre 1977, à la prison des Baumettes à Marseille, et fut remisée définitivement, après l'abolition de la peine de mort en 1981, au Fort d'Ecouen dans le Val-d'Oise.
Un cimetière de prison est un cimetière réservé aux cadavres de prisonniers. En général, les restes des détenus qui ne sont pas réclamés par la famille ou les amis sont enterrés dans un cimetière de prison, dont des condamnés exécutés pour des crimes capitaux.
La perpétuité incompressible est la peine de prison la plus lourde qui existe dans le droit français. Il s'agit d'une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté illimitée, sans aménagement de peine possible.
Les autorités iraniennes ont procédé à une exécution en public en 2022, zéro en 2021, une en 2020, 13 en 2019 et 13 en 2018. D'après les annonces officielles, début 2022, au moins deux personnes dans la province d'Ispahan et une dans la province du Lorestan ont été condamnées à être exécutées en public.
Peine de mort. Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Le premier condamné à mort guillotiné fut Nicolas Jacques Pelletier, exécuté en place de Grève le 25 avril 1792. La foule, venue en masse pour assister à ce nouveau spectacle, fut déçue par la rapidité de l'exécution, et hua le bourreau. La mission des docteurs Guillotin et Louis, elle, était remplie.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Pour la peine de mort
la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
La peine de mort est formellement abolie par le Tynwald (le Parlement de l'ile) en 1993. Cinq personnes sont condamnées à mort pour meurtre entre 1973 et 1992, mais toutes les sentences sont commuées en prison à vie.
Il faudra attendre le 9 octobre 1981, sous la présidence de François Mitterrand, pour que la peine de mort soit abolie en France puis inscrite dans la Constitution en février 2007 sous le mandat de Jacques Chirac.