Récolter fin septembre, début octobre en coupant le plus haut possible avec sensiblement les mêmes réglages que pour le blé. Le sorgho est conservé à 15% d'humidité. Au cours du séchage, l'air chaud ne doit pas dépasser 90°C. Pendant le stockage, la température du grain est inférieure à 15°C.
La récolte du sorgho a lieu en moyenne 110 à 140 jours après le semis, soit généralement en septembre jusqu'à mi-octobre, quand les grains sont devenus durs.
Réussir sa récolte
Récolter uniquement les panicules : couper le plus haut possible pour ramasser un minimum de tiges et de feuilles qui augmentent l'humidité du grain. Ramener rapidement la récolte à 15% d'humidité ; à la norme de commercialisation, la conservation du grain sera optimale.
On peut le consommer de façon variée (bouillie, couscous, galettes, céréales pour le petit déjeuner…), sous forme de farine ou de grains. En Inde, la farine de sorgo sert à confectionner du pain dans certaines régions. En grains, le sorgho se cuit dans un grand volume d'eau porté à ébullition.
Quelle que soit la structure de stockage utilisée, le sorgho destiné à la semence est toujours conservé en épi. Dès la récolte, les meilleurs épis sont triés et stockés à part, puis accrochés au toit, à l'intérieur des greniers ou des habitations.
Selon une enquête réalisée en 2018-2019, les charges opérationnelles pour la culture du sorgho avoisinent 310 €/ha. Son prix suit le cours du maïs moins 5 à 10 €/t. De plus, « les débouchés du sorgho sont nombreux et variés, ajoute Euralis.
Chez les porcs. L'énergie digestible du sorgho est relativement élevée. Il en résulte que le sorgho est une matière première très adaptée à l'alimentation des porcs et peut atteindre 25 à 30% de la ration.
Les graines se récoltent à l'automne lorsqu'elles sont dures, idéalement avant les gelées. Si c'est une culture personnelle, il faut faire sécher les graines et les décortiquer pour enlever le son puis il suffit de moudre pour en tirer de la farine.
La farine de sorgho apporte de l'amidon, des protéines et des fibres alimentaires qui contribuent à la satiété. Il est également riche en minéraux tels que le fer, le calcium et le phosphore.
7 – Il est riche en fibres
les fibres insolubles, qui favorisent une bonne digestion, luttent contre la constipation et augmentent la satiété (on les conseille aux personnes souhaitant perdre du poids).
Le sorgho, aussi orthographié "sorgo", est une plante graminée originaire d'Ethiopie, cultivée pour ses graines dans l'alimentation humaine mais aussi pour son fourrage dans l'alimentation animale. Il présente une grande tige qui peut mesurer jusqu'à cinq mètres de hauteur pour certaines variétés !
Le sorgho mono-coupe s'ensile idéalement au-dessus de 28 % de matière sèche (MS), environ 110 à 150 jours après le semis. Les feuilles de sorgho restent vertes très longtemps alors mieux vaut ne pas ensiler trop tôt, sous peine de voir les jus couler du silo.
Culture et entretien du sorgho
Peu exigeant, le sorgho résiste très bien à la chaleur et à la sécheresse. Voisinant mal avec les autres plantes, il convient cependant de désherber régulièrement la planche de culture. Une fois en place, le sorgho ne requiert aucun entretien ni arrosage.
conseils. Récolter par beau temps en absence de pluie et attendre idéalement la fin de la matinée pour débuter le chantier permet de limiter l'humidité de l'ensilage. Ensiler en brins longs, hachage grossier de 3 à 5 cm maximum en enlevant si possible un couteau sur deux par rapport au maïs et en retirant les éclateurs ...
Économe en intrants car peu sensible aux maladies et aux ravageurs, le sorgho est également plus résistant à la sécheresse que le maïs du fait d'un système racinaire très performant. « Il se sème au printemps, généralement après le maïs et le soja, explique l'ingénieur. La qualité de l'implantation est primordiale.
En France, il fait une percée importante depuis quelques années grâce à une qualité qui surfe sur les nouvelles demandes alimentaires: il ne contient pas de gluten.
Cependant le Sorgho a un panicule (porte graines de la plante). C'est ce panicule que l'on appele "paille à balai". Contrairement au maïs, il est rustique c'est-à-dire qu'il s'accommode de tous sols sans irrigation.
Pour les volailles, non seulement le sorgho a une composition chimique favorable, mais en plus c'est la céréale la plus énergétique. Il peut être incorporé jusqu'à 40% dans les formulations ; tout en veillant à adapter ce taux d'incorporation en fonction du stade de croissance ou de production.
Le sorgho commun, graminée céréalière et fourragère, est appelé aussi « gros millet » ou « millet indien ». Étymologiquement, millet est un diminutif de mil, terme qui dérive du latin millium, nom de ces plantes en latin.
En France, on le trouve surtout dans la région Occitanie (sud-ouest) aussi bien pour le sorgho-grain que pour le sorgho fourrager, mais il se développe aussi plus au nord, près de la Loire, indique l'institut technique Arvalis.
L'espèce s'est naturalisée dans le sous-continent indien, en Australie et en Amérique du Nord et du Sud. De nos jours, il est cultivé, et parfois subspontané, dans tous les continents. C'est une plante de climat chaud, mais comme pour le maïs, la sélection a permis de créer des variétés cultivables en pays tempérés.
La farine de sorgho sans gluten provient de la céréale de sorgho originaire de l'Afrique. Excellente source de protéines, de fibres alimentaires, vous pouvez l'intégrer à vos mélanges de farines pour la pâtisserie tout comme pour la boulangerie. Son goût saura rehausser agréablement vos pains sans gluten.
Majoritairement cultivé en sec, le sorgho a aussi l'avantage de très bien valoriser l'irrigation avec des apports d'eau limités. Ses résultats économiques en font une culture compétitive dans les assolements. Sans irrigation, il convient de privilégier les sols suffisamment profonds, à réserve hydrique moyenne à bonne.
Le semis se fait vers mai-juin : les graines de sorgho se mettent en terre à environ 3-4 cm de profondeur en espaçant les pieds de 40 cm et les rangs de 60 cm. Vous tasserez la terre après avoir recouvert les graines et vous arroserez.
Les aliments à IG bas, tels que le couscous de mil et le couscous de fonio, semblent être davantage indiqués pour les patients diabétiques. Les tô (préparation sous forme de pâte) doivent être moins consommés afin d'éviter une élévation importante de la glycémie.