Le rôle des sondes double-J est de drainer l'urine d'une manière temporaire. Il faut les retirer ou changer dans un délai de moins de 6 mois. Autrement, elles peuvent se calcifier, obstruer le passage dans l'uretère, être responsable d'une dilatation des cavités rénales et même la destruction totale du rein.
La sonde double J est retirée lors d'une courte hospitalisation voire en ambulatoire, sous anesthésie locale. Cela prend moins de 30 secondes. "Depuis peu, il existe un nouveau dispositif qui permet de retirer la sonde à l'aide d'une deuxième mini-sonde lors d'une simple consultation", continue le spécialiste.
Elle est enlevée par voie basse, ce qui, à première vue peut paraitre douloureux. En fait, un gel anesthésiant est mis pour ne rien sentir sur l'urêtre (attendre 15mn pour que le produit fasse effet). Une fibroscopie est pratiquée en introduisant un tuyau et une pince retire la sonde.
Dans la grande majorité des cas, la sonde JJ est retirée en ambulatoire par votre chirurgien grâce à un appareil (un cystoscope) qui permet de regarder dans la vessie puis attraper la sonde à l'aide d'une pince très fine. Le geste est fait sous anesthésie locale. Parfois, un fil est attaché à la boucle inférieure.
La sonde peut irriter la paroi de la vessie ce qui peut produire des saignements (en général très modérés). Ces saignements peuvent persister pendant toute la période où la sonde est en place ; Plus rarement vous pourrez ressentir de vagues douleurs dans le dos ou dans le bas du ventre.
Les arrêts de travail et les répercussions sociales et sexuelles sont classiques. Jusqu'à un patient sur trois ayant une sonde double J peut encore être en arrêt de travail au bout d'un mois.
Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire. N'attendez pas plus de 6 heures avant d'uriner.
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
- Boire beaucoup : au moins deux litres par jour, voire plus s'il fait chaud ou en cas d'intense activité physique. Ainsi, vous éviterez la concentration de cristaux dans les urines. En cas de calcul d'oxalate de calcium, préférer des eaux à faible teneur en calcium (eau du robinet ou Volvic).
Les plus connus sont les exercices de Kegel. Ils sont efficaces pour une rééducation en cas de fuites urinaires. Il est nécessaire de les pratiquer régulièrement pendant au moins 3 mois, parfois 6, avant de passer à un rythme moins soutenu.
Il est possible de se baigner avec une stomie. Mer, piscine, douches et bains sont autorisés. Pour les patients colostomisés et selon la localisation de la stomie, il est possible d'utiliser une mini-poche qui permet de se baigner en toute sécurité.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Limiter certains aliments
Ils sont riches en oxalate de calcium : le chocolat noir, la rhubarbe, les cacahuètes, les noix, les noisettes, les amandes, les épinards, les asperges, les betteraves, les figues, l'oseille, le thé…
Traitements chirurgicaux
La majorité des calculs qui ne s'éliminent pas spontanément peuvent être enlevés ou détruits grâce à des techniques mini-invasives. Parmi celles-ci la lithotritie extracorporelle, l'urétéroscopie (souple ou rigide, avec ou sans utilisation d'un laser) ou la chirurgie percutanée.
La sonde double J (également appelée sonde JJ) est un tube synthétique fin et creux (de 1,5 à 3 mm d'épaisseur), mis en place dans l'uretère pour libérer le passage de l'urine du rein vers la vessie.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
S'il existe une obstruction (par exemple des calculs rénaux), l'urine ne peut pas s'écouler librement par la voie urinaire. Les causes non obstructives comprennent un affaiblissement du muscle de la vessie et des problèmes nerveux qui nuisent aux signaux entre le cerveau et la vessie.
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.
Des aliments riches en oxalate de calcium comme le chocolat, les fruits rouges, les fruits à coque mais aussi les asperges, les betteraves et les épinards, vont favoriser ces calculs, notamment chez les personnes chez qui il existe un déséquilibre de protéines urinaires.
L'eau du robinet, ou une eau en bouteille faiblement minéralisée (Évian, Volvic, eau de source...) fait parfaitement l'affaire. Lorsqu'il s'agit de calculs à base d'acide urique, une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, La Salvetat, Perrier...) diminuera l'acidité des urines et préviendra ainsi leur formation.
Selon les dernières études, le citron est également un allié important dans la lutte contre les calculs rénaux. S'il est pris de la bonne manière et dans les bonnes quantités, il peut contribuer à minimiser la formation de calculs.
Il est possible de se doucher avec une sonde urinaire. - Utiliser un savon doux li- quide : Pour les femmes : nettoyer de l'orifice urinaire vers l'anus. Pour les hommes : décalot- ter le gland pour nettoyer et ne pas oublier de recalotter ensuite.
Ce médicament est un antispasmodique. Il lutte contre les contractions anormales et douloureuses de l'intestin, des voies biliaires, des voies urinaires et de l'utérus.
Diminuez votre consommation de thé, café et alcool qui sont diurétiques et en même temps des irritants de la vessie favorisant la pollakiurie. Si vous prenez énormément de boissons, buvez moins et moins souvent. Observez ensuite si vos symptômes s'estompent.